FSSPX : Le véritable enjeu du "bras de fer" entre Mgr Fellay et le clan Tanoüarn-Laguérie-Célier-Héry

L'offensive de la hiérarchie parallèle du clan Benoüarn contre les autorités de la Fraternité

 

En collaboration avec l'abbé Célier-Sernine-Lupin, l'abbé de Tanoüarn a mené depuis l'échec des accords de la FSSPX avec Rome en 2000, mais surtout de façon très visible depuis octobre 2003, date de la publication du pamphlet La Paille et le Sycomore par l'abbé Célier et avec le soutien des médias parisiens (les revues, journaux et Radio Courtoisie), l'offensive contre les anti-libéraux catholiques en attaquant la dénonciation par Etienne Couvert et par Jean Vaquié de la gnose, de l'ésotérisme et des milieux de la Nouvelle Droite (qui en sont imprégnés).

En février 2004, l'abbé de Tanoüarn a manifesté publiquement son admiration pour le gourou de la Nouvelle Droite (païenne), Alain de Benoist, fondateur du GRECE, dans une lettre du livre Liber amicorum paru à l'initiative des amis du philosophe anti-chrétien pour ses 60 ans. Cette admiration publique du responsable du Symposium sur Vatican II de la FSSPX au responsable de la revue Eléments, lui a d'ailleurs attiré le surnom d'"abbé de Benoüarn". La revue Certitudes est d'ailleurs devenue, comme l'ont montré les différentes analyses philosophiques et théologiques, une revue naturaliste et moderniste qui s'intègre bien dans la mouvance des publications de la Nouvelle Droite et des milieux liés à l'ésotérisme et à la gnose.

En mars 2004, au colloque de Civitas à Paris, de concert avec l'abbé Héry, l'abbé de Tanoüarn a développé une fausse dialectique au sein des catholiques, contre les "intégristes", attaquant ainsi les catholiques anti-libéraux et ruinant le travail de Mgr Lefebvre. Les abbés de Tanoüarn et Héry ont ainsi la triste paternité de l'invention de l'étiquette d'"intégriste" au sein de la Tradition pour dénoncer les "théocrates", en réalité ceux qui attendent le Règne du Sacré-Coeur et l'accomplissement de la mission posthume de sainte Jeanne d'Arc. Exhumant une sombre affaire de carlisme espagnol autour de Ramon Nocedal, à partir de sources puisées dans l'oeuvre d'Emile Poulat, et déformant les positions des papes tels que saint Pie X pour leur faire cautionner en 2004 ce qu'ils condamnaient en 1907, ils se livrent ainsi à une manoeuvre profondément malhonnête et tout à fait anti-catholique. Les basses oeuvres de la falsification ne leur répugnent pas, comme elle n'a pas répugné à Jansénius.

De même, le faussaire Paul Sernine (abbé Célier) s'est encore illustré en février 2004, en trafiquant à son avantage dans le catalogue Clovis de la maison d'édition qu'il dirige, les citations des recensions adverses de son pamphlet sur les Cahiers Barruel. Son texte malhonnête sur la gnose, qu'il avait déjà publié sous son nom de Grégoire Célier en 1993, aux Editions Gricha (ayant pour devise "la nuit tous les chats sont gris"), était connu des spécialistes qui connaissaient son parcours à Châteauroux, ainsi que l'influence qu'exerça sur lui Yves Chiron déjà familier des milieux ésotériques et des publications dans les revues licencieuses (rubriques "Lectures d'Eros" dans Rébis). L'abbé Célier s'était auparavant fait connaître en 1991 par son ouvrage de philosophie "Le Dieu mortel", texte qui fit alors l'objet d'analyses destructives du Sel de la terre. Son texte, apparemment repris de son cours de philosophie à Châteauroux, fut reconnu comme un ouvrage médiocre et naturaliste. La dernière analyse du Sel de la terre ("les vins gâtés tirés du cellier de la philosophie naturaliste") basée sur des arguments tirés du cardinal Pie, et qui devait achever de discréditer l'abbé Célier dans le domaine de la philosophie, ne parut pas, suite à une intervention de Mgr Williamson. Ce fut une faiblesse de l'autorité préférant couvrir le scandale. Bien au contraire, cet abbé très suspect et visiblement très en phase avec la pensée du gnostique Borella (dont les hérésies ont été démontées de façon irréfutable par l'abbé Meramo), devait même connaître une promotion et devenir le directeur de Clovis et de la revue du District de France, Fideliter.

