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Brève réflexion sur l'Apocalypse
 
 

 

 

 
 

7 février 2011, Saint Romuald.

 

 
 

Extrêmement frappée par le silence qui règne à ce sujet dans les rangs catholiques francophones (je ne parle pas évidemment des néo-catholiques, qui eux ont tout intérêt à n'en pas parler, j'y reviendrai plus loin), je me suis demandé à quoi un tel mutisme pouvait bien être dû.

Le fait est que les hérétiques parlent incessamment de la Fin des Temps, à tort et à travers le plus souvent, mais enfin le sujet est réellement d'actualité chez eux. En revanche chez les catholiques, rien ! Peut-être sont-ils trop occupés à s'entre-déchirer et insulter mutuellement pour avoir le temps de se pencher sur l'Apocalypse avec application. A les voir faire, on croirait qu'il est bien plus urgent de conspuer son plus proche prochain que de s'armer spirituellement et psychologiquement contre les temps que nous vivons et ceux plus terribles qui arrivent. L'Antéchrist est peut-être à la porte, les châtiments divins sont TRES CERTAINEMENT à la porte, mais ils s'en foutent ! Leurs petites querelles leur importent davantage que ce qui vient sur nous, de même que la vie jouisseuse et matérialiste est la seule chose qui importe aux gens du monde...

Ma foi, je renonce à leur faire entendre raison à ce sujet, mais je compte bien apporter ma petite pierre, mon gravillon du moins, au non-édifice de réflexion et méditation sur l'Eschatologie. Il y aura au moins un catholique francophone sur le web à en saisir l'urgence, et tant pis si nul ne me lit, du moins l'aurai-je écrit.

 

 
 
Après de longues recherches aussi bien dans les auteurs anciens que dans les modernes, je suis tombée "par hasard" (mais qui croit au hasard, hormis les gogos ?) sur une série de petites conférences passionnantes enregistrées sur youtube par un jeune religieux américain de tendance sédévacantiste. Ces discours ne sont hélas pas traduits et restent par là accessibles aux seuls anglophones. C'est à ma connaissance, avec l'abbé Méramo, prêtre de langue espagnole, anciennement de la FSPX, le seul cas de catholique s'essayant à une interprétation actuelle de l'Apocalypse.
 
 

Si vous comprenez couramment l'anglais, vous pouvez aller directement écouter la conférence ici : http://www.youtube.com/watch?v=xNCMaa6r5oY en suivant les numéros...

Néanmoins, comme nous autres Français sommes globalement des quiches en terme de langues étrangères, je me propose de retranscrire ici ses propos, en les résumant bien sûr, et de les discuter et confronter avec d'autres analyses par la même occasion..

 

 

Résumé et analyse de la conférence du frère Peter Dimond :

 

 

Parties 1 et 2

L'auteur, le Frère Dimond, remarque que le sujet n'a à sa connaissance pas été traité avant lui (je confirme, comme je le disais plus haut !), et qu'il va tenter une interprétation qui n'est évidemment qu'une opinion personnelle, à laquelle on peut souscrire ou non.

Il pré-suppose admis que le Vatican actuel n'est plus catholique et que l'Eglise Catholique n'est plus maintenant représentée que par les petits groupes ou individus disséminés un peu partout (ceux que les ennemis appellent "intégristes") qui gardent la vraie Foi.

Apocalypse 12:1
"Il parut encore un grand prodige dans le ciel, c'était une femme revêtue du soleil, qui avait la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête."

Apocalypse 12:3
" Un autre prodige parut ensuite dans le ciel; un grand dragon rouge, qui avait sept têtes et dix cornes,..."

 

Le F. Dimond remarque la synchronicité des deux apparitions et les relie directement à Notre-Dame de Fatima, et à la révolution bolchévique de 1917 qui conduisit à l'érection de l'URSS (=le dragon rouge), tout en soulignant l'allégation de soeur Lucie de Fatima qui disait que Notre-Dame lui avait révélé plusieurs choses qui l'incitaient à penser que nous étions arrivés aux derniers temps du monde.
Ces choses sont :
1/ l'affirmation de la TSVM selon laquelle le démon était sur le point de livrer sa dernière bataille, la bataille décisive
2 / l'affirmation de la TSVM selon laquelle le chapelet serait la dernière arme donnée aux fidèles

Notons que la couleur "rouge" est bien sûr liée au communisme (cf encore de nos jours le drapeau chinois)

Apocalypse 12:4
"Il
[le dragon rouge] entrainaît avec sa queue la troisième partie des étoiles du ciel, et il les fit tomber sur la terre."

 

Le communisme est responsable en URSS de la mort de 10 millions de catholiques, et ce tiers des étoiles se réfère, selon le F. Dimond, à la troisième partie du globe qui gémissait sous la férule de Lénine.
Il faut compter aussi les catholiques martyrisés en Chine, et ceux de l'effroyable "guerre" d'Espagne, également victimes des communistes.

