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Ras le bol du "da Vinci code" !!!
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Faisant quelques recherches sur le net au sujet du Carême qui vient de commencer, je me suis rapidement aperçue que je tombais sans arrêt sur des articles relatifs au "da Vinci code" et à l'Opus Dei.

Depuis des mois, en fait, chaque fois que vous effectuez n'importe quelle recherche sur le thème religieux, au bout de deux minutes vous êtes ensevelis sous des avalanches d'imbécillités concernant cette immondice de livre (et de film), ainsi que l'Opus Dei, par la même occasion.

On pourrait penser que cette ordure blasphématoire aurait fait couler beaucoup d'encre chez les athées et les divers apôtres de la "laïcité" (entendez : l'apostasie) en raison des épouvantables assertions qui y sont présentées et sur lesquelles je ne dirai rien. Si le lecteur ignore quel est le thème de ce livre et du film qui en a été tiré, il peut facilement trouver un résumé de la chose sur internet ou ailleurs, mais mieux vaut les ignorer : à une époque meilleure que celle où nous vivons (ou plutôt survivons), ces deux "oeuvres d'art" eussent été d'entrée de jeu mises à l'Index...

On pourrait penser, dis-je, que les mécréants et les haineux allaient s'en prendre à Notre Seigneur et à la Sainte Vierge pour essayer de les blasphémer en choeur, selon leur habitude...Eh bien non, pas du tout !  Ces dégénérés de l'esprit n'ont vu qu'une chose dans tout le livre comme dans tout le film : il y a un homme, un moine apparemment (?), qui pratique des mortifications corporelles ! C'est un assassin qui a tué pas mal de monde, semble-t-il, et ce cinglé se punit lui-même à coups de discipline et en portant une espèce de cilice à pointes.

Là où cela devient vraiment "drôle", c'est que ce n'est pas le fait qu'un religieux soit un assassin qui effare les gens, ni le fait qu'il se punisse pour des crimes qu'il ne se repent pas d'avoir commis puisqu'il poursuit son "boulot", à ce que j'ai lu, non ! Ce qui les stupéfie, ce qui les scandalise, c'est qu'il se fasse souffrir volontairement !

Mais où sommes-nous donc tombés ? Chez les extraterrestres ?

Nous sommes à une époque où tout le monde parle de tout, forcément à tort et à travers. Au journal télévisé, on demande à  la bouchère du quartier de s'exprimer sur la politique internationale...Il n'est donc pas tellement surprenant qu'on y entende aussi, de la part de mécréants qui seraient incapables de vous réciter seulement les trois premiers commandements, des avis "autorisés" sur la religion catholique.

C'est donc cela qui commence à m'exaspérer sérieusement.

Nos misérables contemporains sont tellement ennemis de Dieu et de toute douleur, si petite soit-elle, qu'ils ne supportent viscéralement pas d'apprendre que des mortifications corporelles se pratiquent chez les catholiques.

Comme le péché rend idiot, ces athées et bien-pensants apostats de tous poils s'imaginent que seul l'Opus Dei pratique ces choses...Donc, ils s'acharnent sur lui ! A les lire, on se tord de rire en apprenant que l'Opus Dei est une structure "ultra conservatrice" (sic), voire même "intégriste" (re-sic)...alors que tout véritable traditionaliste sait parfaitement que sous une apparence quelque peu conservatrice, il est vrai, ce mouvement est en fait archi-moderniste, pro vatican II, et tout acquis aux idées hérétiques issues du "conciliabule"...

Comme l'adversaire n'en est pas à une contradiction interne près, je trouve particulièrement plaisant que nos contemporains jettent les hauts cris à l'idée qu'un catholique puisse se donner quelques coups de discipline ou porter une ceinture munie de piquants quelques heures chaque jour, alors que par ailleurs ils sont capables de n'importe quel sacrifice pour leur propre dieu, c'est à dire leur corps !
Quel lamentable spectacle de les voir courir comme des dératés, jusqu'à en crever presque, par tous les temps et à n'importe quelle heure, sous prétexte que le jogging serait bon pour la santé !! Et les pédaleurs, en particulier ceux du dimanche, qui pratiquent le vélo comme une religion et qui repoussent les limites de la souffrance ? On les voit vissés sur leur instrument de torture, décharnés, les nerfs et les muscles prêts à percer leur peau désséchée, gravir sous la pluie, la grêle ou la neige, des côtes insensées à 7 heures du matin ! Et qu'est-ce que cela leur apporte ? De l'auto satisfaction ? une misérable gloriole à deux sous ?
Quelle tristesse !

On peut également citer le cas des femmes qui s'épuisent dans des "régimes" amaigrissants complètement fous, certaines allant jusqu'à mourir de faim, littéralement, et aussi le cas de celles qui n'hésitent pas à mettre leur vie en danger en subissant des dizaines d'opérations "esthétiques" sous anesthésie générale, s'exposant ainsi à souffrir ensuite pendant des semaines des séquelles du découpage de viande qu'elles se sont fait subir à elles-mêmes !

En observant tout cela, qui oserait encore dire que les cinglés, ce sont les catholiques ?

Nous nous infligeons des souffrances somme toute très modérées (je ne sache pas que se flageller avec des cordelettes à noeuds pendant la durée d'un Miserere ait jamais mis qui que ce soit en sang, ni qu'un cilice dans le genre de celui que dénoncent les hurleurs en question puisse arracher la peau de quiconque). Et nous le faisons par amour pour Dieu, sous le strict contrôle de nos confesseurs. Les fous du vélo, de la course ou des régimes peuvent-ils en dire autant ?

La société actuelle, qui est plutôt une "dissociété", vit dans la plus complète absurdité. C'est ainsi qu'on peut voir des mécréants juger et condamner des catholiques, des athées avérés oser donner leur "opinion" (!) sur la Religion, des adorateurs de leur corps et de la souffrance vaine conspuer la souffrance amoureuse des Chrétiens, des "amis de la liberté" proposer de légiférer pour interner en psychiatrie ceux qui auraient le culot d'aimer Dieu au mépris de leur propre corps.

 
   
 

Tout va donc très bien. C'est la fin, espérons-le...