L'abbé Célier, écrivant dans la revue Certitudes de l'abbé de Tanoüarn, sous le pseudonyme de Paul Sernine (anagramme d'Arsène Lupin, référence à Rennes-le-Château qui n'est pas inconnue d'Emile Poulat, ni des loges rose-croix de la FM, à en croire sa conférence en 1995 à Politica Hermetica), s'est ainsi affirmé depuis plus de 13 ans comme un ennemi objectif de la Foi catholique et du combat anti-libéral. Il connaît la vérité, il a attaqué par ses écrits ceux qui défendent la vérité, et n'a jamais fait connaître, dans le poste d'éditeur qui est le sien, les bons auteurs anti-libéraux qui auraient pu former la nouvelle génération de la Tradition.

L'abbé Célier adopte aujourd'hui un profil bas dans l'offensive de Benoüarn, mais il fait partie de la même équipe. En attendant, il s'occupe à éponger les dettes de Clovis, qui ne paie plus ses fournisseurs. Visiblement sa gestion de Fideliter et de Clovis ne réussit pas à la Fraternité. La revue Fideliter suscite la défiance de nombre de fidèles qui ont dû constater son absence de contenu.

La conséquence du verrouillage des éditions de la Fraternité par l'abbé Célier, a été de détourner la jeune génération des auteurs anti-libéraux et de diffuser des erreurs contre eux, ou d'occuper les esprits avec une nourriture intellectuelle et spirituelle sans consistance suffisante dans le combat de l'Eglise aujourd'hui contre la nouvelle religion et la Secte Conciliaire. La grille amis-ennemis a été inversée. La solution, le Règne du Sacré-Coeur et de son Lieutenant, n'est jamais enseignée mais systématiquement écartée au profit de la "saine laïcité".

Le même mois de mars 2004, profitant d'une venue de Mgr Fellay à Paris, et devant une salle comble à la Mutualité, l'abbé de Tanoüarn a affiché dans son exposé ses goûts pour Nietzsche, phare de la pensée de la Nouvelle Droite et dont l'abbé Laguérie fait une lecture régulière.

En mai dans le numéro 14 de sa revue Certitudes, l'abbé de Tanoüarn a interviewé Emile Poulat, ancien prêtre réduit à l'état laïc, aujourd'hui universitaire influent du milieu concilaire et des intellectuels de la revue Communio et, ce qui est moins connu, très lié aux milieux ésotéristes de la revue Politica Hermetica et de ses colloques. Puis sous son pseudonyme de Joël Prieur, le doyen de philosophie de l'Institut Universitaire Saint-Pie X a fait l'apologie de la laïcité de Poulat, c'est-à-dire de la liberté religieuse de Vatican II, ce qui détruit la doctrine du règne social et politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et va à l'encontre du combat de Mgr Lefebvre. Prise de position très étonnante de la part du responsable du Symposium sur Vatican II qu'il organise sous l'autorité de la Fraternité afin d'analyser les erreurs du concile. Homme d'une double vie, ou agent masqué, l'abbé de Benoüarn, reprend la figure (mais qui elle était respectable) de Pénélope, qui défaisait la nuit, ce qu'elle tissait le jour. A ceci près que le retour providentiel qu'attend cet homme-là est celui qui le ramènera au bercail conciliaire, qu'il n'a du reste jamais complètement quitté, s'étant déjà fait connaître à Ecône, au point d'en être renvoyé temporairement, pour son soutien à la liberté religieuse de Vatican II. De la part d'un maurrassien, on ne sera pas surpris.

En août 2003 a lieu le colloque du MEC (Mouvement des Etudiants du Chardonnet) piloté indirectement par l'abbé de Tanoüarn et reprenant les thèmes du printemps (intégrisme, laïcité). Cette Université d'été a finalement connu un échec cuisant, seuls 20 jeunes y ont participé, malgré un recrutement national. Une réfutation du discours de la laïcité de la revue Certitudes a paru en juillet sous la plume d'Arnaud de Lassus. Le responsable de l'AFS a montré de façon irréfutable le soutien apporté par cette revue et le fameux Joël Prieur-Benoüarn, à la laïcité de 1905, ce qui signifie le ralliement à la doctrine conciliaire de Dignitatis Humanae sur la liberté religieuse. Au passage, l'abbé de Tanoüarn déforme un texte de Pie XII (la "saine laïcité") pour faire adopter cette doctrine maçonnique qui sonne le glas du règne politique et social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, règne dont les papes et Notre-Seigneur lui-même ont encouragé à attendre le triomphe ("Je règnerai malgré mes ennemis", NSJC à Paray-le-Monial en 1689, puis texte de saint Pie X sur le relèvement de la France).