Ceci est la raison pour laquelle Notre-Dame de Fatima demanda la consécration de la Russie à son Coeur immaculé, AFIN que Notre-Seigneur arrête le fléau communiste qui s'apprêtait à fondre sur elle et tous les pays limitrophes qu'elle allait engloutir dans son abomination.
Cette consécration ne fut cependant pas réalisée par Pie XI mais seulement par Pie XII, bien plus tard, après que l'abomination s'était déjà répandue.

Apocalypse 13:1
"Et je vis s'élever de la mer une bête qui avait sept têtes et dix cornes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème."

 

Qui est à rapprocher de Apocalypse 12:3 (cf paragraphe juste au-dessus)

F. Dimond voit dans cette bête sortant de la mer au chapitre 13, une transformation, un avatar, du dragon rouge du chapitre 12.

Livre de Daniel 7:17

 

Daniel évoque sa vision de quatre bêtes, et précise : "Ces quatre bêtes sont quatre royaumes qui s'élèveront de la terre"
Il ajoute que cette bête possède "dix cornes" et est "fort différente des autres bêtes" (Daniel 7:7)
Nombre de commentateurs assimilent la quatrième de ces bêtes à l'empire romain.

Avec ses dix cornes, la bête de Daniel est sans conteste similaire à celle de l'Apocalypse, même s'il ne s'agit pas de la même bête.

Les dix cornes = les territoires de l'empire romain (les pays bordant la mer méditerranée) donc = union européenne actuelle (qui s'étend sur ces mêmes territoires)

D'un point de vue politique/idéologique, on peut aussi dire que l'UE est la "réincarnation" de l'ex URSS (idée développée dans le journal Pravda, par Hans Vogel, le 4 novembre 2009), c'est ce que note F. Dimond.

J'apporterai de l'eau à son moulin, en ajoutant que l'UE est identique à l'URSS, ou en voie de lui être totalement assimilable dans tous les domaines :

- cataclysme religieux : athéisme en guise de religion d'Etat, persécution sous diverses formes des catholiques
- vérole politique : destruction des identités nationales, soumission totale au gouvernement "central" de Bruxelles, corruption généralisée, appauvrissement programmé des populations et destruction des classes moyennes au profit d'une oligarchie ultra-minoritaire,
- scandale du social : disparition de la justice, protection systématique des coupables et condamnation des victimes, promotion du meurtre (avortement, euthanasie, meurtre des nouveaux-nés...),
- confiscation des libertés individuelles : racket économique exercé par l'Etat sur les citoyens, instauration d'une pensée unique en matière scientifique et historique avec emprisonnement des "révisionnistes", etc.etc.etc.
- abominations morales : promotion des actes contre-nature (homosexualité) avec pénalisation de ceux qui protesteraient, incitation permanente à la pornographie, à la fornication, à l'adultère, au viol, réseaux pédophiles protégés les politiques, sanctification du mensonge et du vol à tous les niveaux de la société, etc.

Bref, toutes les horreurs et tous les vices de l' URSS se retrouvent dans l'UE.

Livre de Daniel 7:2

Daniel évoque dans sa vision la "grande mer", ce qui signifie, la mer méditerranée....ce qui confirme que la bête signifie géographiquement l'empire romain, c'est à dire l'actuelle UE.

Ceci est corroboré par Apocalypse 17:8
" La bête que vous avez vue ETAIT et N'EST PLUS, et elle doit monter de l'abîme et périr ensuite sans ressource; et les habitants de la terre ... s'étonneront de voir cette bête qui ETAIT et qui N'EST PLUS. "

 

La bête qui ETAIT = l'empire romain qui disparaît pour céder la place au Saint Empire Romain, lequel a disparu pour devenir l'UE = la bête qui EST

On est donc passé de l'empire romain persécuteur de la religion, au St Empire Romain qui représente le règne du Christ, avec l'évangélisation du monde entier grâce aux missionnaires envoyés d'Europe, et maintenant, la civilisation chrétienne étant morte, elle cède la place à l'UE, résurgence démoniaque du vieil empire romain, c'est à dire au Nouvel Ordre Mondial ennemi de Dieu, anti-catholique.

 

Partie 3

A noter la date de création de l'UE telle qu'elle est actuellement dans toute sa perversité : le traité de Maastricht en 1993

Revenons aux "sept têtes" de Apocalypse 13:1 (la bête de Daniel, elle, n'avait pas 7 têtes, car il s'agissait de l'Empire Romain). En revanche, la bête de l'Apocalypse, celle de la fin des temps, si elle a également 10 cornes, a aussi 7 têtes.
Le F. Dimond démontre que cette bête des derniers jours est l'UE...


Apocalypse 17:9 et 10
"Les sept têtes sont les sept montagnes sur laquelle la femme est assise."
" Ce sont aussi sept rois..."

 

Les sept "montagnes" désignent évidemment Rome, et il y a aussi sept rois qui ont un lien avec les sept "montagnes", donc avec Rome.

