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Le 2 août
2004, st Alphonse de Liguori
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Martyre...
La fuite en avant, jusqu'au fond des enfers, semble vouloir
s'accélérer de jour en jour.
Tandis que le clergé apostat s'efforce de profaner les lieux les plus
saints, comme Fatima (voir DICI),
et accumule les déclarations hérétiques, la chasse aux
vrais catholiques est ouverte en France et plus généralement en
Europe.
Que les Gaillot et autres Ricard se rassurent, eux ne risquent certes rien. Quant aux autres, au "petit reste", qu'allons-nous devenir à moyen terme ?
Un ami prêtre me disait il y a une quinzaine d'années que nous mourrions martyrs..à l'époque, ma foi, je souriais et répondais "çà serait bien !". Maintenant, je n'ai plus envie de rire, car nous y sommes presque.
Tout récemment, un protestant suédois a été traîné en justice et condamné à un mois de prison pour avoir cité la condamnation biblique de l'homosexualité...tout laisse à penser que nous nous dirigeons vers une interdiction ou une réécriture "politiquement correcte" de la Bible. Il pourrait d'ici quelques années, y avoir une sorte de révisionnisme homosexuel qui interdirait la diffusion et même la possession de livres religieux. Et ceci n'est qu'un aspect de ce qui nous attend.
Nous aurons donc la palme du martyre, peut-être pas du martyre du sang, quoique cette éventualité ne soit pas à exclure, mais celle du martyre lent, par la persécution incessante, sociale, familiale,...
La terre est une vallée de larmes, certes, mais elle ne
l'a peut-être jamais autant été pour les catholiques que de nos jours.
Quand nous dirons à nos voisins, au Jugement dernier "je vivais au 21ème siècle",
ils nous prendront dans leurs bras et pleureront de compassion sur nous, ô
douce communion des saints...
La Passion de l'Eglise, depuis la création, avec le concile vatican II,
de la nouvelle religion, n'en finit pas de finir, et il faut que nous soyons
broyés dans notre coeur et notre âme, pour "compléter
ce qui manque à la Passion du Christ".(St Paul)
Combien de prêtres et de laïcs sont vraisemblablement morts de souffrance
et de tristesse à la vue de l'apostasie ?
Cette tristesse, cette noiceur qui chaque jour pèsent davantage sur nous, cet
étouffement que nous endurons au milieu d'une société en putréfaction, de nos
pays qui se suicident, des âmes que nous aimons qui courent en riant à
la damnation, de notre Dieu offensé à chaque heure davantage...tout celà constitue
à coup sûr un martyre raffiné !
Nous sommes sur la Croix, ne nous leurrons pas, et il n'y a plus rien au-delà de cette souffrance, plus rien que le Coeur de Notre Seigneur sur lequel nous sommes cloués...
Que cette agonie est longue... fasse notre Dieu que les "jours soient abrégés",
et que Son Règne arrive !