Au fil de la diffusion des écrits et discours précédents des abbés de Taonüarn, Célier et Héry, tous ces textes ont fait l'objet de réfutations vigoureuses et démonstratives de la part d'Avrillé (Sel de la terre), de DPF (Lecture et Tradition), d'Arnaud de Lassus (AFS), et de nombreux autres contributeurs. Les lettres de protestations à l'abbé de Cacqueray se sont accumulées sur son bureau, ainsi qu'à Menzingen auprès de Mgr Fellay. Mais ce dernier (mal conseillé par l'abbé Schimdtberger?) n'a pas semblé comprendre le sens de la manoeuvre du réseau de ces abbés sous influence, et qui n'est autre que le réseau Aulagnier. L'abbé Aulagnier parti, ses créatures ont continué son oeuvre de sape et d'influence. Mgr Tissier de Mallerais est intervenu en avril 2004 dans une correspondance auprès d'E.Couvert pour désavouer l'abbé Célier et son attaque malhonnête de La Paille et le Sycomore.

En juin 2004 est devenue publique la mauvaise gestion des séminaristes d'Ecône par l'abbé de Jorna, ce qui a fourni un prétexte facile et populaire aux abbés séditieux de la hiérarchie parallèle pour attaquer leurs supérieurs et commencer à légitimer leur offensive contre ces derniers. Cette affaire du séminaire mériterait une analyse plus approfondie, mais ne constitue pas le nœud de cette affaire, elle fournit au contraire une diversion que le clan Benoüarn-Célier-Laguérie cherche à exploiter.

Depuis des mois, l'abbé Laguérie a géré à Bordeaux la prise de possession de l'église Saint-Eloi en politique plus qu'en prêtre, et ce combat lui a fourni une vitrine médiatique. Pour tout résultat, il a placé en juin 2004 la Fraternité dans une situation de dépendance vis-à-vis de l'"évêque" de Bordeaux. Il semble que l'"évêque" conciliaire l'apprécie peu. A tel point que lors de sa rencontre avec l'abbé de Cacqueray en juin 2004, l'"archevêque" de Bordeaux aurait déclaré ne plus vouloir traiter qu'avec ce dernier. Et assurant l'abbé de Cacqueray de la conservation de Saint-Eloi, il est permis de penser qu'il a posé comme condition le départ de l'abbé Laguérie.

Peut-être pressé par cette mutation qui approchait, on ne sait, toujours est-il qu'en juillet 2004 l'abbé Laguérie attaque l'abbé de Jorna pour sa gestion du séminaire, en envoyant ses analyses à 45 prêtres de la Fraternité. Il monte aussi en chaire à Saint-Nicolas un dimanche de juillet à l'occasion de ses 25 ans de sacerdoce et effectue une sorte de réquisitoire voilé contre l'actuelle gestion des vocations.

Mgr Fellay sanctionne l'abbé Laguérie en le nommant à Mexico en début août 2004. L'abbé Laguérie refuse.Haut de page

Le 15 août 2004, JPII est à Lourdes et rencontre les évêques de France et le Président de la Conférence épiscopale, Mgr Ricard, qui se trouve être aussi l'archevêque de Bordeaux. La semaine suivante, le même Mgr Ricard assiste aussi au Baroux aux ordinations, où se trouve également l'abbé Aulagnier, parent du Cardinal Tauran.

L'abbé de Cacqueray intervient alors à Bordeaux devant les fidèles de Saint-Eloi le dimanche 22 août pour demander à l'abbé Laguérie d'obéir aux ordres et de partir. L'abbé Laguérie (qui s'octroie pompeusement le titre de doyen d'Aquitaine) refuse et organise la résistance avec l'abbé Héry (spécialiste de l'"intégrisme" selon Tanoüarn) et l'abbé Guelfucci (spécialiste de droit canon), en invoquant le droit canon appliqué à la Fraternité. Pendant que l'abbé Héry se saisit du micro la messe à peine terminée, et commente le tract séditieux que des laïcs distribue à la sortie, l'abbé de Cacqueray bafoué s'en va.