Selon le F. Dimond, ces sept rois sont les papes : Pie XI, Pie XII, et les anti-papes : Jean XXIII, Jean-Paul 1er, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI.
En effet, un roi est un dirigeant. Or en 1929, par les Accords du Latran, le Vatican acquit le statut "d'état souverain", et ainsi le pape acquit celui de chef temporel de cet état, ce qui n'était pas le cas avant, où le pape ne détenait pas de pouvoir temporel, du moins depuis l'annexion du Vatican par l'Italie (1870).

La création de l'état du Vatican fut définie comme une "nouvelle création", et non comme la continuation d'avant 1870.

L'UE vit le jour durant le règne du 6ème roi, à savoir Jean-Paul II (1993)


Saint Jean déclare que la bête aux sept têtes et dix cornes doit arriver au moment pendant le règne du 6è roi. En effet, selon

Apocalypse 17:10
"Ce sont aussi sept rois, dont cinq sont morts, il en reste un, et l'autre n'est pas encore venu; et quand il sera venu, il doit demeurer peu."

Le F. Dimond essaie ensuite de se dépétrer de ce verset très difficile :

Apocalypse 17:11
"La bête qui était et qui n'est plus, est elle-même la huitième [tête], et est aussi une des sept, et elle va périr bientôt."

 

Selon lui, cela signifie que l'empire romain est en train de renaître sous une nouvelle forme. D'autre part, l'UE est la 8ème tête, le huitième roi de Rome, parce que l'état du Vatican est soumis à l'UE, tout comme les autres états de l'UE qui sont en réalité à la merci de l'UE.

Je trouve cette explication insuffisante, à tout le moins, pour éclairer le verset 11...


Partie 4

Apocalypse 17:12 et 13
" Les dix cornes que vous avez vues sont dix rois à qui le royaume n'a pas encore été donné; mais ils recevront comme rois la puissance pour une heure avec la bête."
" Ils ont tous un même dessein, et ils donneront à la bête leur force et leur puissance."

 

les dix cornes = les territoires de l'UE
Le F. Dimond commente en disant qu'en effet les états membres de l'UE n'ont pas de pouvoir réel, mais sont totalement assujettis à l'UE. Ils ont renoncé à toute souveraineté en faveur de la bête.

 

Apocalypse 17:16 et 17
" Les dix cornes que vous avez vues dans la bête sont ceux qui haïront la prostituée; ils la réduiront dans la dernière désolation, la dépouilleront, dévoreront ses chairs, et la feront périr par le feu."

" Car Dieu leur a mis dans le coeur d'exécuter ce qu'il lui plaît, qui est de donner leur royaume à la bête, jusqu'à ce que les paroles de Dieu soient accomplies."

Selon le F. Dimond, la grande prostituée n'est autre que le Vatican moderniste, et en effet, les cornes, c'est à dire les états de l'UE, haïssent le Vatican. Il suffit de voir comment la presse européenne traite le Vatican et le "pape", attaquant à tout propos la religion moderniste qu'elle croit être la religion catholique. Le but des états de l'UE est de détruire jusqu'au dernier vestige de catholicisme. Pour ce faire, ils attaquent le néo-catholicisme (dénonçant les scandales sexuels et autres détournement de fonds des prélats conciliaires) et promeuvent tout ce qui s'oppose au catholicisme en termes de morale (homosexualité, avortement, contraception, etc.) et en termes de religion (pseudo "débaptisation", "baptêmes" républicains, travail du dimanche, etc.)

Le F. Dimond fait ici une longue disgression pour signaler qu'Europe, dans la mythologie gréco-romaine, est représentée par une femme chevauchant une bête (un taureau, en réalité). Je vois peu d'intérêt dans ce parallèle, peut-être que cela ne peut surprendre qu'un américain, et nullement un européen habitué depuis sa prime jeunesse à étudier les mythologies de son continent.

Plus intéressante est sa remarque selon laquelle l'UE est comparable à Babel, qui construisit une tour pour atteindre le ciel...en se passant de Dieu.
L'architecture d'aspect volontairement inachevé du parlement européen rappelle furieusement le tableau de Brueghel :

L'empire de Babel...sans Dieu

et L'empire de l'UE...sans Dieu

 

........affiche dont la signification est encore plus claire, si c'est possible !
Remarquer au-dessus de la tour les étoiles à cinq branches ou pentagrammes inversés, symboles sataniques.

 

Partie 5

 

Apocalypse 13:3
" Et je vis une de ses têtes comme blessée à mort; mais cette blessure mortelle fut guérie, et toute la terre, en étant dans l'admiration, suivit la bête."

 

tête = roi = pape ou antipape
Le F. Dimond assimile ceci avec l'attentat contre Jean-Paul II le 13 mai 1981. Le fait que celui-ci survive fut considéré comme "miraculeux" par des foules entières. (le journal The Times titra même "Jean-Paul II superstar !" )
Ce "miracle" fut cause qu'il se proclama "le pape marial" et que devenant de plus en plus arrogant il se fit quasiment adorer par des centaines de milliers de catholiques complètement abusés.

Pour le F. Dimond, avec lequel je suis entièrement d'accord sur ce point, tout ceci fait partie de "la grande tromperie" (the great deception, dit-il) annoncée à Fatima et destinée à consommer l'apostasie du plus grand nombre. Cette mascarade permit en outre d'occulter totalement le véritable message de Notre-Dame, et d'en promouvoir un faux, totalement inventé. Cette mystification connaîtra son apogée par l'élaboration d'un faux troisième secret de Fatima, reprenant la fable de Jean-Paul II pape aimé de Marie, héros et saint persécuté, échappant à la mort grâce à la protection divine, etc. etc. Tout cela est tellement répugnant, que je ne peux détailler davantage.
Jean-Paul II est donc la bête qui se fait passer pour Dieu dans le temple même de Dieu.

Donc, cette tête = l'anti-pape Jean-Paul II.

La bête que le monde admire est ici très certainement la fausse Eglise apostate dont Jean-Paul II était le "pape"

La bête est donc pour Saint Jean, tantôt l'empire, tantôt l'empereur, c'est à dire tantôt la fausse Eglise, tantôt son faux pape..

Voici également trois versets qui s'appliquent parfaitement à Jean-Paul II :

Apocalypse 13:5, 6 et 7
"Et il lui fut donné une bouche qui se glorifiait insolemment, et qui blasphémait...
Elle ouvrit donc la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer son nom et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.
Il lui fut aussi donné le pouvoir de faire la guerre aux saints, et de les vaincre; et la puissance lui fut donnée sur les hommes de toute tribu, de tout peuple, de toute langue et de toute nation."

 

Le F. Dimond souligne ici que c'est le trait caractéristique de l'antéchrist de mettre l'homme à la place de Dieu comme fit Jean-Paul II tout au long de son règne. Après une disgression malheureuse et surtout des plus farfelue sur "la marque de la bête" qu'aurait prônée Jean-Paul II dans sa première encyclique "Redemtor hominis" (l'interprétation donnée par le F. Dimond est absurde car basée sur un contresens linguistique, lequel contresens n'existe que dans sa version anglophone, et nullement dans la version française, j'ai vérifié), le F. Dimond en vient à conclure que Jean Paul II EST l'antéchrist.

C'est ici évidemment que je ne puis être d'accord avec lui. Non certes que cet anti-pape n'en ait eu le vice et la perversité, car c'était réellement un apostat, et vraisemblablement un luciférien si on en croit les croix satanistes (tête en bas) qu'il ne cessait d'arborer publiquement, mais tout simplement parce que l'Antéchrist sera défait avec son compère le faux prophète par Notre-Seigneur Lui-même, comme il est écrit dans l'Apocalypse 19:19 et 20
"Et je vis la bête et les rois de la terre et leurs armées assemblées pour faire la guerre à Celui qui était sur le cheval blanc et à son armée.
Mais la bête fut prise et avec elle le faux prophète qui avait fait des prodiges en sa présence....et ces deux furent jetés tout vivants dans l'étang brûlant de feu et de soufre."

Or, que je sache, l'apostat Jean-Paul II est mort de sa "belle" mort, et s'il est peut-être maintenant plongé dans l'étang de feu et de soufre à cause de sa prostitution et des millions d'âmes qu'il aura damnées, ce n'est certes pas en accomplissement de ces deux versets.

Cet homme est à ranger avec les nombreux anti-christ qui firent l'histoire, comme les Néron, Robespierre, Hitler et autres Staline... mais il n'est pas L'Antéchrist de l'Apocalypse.

Il est intéressant de remarquer que le Père Emmanuel, dans son texte de 1885 (juillet) sur les derniers temps note ceci :

Or, tandis que saint Jean considérait cette Bête, il vit une des têtes comme frappée de mort ; puis la plaie mortelle fut guérie. Et toute la terre s’émerveilla après la Bête. Les interprètes voient là un des faux prodiges de l’Antéchrist ; un de ses principaux lieutenants, ou peut-être lui-même, paraîtra blessé grièvement, on le croira mort, quand soudain, par un artifice diabolique, il se dressera plein de vie. Cette imposture sera célébrée par tous les journaux, ce jour-là fort crédules ; et l’enthousiasme ira jusqu’au délire.

Evidemment, on ne peut guère s'empêcher de rapprocher ce paragraphe de ce qui arriva lorsque Wojtyla fut "victime" de la fameuse tentative d'assassinat...

 

Partie 6

 

Apocalypse 13:12 et 13
" Je vis encore s'élever de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles de l'agneau, mais elle parlait comme le dragon."
Et elle exerça toute la puissance de la première bête en sa présence, et elle fit que la terre et ceux qui l'habitent adorèrent la première bête, dont la plaie mortelle avait été guérie."

De nombreux commentateurs ont vu dans cette bête à deux cornes la représentation d'un faux chef religieux. Le F. Dimond applique cette parole à Benoît XVI, qui est comme un loup déguisé en agneau. Ratzinger était le bras droit direct de Jean-Paul II en tant que préfet de la "Congrégation pour la Doctrine de la Foi", et exécutait donc le pouvoir de la bête (Jean-Paul II) en sa présence.
Concernant le verset 13, on voit que Benoît XVI veut absolumentr canoniser Jean-Paul II : le verbe grec " proskuneo" serait ici à prendre non au sens premier du culte de latrie "adorer", mais au sens du culte de dulie c'est à dire "vénérer" (la Sainte Vierge, les saints, les anges). Le F. Dimond tient cette interprétation du verbe prokuneo du second concile de Nicée, en 787.