L'abbé de Cacqueray a été suivi et enregistré par le clan Benoüarn-Laguérie à Bordeaux. Le mercredi 25 août, l'hebdomadaire Minute publie un article pour relater dans le détail l'évènement. Le "doyen d'Aquitaine" y apparaît comme une victime, l'abbé de Cacqueray comme un pantin sans autorité, et Mgr Fellay comme un tyran calculateur préparant sa réélection en 2006. Cet article n'est sans doute pas l'écrit d'un laïc. Il montre clairement que les mutins visent la tête de la Fraternité.
L'article en question est titré: "LA SUCCESSION DE MGR LEFEBVRE EN JEU: Du rififi chez les cathos tradi -- De notre envoyée spéciale Céline Pascot : L' abbé Philippe Laguérie, curé de Saint- Eloi, à Bordeaux, a été sanctionné. Le supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X veut l'envoyer au Mexique. Motif: «acte de subversion». Un mobile qui pourrait bien cacher le véritable enjeu: la succession de Mgr Bernard Fellay à la tête de la Fraternité en 2006". Des copies de cet article sont aussitôt adressés aux Prieurés de la FSSPX.

Ce 25 août, en la fête du Roi Saint Louis, L'abbé de Tanoüarn est descendu de son Sycomore, où l'abbé Célier reste encore tapi.

Rappelons en effet que l'hebdomadaire Minute a pour directeur Jean-Marie Molitor, dont l'épouse, Dominique Molitor, est secrétaire de rédaction de la Nouvelle Revue Certitudes et de Pacte, revues dirigées par l'abbé de Tanoüarn. A l'époque de l'association 496, il y a quatre ans, Jean-Marie Molitor maintenait et mettait à jour l'ancien site internet de l'abbé de Tanoüarn. Haut de page

Dans le même numéro de Minute du 25 août 2004, l'abbé de Tanoüarn rédige, toujours sous son pseudonyme de Joël Prieur, le même que celui de Certitudes, une recension d'un ouvrage à caractère érotique. L'abbé de Tanoüarn partage ainsi avec Yves Chiron le goût des recensions érotiques. On ne fréquente pas impunément les disciples pansexualistes de la Nouvelle Droite. Jusqu'au 25 août l'abbé Laguérie s'est mutiné seul et en public, et depuis l'article de Minute, l'abbé de Benoüarn commence à sortir du bois, ou plutôt à descendre du sycomore où reste son compère Célier, pour attaquer ses propres supérieurs.

Masquée à Minute, sa position est ainsi publiquement devenue Mutine. L'abbé de Tanoüarn serait-il sous l'influence de son compère, amateur d'anagramme, l'abbé Grégoire Célier ?

Le 27 août, l'affaire connaît un écho national: Le Figaro annonce la menace d'exclusion de la Fraternité par Mgr Fellay des abbés Laguérie, de Tanoüarn et Héry. On attend désormais l'attaque du Monde, qui se réserve sans doute de publier un grand article (destiné bien sûr à être repris aussitôt par toute la grande presse et les médias) au moment jugé opportun lors des développements prochains de cette affaire?

Après une période de plusieurs années d'attaques des amis et d'enseignement de l'erreur (Sernine-Célier, Intégrisme, Laïcité) dans les revues et colloques officiels de la Fraternité, et devant l'inaction prolongée de l'abbé de Cacqueray et son absence de sanctions, le clan de Benoüarn-Célier vient de passer à l'offensive pour déstabiliser la Fraternité en prenant les fidèles à témoin.

Ces abbés ont inversé la grille amis-ennemis de l'Eglise catholique et enseigné l'erreur, tout en accumulant les scandales et les procédés malhonnêtes et peu scrupuleux. Hommes de double vie, ils attendaient leur heure. Rattrapés par la dénonciation pour les abbés Célier, Héry et Tanoüarn et par la menace de mutation pour l'abbé Laguérie, leur heure a rencontré celle de l'Eglise concilaire qui veut en finir et accélérer le ralliement de la Fraternité avant que n'intervienne le nouveau pontificat.