Apocalypse 13:14
" Elle
[la seconde bête] fit de grands prodiges, jusqu'à faire descendre le feu du ciel sur la terre devant les hommes."


image "apparue" dans un feu de camp en Pologne deux ans après la mort de Jean-Paul II.
Le fait en lui-même serait parfaitement ridicule si cette photo n'avait fait le tour du monde à l'instigation de la presse Vaticane !

Apocalypse 13:15
"Et elle séduisit ceux qui habitent sur la terre à cause des prodiges qu'elle eut le pouvoir de faire devant la bête, en disant à ceux qui habitent sur la terre, qu'ils dressassent une image à la bête..."

Le F. Dimond remarque que ceci s'appliquait également à la bête de Daniel, qui était l'empire romain, étant donné que l'empereur régnant faisant adorer comme un dieu son prédécesseur par les sujets de l'empire.

De même, Benoît XVI essaie de faire attribuer à Jean-Paul II de faux miracles (prétendues guérisons par exemple)

 

.Partie 7

L'anti-pape de Rome, nous dit le F. Dimond, est lié à l'Europe, car c'est lui qui lui intime sa direction spirituelle. Il not d'ailleurs que la contitution européenne ne fait pas mention une seule fois du nom de Dieu, alors que même celle des Etats Unis, rédigée par des francs-maçons, n'a pu se passer de Le mentionner.

Commentant le verset de l'Apocalypse où il est dit que la seconde bête aura le pouvoir de faire parler la première bête, le F. Dimond explique que par la "canonisation", voire même la seule "béatification" de l'anti-pape Jean-Paul II, Benoît XVI remettra sur le devant de la scène les enseignements apostats de ce dernier, et fera revivre sa doctrine antichristique dans le monde entier. Le fait est qu'il faut s'attendre à la publication de films, livres, collections de lettres, etc. autour de ce sinistre personnage, lors de sa "béatification" prochaine..

Selon le F. Dimond, le verset selon lequel ceux qui n'adoreront pas l'image de la bête seront mis à mort, est à prendre au sens figuré. En effet, cette mort serait le symbole du retranchement des vrais fidèles de la "communion" de la fausse Eglise Antichristique, et c'est ce à quoi on a assisté et à quoi on assiste encore, depuis les "excommunications" de Mgr Lefèbvre, jusqu'à la chasse actuelle aux sédévacantistes...
Un autre paramètre à prendre en compte dans cette optique est la haine que le monde voue aux catholiques, aux vrais catholiques. Les fidèles devenant une infime minorité, sont à la merci de toutes les persécutions non seulement des mondains, ce qui a toujours été, mais également des sectateurs de l'Antichrist, c'est à dire des "néo-catholiques".

 

Partie 8

Le F. Dimond commente le chapitre 13 de l'Apocalypse, versets 16 à 18, dans lequel il est question de la marque de la Bête, sans laquelle il sera impossible d'acheter ou de vendre, et cette marque est un nombre d'homme, 666.

Selon lui, la marque de la Bête est tout simplement l'argent, la monnaie de l'union européenne, parce qu'elle arbore sur chaque pièce et chaque billet le dessin de l'Europe, qui est...la Bête de Daniel 7:2 (cf partie 2 supra)
Cette analyse pour le moins originale rejoint celle du journaliste Pierre Jovanovic, qui affirme depuis plusieurs années que la marque de la Bête est tout simplement le système monétaire papier actuel !

Cela me semble extrêmement léger, je dois l'avouer...

Le F. Dimond ajoute que le fait de porter la marque de la Bête, c'est à dire dans son interprétation, d'utiliser le système monétaire européen, n'est évidemment pas un signe de damnation, mais seulement le fait de porter la marque ET d'adorer la Bête.

Parallèlement à cette signification matérielle, physique, il pointe du doigt une signification spirituelle à la marque de la Bête.
Il signale que la numérologie donne 666 comme total pour le nom de Benoît XVI en grec, langue dans laquelle l'Apocalypse est écrite. Assez extravaguant, mais pourquoi pas...

Partie 9

Le F. Dimond justifie son interprétation d'une marque spirituelle par la citation de l'Exode et du Deutéronome 11:18, dans lequel il est dit de porter "l'amour des Commandements de Dieu comme un sceau sur le front et sur la main"...ce que les pharisiens traduirent par les phylactères !!

De même, un nom était "écrit" sur le front de la Grande Prostituée de Babylone... qui décrivait ce qu'elle était.

Le F Dimond fait aussi l'analogie entre cette marque et la marque indélébile imprimée par les sacrements, en particulier le baptême, l'ordination, la confirmation. La Bête administre en effet des "sacrements" non-catholiques lors des rites non-catholiques fabriqués à Vatican2...

 

les parties 10 et 11 sont très faibles et pratiquement hors sujet, si bien que je les laisse de côté.

 

 

 
Commentaires divers et ajouts:  
 

 

Même si l'idée de base (Jean-Paul II = première bête et Benoît XVI = deuxième bête) paraît séduisante, il y a tout de même là-dedans un écueil de taille ! La première Bête est en effet sensée être l'Antéchrist, or Jean Paul II est mort, et bien mort...preuve qu'il n'était pas l'Antéchrist.
L'Antéchrist est d'ailleurs sensé régner 7 ans ou plus exactement 2 fois 3 ans et demi...Jean Paul II nous a infligé ses hérésies bien plus longtemps !

L'explication à tout ceci est peut-être dans la non-unicité de l'Antéchrist et de son faux prophète. En effet, tout le monde s'accorde à dire qu'il y a toujours eu ce qu'on appelle DES antichrists, par exemple Néron ou Staline. S'ils sont tous des copies atténuées, humaines, du véritable Antichrist des derniers temps, il est très-logique que plus on approche de cette fin, plus les copies ressemblent fidèlement à l'original encore à venir. Comme nombre de catholiques, j'ai toujours pensé que l'Antéchrist ou plus certainement le Faux Prophète serait un anti-pape. Si cela s'avère exact, il faut donc que ce soit le successeur de Ratzinger, le dernier pape selon la prophétie controversée de St Malachie.

Au sujet de chronologie, et en pensant à la "béatification" prochaine de l'apostat Karol Wojtila, Merle Noir me rappelle la prophétie suivante de Saint Anselme (archevêque et docteur de l'Église - 1033-1109) :

"Malheur à toi, ville aux 7 collines, lorsque la lettre K sera louée dans tes murs, alors ta chute approchera. Tu as irrité le Très Haut par tes blasphèmes, tu périras dans la défaite et dans le sang".

Et Merle Noir de souligner que la béatification ou la canonisation se fait toujours en utilisant le prénom....soit pour subito : Karol !

Remarquons également la date choisie pour cette "béatification", le 1er mai, qui est chez les lucifériens la fête de Valpurgis, où les satanistes se réunissent pour invoquer le démon...


Concernant la marque de la Bête, je suis très convaincue par les interprétations du Frère Dimond, qui recoupent celles de l'abbé Méramo, lui-même suivant l'analyse du P. Lacunza : "Il est dit que nul ne pourra acheter ni vendre s’il ne porte cette marque, montrant ainsi l’état lamentable de mépris, de dédain, de haine et d’abandon auquel se trouveront réduits ceux qui voudront conserver l’intégrité de leur foi. Cela montrera aussi combien terrible seront la tentation et extrême le danger devant lequel se trouveront ceux qui seront objet de ce mépris, de ces moqueries, haine et abandon en se voyant comme excommuniés et écartés de tout lien avec le reste du genre humain.",
P. Lacunza, in La Venue du Messie en Gloire et Majesté, cité par l'abbé Méramo.

 

Cette description proprement hallucinante d'actualité, sous la plume du Père Emmanuel, peut s'appliquer pareillement à tous les antipapes depuis Paul VI et ne saurait caractériser Jean-Paul II ou Benoît XVI :

« Tout porte à croire aussi que, pour se faire valoir, l’Antichrist mettra en place un arrangement entre toutes les fausses religions. Il se proclamera plein de respect pour la liberté des cultes, ce qui est une des maximes et un des mensonges de la bête révolutionnaire »
Père Emmanuel, in La Sainte Eglise

Et le Père Emmanuel de poursuivre ainsi : « Il (l’Antichrist) fera cesser le culte public et éteindra, dit Daniel, le sacrifice perpétuel. On ne pourra plus alors célébrer la sainte Messe, si ce n’est dans des cavernes et des lieux cachés. Les églises ne présenteront plus au regard que l’abomination de la désolation, à savoir l’image du monstre élevée sur les autels du Dieu véritable »

Ainsi que le fait brillamment remarquer l'abbé Méramo, que voyons-nous d'autre dans le néo-catholicisme, qui a renversé la Vraie Religion, en a chassé et villipendé les fidèles consacrés et laïques, pour remplacer le culte du Vrai Dieu par le culte de l'homme (qu'on se souvienne de la déclaration publique de Paul VI à l'issue du funeste "concile", le 7 décembre 1965 : "nous aussi nous avons le culte de l'homme"), qui a proclamé les "droits de l'homme" (sans Dieu) et l'égale dignité de tous les hommes (catholiques et sauvages confondus ! quelle monstruosité !)

Je cite l'abbé Méramo, très inspiré et décidément très inspirant, qui continue ainsi :

Lorsque, d’une manière générale, on parle de l’Antichrist, il est nécessaire d’en voir la double composante : civile et religieuse. Car l’accent est plus souvent mis sur l’ordre politique que sur l’ordre ecclésiastique, ou sacerdotal. On ne regarde qu’une des deux bêtes apocalyptiques. Or elles forment à elles deux l’Antichrist total et complet. La pire étant celle qui porte un nom spécifique : le pseudo prophète, l’Antichrist ecclésiastique.