Ces abbés (Laguérie, Célier, Héry, Tanoüarn) sont les créatures de l'abbé Aulagnier à qui ils doivent leur carrière depuis qu'il fut supérieur du Dictrict de France.
Actuellement ce dernier est exclu de la Fraternité et désoeuvré, mais n'a sans doute pas renoncé à la mître dont on lui prête l'ambition. Il va devenir intéressant d'observer son comportement dans les prochaines semaines. Prépare-t-il déjà un "Campos à la française"? Le clan Benoüarn a gardé ses liens avec lui. Ils partagent les mêmes vues sur les pourparlers avec Rome. Pour illustration de leurs liens souterrains qui perdurent, notons simplement que les abbés Aulagnier et de Tanoüarn partagent les même listes de diffusion sur Internet.Haut de page

Du reste après lecture attentive de l'article de Minute, l'on ne peut d'ailleurs s'empêcher de se poser la question suivante: le clan Tanoüarn-Célier-Héry-Laguérie ne cherche-t-il pas à venger l'abbé Aulagnier et même à imposer ce dernier en remplacement de Mgr Fellay? Pour qui connaît les personnages, cela n'aurait rien d'étonnant.

La Rome conciliaire va-t-elle utiliser l'abbé Aulagnier comme "futur évêque du dehors" de la Fraternité afin de susciter une scission au sein de la Fraternité ? A moins que les abbés modernistes et manipulateurs (Célier, Tanoüarn, Héry, Laguérie) ne réussissent leur action de déstabilisation au sein de la Fraternité et ne parviennent à empêcher leur exclusion par Mgr Fellay?

Ne serait-ce pas en fait rien moins qu'un Campos à la française qui serait en train de se préparer pour rallier la Fraternité Saint-Pie X et la Fraternité Saint-Pierre à la fausse Église de Vatican d'eux ? C'est que les échéances se font pressantes, la santé de Wojtyla étant de plus en plus déclinante et l'échéancier du pouvoir occulte mondial ayant pris du retard. La récente visite du "pape" à Lourdes a eu comme réel objet sa rencontre à huis clos et en face à face avec Mgr Ricard --le compère du Barroux, "Archevêque" de Bordeaux, Président de la Conférence épiscopale française, avec les "évêques" français, tous les "évêques", sans doute pour leur donner les dernières consignes.

Toujours est-il qu'en aboutissement d'un travail de sape et de réseau de plus de 15 ans, les abbés nietzchéens, modernistes et "futurs ralliés" tentent depuis quelques jours de prendre le contrôle de l'œuvre de Mgr Lefebvre.

S'ils réussissent, ils imposeront, comme l'a déjà tenté l'abbé Aulagnier, l'aggiornamento de la Fraternité avec l'Eglise conciliaire et sa nouvelle religion.

Rome n'a pas obtenu jusqu'à présent la signature de la Fraternité à un accord de ralliement. L'offensive en cours menée par Tanoüarn-Laguérie peut être interprétée comme une tentative d'intimidation et de déstabilisation de Mgr Fellay par Rome à partir de l'activation des relais des milieux de la Nouvelle Droite, pour ne citer qu'elle, au sein de la Fraternité. Haut de page

De renoncement en compromis, au nom du manteau de Noë, les autorités de la Fraternité se voient aujourd'hui confrontées publiquement par la Providence à la question de l'autorité et ce par l'instrument d'une rébellion interne qui se présente faussement comme victime de l'autoritarisme.

La Fraternité, dans son enseignement depuis les années 70, a entretenu un discours pour le moins ambigu sur la question de l'autorité. Cela s'est traduit par des pourparlers avec la fausse autorité conciliaire, qui trahit chaque jour depuis 40 ans la mission donnée par NSJC à son Eglise, et a donc par là perdu toute autorité. Ne peut-on pas comprendre la crise actuelle comme le rappel à l'ordre de Dieu sur les principes et la manisfestation de la justice divine?

Les supérieurs pouvaient sanctionner, ils ne l'ont pas fait, comme Pie XII ne sanctionna pas les hiérarchies parallèles. Dieu permit alors Vatican II en châtiment. Si l'ordre ne vient pas par l'autorité légitime qui recule, il finit par arriver par l'épreuve que permet Dieu. Les supérieurs de la Fraternité peuvent encore sanctionner.

Que va faire le supérieur du District de France que les putschistes veulent court-circuiter?

Restera-t-il aveugle et intimidé devant les menées souterraines ou publiques des abbés d'influence qui sont pourtant manifestes depuis des années et de façon encore plus vive depuis la parution de La Paille et le sycomore en octobre 2003 ?

Après avoir pendant des mois "défendu ses prêtres" au lieu de défendre la vérité, le supérieur du District de France, peut mesurer aujoud'hui les limites de l'"esprit de corps" des mutins, "esprit de corps" malheureusement souvent invoqué pour sanctionner ceux qui dénoncent l'erreur et non pas ceux qui l'enseignent.

Que vont faire les 4 évêques, sacrés par Mgr Lefebvre, et ayant grâce d'état pour exercer l'autorité?

Le faux procès en "autoritarisme" que le clan des Tanoüarn, Célier (son 'profil bas' actuel ne doit pas tromper), Héry et Laguérie, essaient d'instruire envers Mgr Fellay est un prétexte médiatique... (en attendant le procès médiatique ?). Haut de page

Mgr Tissier de Mallerais avait montré la voie de la porte étroite en juin 2002 par son sermon des ordinations à Ecône sur la nouvelle religion conciliaire. Notre Seigneur n'exige-t-il pas maintenant par ces évènements, que la conclusion évidente de ce sermon soit tirée, à savoir la nullité de l'autorité conciliaire? et l'éviction du clan prévaricateur du ralliement (Tanoüarn, Héry, Célier, Laguérie)?

Mais cela ne suffira pas.

Une première leçon est que les clercs ont insuffisamment étudié et qu'ils ont abandonné les travaux intellectuels et les instruments de formation et de communication à des gens malhonnêtes. L'attaque actuelle bénéficie tire aujourd'hui parti d'un manque de formation des clercs et des fidèles. A ne pas étudier et avoir fait étudier les grands auteurs anti-libéraux, la Fraternité a multiplié les incohérences et connu l'activisme. Elle en paie ces jours-ci le prix.

Commençons à réfléchir non seulement à l'autorité de l'Eglise conciliaire, mais aussi à sa nature, ses rites, ses sacrements, son droit canon, son catéchisme, bref tout ce qu'elle a mis en place depuis 40 ans.

Si l'intention du rite de la nouvelle messe a été changée, comme le montrent les travaux de Phazaël sur l'offertoire gnostique et cabbaliste, alors la nouvelle messe est invalide.

L'ancien rite a été exclu, donc les deux intentions ne sont pas identiques. Dans ce cas de qui vient cette nouvelle intention du nouveau rite, alors qu'elle diffère de l'intention de l'Eglise dans l'ancien rite, venue de Notre-Seigneur?

Et quelle est donc la nature de la structure qui promulgue, diffuse et impose "au nom de l'Eglise" cette nouvelle et différente intention qui ne vient pas de Notre-Seigneur, donc pas de son Eglise?

Cette structure que Mgr Tissier a appelée la "secte conciliaire" (sermon des ordinations en 2002), est-elle l'Eglise? Les sacrements, tous modifiés, qu'elle a mis en place, dans la suite du changement de rite de la messe, sont-ils valides ? Ne supportent-ils pas les mêmes condamnations dont Léon XIII, s'appuyant sur les travaux du cardinal Franzelin, frappa les rites anglicans lorsqu'il les déclara invalides?Haut de page

Et si ces sacrements sont invalides, les "évêques" conciliaires sont-ils encore évêques? et leurs "prêtres" sont-ils prêtres? Mais si telle est la situation, pourquoi poursuivre les négociations avec cette Rome-là? Et s'ils ont interrompu la transmission des ordres par 40 ans de pratique de nouveaux rites et d'extinction démographique des anciens et vrais prêtres, qu'est-ce que cela leur coûte d'autoriser à nouveau les anciens rites? L'ancien rite ne peut transmettre ce que le nouveau n'a pas reçu.

Mgr Rifan, de Campos, a été ordonné certes dans l'ancien rite, mais par un "évêque" ordonné dans le nouveau.

L'ouverture de l'offensive du clan Tanoüarn au domaine public a eu lieu le 25 août, jour de la Saint-Louis. Méditons ce fait, prions ce roi de France anti-libéral, prions Celui dont il fut le digne lieutenant sur cette terre, et prions la Reine du royaume de France, afin qu'une fois encore Ils se souviennent de la terre de France qui leur est chère, et qu'Ils y terrassent l'erreur et ceux qui l'enseignent comme ceux qui la propagent.

La Très-Sainte Vierge Marie n'a-t-elle pas tout dit à La Salette, lorsqu'elle a annoncé que l'"Eglise serait éclipsée"?

Plus de 40 ans après le putsch et la révolution conciliaires, il semble que cette action des mutins modernistes de la Fraternité vienne opportunément nous le rappeler et nous inviter à méditer les paroles de la Mère de l'Eglise, elle qui se trouvait au pied de la croix lorsque Notre-Seigneur crucifié et sur le point d'expirer en croix la désigna ainsi à saint Jean, le dernier disciple resté fidèle: "Fils, voici ta mère".

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