A cet égard le P. Castellani nous fournit un premier indice « L’Antichrist sera donc un Empire universel laïc, uni à une Nouvelle Religion Hérétique, tous deux incarnés en un seul homme, peut être deux, le tyran et le pseudo prophète »
in Le Christ revient-il ou non ?

A moins de vivre dans un terrier de blaireau à longueur d'année, qui ne verrait que c'est ce qui est en marche, que dis-je, plus qu'en marche : en quasi aboutissement ? Cette religion universelle, poussée à toute vapeur par les derniers locataires à titre gratuit du Vatican, elle est à notre porte : Ratzinger ne va-t-il pas renouveller en octobre 2011 les abominations d'Assise perpétrées par Jean-Paul II en octobre 1986 ?
Quant à l'empire universel, actuellement plutôt appelé "gouvernance" ou gouvernement mondial, est-il besoin de rappeler le concert unanime de nos pantins de gouvernants, dociles marionnettes dans les mains des francs-maçons lucifériens ?

Au cas où il serait besoin de préciser, l'abbé Méramo enfonce son clou en citant le Père Alcaniz :

« L’Antichrist se composera de deux entités. La première est la Bête à 10 cornes qui sera un empire mondial, divisé en nombreuses nationalités, que sont les doigts des pieds de la statue de Daniel et des rois de la terre, si souvent répétés dans la bible. Ils sont commandés par un homme aux qualités extraordinaires. En plus de cette entité politique formidable, l’Antichrist sera une autre entité, de type religieux, appelée par l’Apocalypse la Bête en forme d’agneau, régentée par un homme, appelé le pseudo prophète. Cette entité religieuse sera bien pire que l’entité politique car celle-ci sortira de la mer, qui est le monde alors que la religieuse sortira de l’Abîme, qui est l’enfer ».

« Cet Antichrist composé apparaît aussi au chapitre 17 de l’Apocalypse sous forme d’une grande prostituée vêtue de rouge et chevauchant la Bête à 10 cornes, de couleur rouge elle aussi »

« Une figure incluant les deux éléments : politique et religieux et constituant l’Antichrist est celle du chapitre 17 de l’Apocalypse : une bête à 10 cornes, qui est l’empire mondial, si souvent répété, empire politique formé de nombreuses nationalités subordonnées. (…)
Chevauchant la bête rouge s’avance une prostituée vêtue de rouge. L’élément religieux de l’Antichrist sera une entité religieuse qui adoptera les tendances de l’empire politique, se prostituant c’est à dire abandonnant ses fins spirituelles et se faisant l’esclave du pouvoir terrestre, parce qu’il la soutiendra »

« L’élément ecclésiastique de l’Antichrist abandonnera les enseignements spirituels de la religion et de la morale pour offrir des choses d’ordre terrestre ; et cela dans le but d’attirer à lui le monde devenu matérialiste. Insensée et lamentable erreur !

« On voit donc que l’Antichrist ecclésiastique tentera de faire perdre la raison au peuples avec une ivresse d’amour, mais d’un amour d’immondice et de fornication. Un amour impur dérobé à Dieu. Il est de ce type l’amour du progressisme, du culturisme, de l’humanisme actuels et l’amour du prochain pour lui-même et sans Dieu, propre au marxisme soviétique »

Père Alcaniz, in Les Derniers Temps

 

Continuons avec le Père Emmanuel, dont le don de prophétie est réellement sidérant, si on considère l'époque où il écrivit ceci :

« Il paraît très vraisemblable que l’Antéchrist, entraînera avec lui, afin de s’élever, tous les partisans des fausses religions. Il se proclamera plein de respect pour la liberté des cultes, ce qui est une des maximes et un des mensonges de la bête révolutionnaire »

« Il apparaît clair, après lecture de ce qui précède, que l’Antichrist se présentera au monde comme la figure type, le modèle le plus achevé de ces faux prophètes qui fanatisent les foules et les entraînent vers tous les excès, sous prétexte d’une réforme religieuse ».

« Cet événement sera le début d’une crise terrible pour l’Eglise de Dieu »

Car « Il fera cesser le culte public ; il fera disparaître le sacrifice perpétuel, dit Daniel. Il ne sera plus possible de célébrer la sainte Messe, si ce n’est dans des cavernes et des lieux cachés. Les églises seront profanées et ne présenteront à la vue que l’abomination de la désolation, à savoir l’image du monstre élevée sur les autels du vrai Dieu (…). C’est alors que se fera sentir la main de Dieu ».

Père Emmanuel, in La Sainte Eglise

 

Je reviens à l'abbé Méramo qui tire de tout ceci cette conclusion saisissante

Il est bien évident que la grande crise finale, ultime, apocalyptique, ne peut connaître ni solution humaine ni retour en arrière. Tout au contraire elle est conforme à la loi métaphysico-historique de l’accélération du mal à mesure que s’approche sa fin.
Il s’agit d’un drame théologico-religieux et surnaturel.

Nous nous trouvons aujourd’hui face à cette perspective apocalyptique. Les signes sont évidents, auxquels s’ajoutent deux siècles d’avertissements mariaux et ceux de papes tels que : Pie IX, saint Pie X et Pie XII.

Dans ce sens ce que déclare Josef Pieper est tout à fait certain « L’ennemi du monde sera l’Eglise » in La Fin du Temps.
Il est clair qu'il est question de l’Eglise réduite à un petit troupeau dispersé de par le monde et non de la fausse église mise au goût du jour selon le goût du monde, c’est à dire la Nouvelle Eglise post conciliaire oecuménique, qui englobe toutes les religions, sans dogme qui divise et perturbe la fausse paix universelle dans la convivialité de la sacro-sainte démocratie, ou, comme la définirait Nicolas Davila (écrivain catholique espagnol) la "religion anthropothéiste".

Que les pro-ralliement de la FSSPX continuent donc d'anathémiser les anti-ralliement, que les sédévacantistes et les non-sédévacantistes poursuivent donc leur bataille de polochons (et je ne parle pas des stricts qui excommunient les guérardiens ou vice-versa, crainte peut-être de tomber dans des finesses réservées au microscope électronique à balayage)... que tout ce beau monde poursuive donc sa querelle de clocher pendant que la fin des temps se déroule sous nos yeux et que les âmes se perdent, osé-je le dire ? par millions. C'est tout à fait intelligent, tout à fait approprié, tout à fait catholique comme comportement.
Accessoirement, je leur signale que le monde roule à sa perte en ferrari, vautré dans le péché mortel et abusé par toutes les invraisemblables sornettes braillées un peu partout (1), et que l'Ennemi veille, lui, et dirige ses pions humains avec efficacité. Si le sel s'affadit...

Certains s'accrochent à l'idée d'une future restauration de la France (et pourquoi la seule France ? on se le demande, d'ailleurs elle est appelée à disparaître prochainement) qui arriverait simultanément avec celle du siège papal. Ils parlent de "grand monarque" et de "grand pontife"...on aimerait qu'ils aient raison, mais on voit mal comment cela se pourrait, ni quel appui ils pourraient donner à leur thèse, hormis quelques révélations privées. Est-il besoin de rappeler que les révélations privées ne sont pas "de foi" et qu'absolument rien n'oblige à les croire en conscience ? Tel prêtre qui en était presque il y a deux semaines à agresser en sermon ceux de ses paroissiens qui ne croyaient pas en ladite prophétie du "grand monarque etc." illustre ainsi un peu tristement sa méconnaissance de la nature des révélations privées et/ou son peu d'estime pour le libre-arbitre desdits fidèles....mais passons.

Même Fatima ne saurait emporter une adhésion sans discernement, car enfin, qui se préoccupe de justifier cette petite phrase : "au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi"...nul besoin d'être grand clerc pour voir que l'affirmation est archi-fausse, je pense.

Que dire de ceux qui nient que les dires et actes de Jean-Paul II ou Benoît XVI soient hérétiques ? on ne peut rien en dire et on reste sans comprendre un tel aveuglement, tant la chose est factuelle.

La seule conduite à tenir pour les derniers catholiques (bientôt nous nous connaîtrons d'ailleurs tous par nos noms, vu le train où cela va), est de résister vaille que vaille, toujours et partout. Fréquenter le moins possible les mécréants, et a fortiori les apostats, sauf en vue de les ramener au bercail...mais notre propre sauvegarde spirituelle passe avant cela même.

Je suis persuadée, chaque jour davantage, qu'il est impératif de nous protéger, de nous retrancher du monde du mieux que nous pouvons, de nous séparer le plus possible de tout ce qui fait ce monde : ses divertissements (télé, sports, spectacles etc.), ses moteurs (orgueil, ragots, gloriole, argent bien sûr), toutes ses modes. Il faut maintenant viser au plus simple, même si j'imagine que c'est plus facile pour un célibataire ou un couple sans enfant que pour une famille : fuir la ville pour la campagne, fuir le bruit, la vie artificielle, etc.

Qui ne verrait que lorsque les châtiments du Ciel arriveront, (et ils arriveront certainement de notre vivant, ne nous y trompons pas), et lorsque la guerre civile ravagera nos pays, la seule survie possible sera pour ceux qui seront à la campagne, muni d'un petit coin de potager, de quelques volailles, etc.

C'est donc maintenant ou jamais...il nous arrivera ce que la Providence voudra pour nous, mais au moins aurons-nous fait notre possible selon la sage maxime "aide-toi et le Ciel t'aidera !"

J'ai tout dit pour aujourd'hui, dans un edito déjà assez long et peut-être assez décousu, j'en demande pardon au lecteur... peut-être y-aura-t-il une suite si Dieu me prête vie, qu'il vous garde bien, en attendant, cher lecteur.

 

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(1) : un jour j'en ferai peut-être une liste, pour me détendre un peu et le lecteur, avec en vrac les E.T sont parmi nous - brr les affreux lézards -, les pôles magnétiques terrestres vont s'inverser, ou encore la planète Nibiru va nous percuter...ouille ! c'est vrai que cela peut être douloureux...mais toujours moins que l'enfer.