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Message du Sacré
Coeur à Soeur Josefa |
- Soeur Josefa |
- 10 au 14 juin 1923 |
- 13 juin 1923 |
- 14 juin 1923 |
- 16 juin 1923 |
- 17 juin 1923 |
- 19 juin 1923 |
Maria Josefa Menendez
naît à Madrid le 4 février 1890. Elle est placée
par ses parents dans une école où elle apprend le métier
de coutûrière. Après de nombreux délais dûs
à l'opposition de sa famille, elle entre dans la Société
du Sacré-Coeur en 1920, et est admise au noviciat du couvent des
Feuillants, à Poitiers. Objet de grâces d'oraison extraordinaires,
elle est la dépositaire du message du Sacré Coeur au monde
et aux âmes consacrées. En effet, Notre Seigneur lui apparaît
chaque jour et lui demande de coucher ses paroles sur le papier puis de
les transmettre à son évêque qui devra les communiquer
au monde entier. Soeur Josefa meurt à 33 ans, le 29 décembre
1923. |
« Maintenant, venez apprendre, mes Fils, ce que vous demande votre Père pour preuve de votre amour: vous savez bien qu'une discipline est nécessaire dans une armée et un règlement dans une famille bien ordonnée. Ainsi, dans la grande famille de Jésus-Christ, une Loi s'impose, mais une Loi pleine de douceur. « Dans l'ordre humain, les enfants portent toujours le nom de leur père sans lequel ils ne pourraient être reconnus comme appartenant à sa famille. « Ainsi, mes Fils à Moi portent-ils le nom de chrétien que leur confère, à leur naissance, le Sacrement de Baptême. Vous qui avez reçu ce nom, vous êtes mes Fils et vous avez droit à tous les biens de votre Père. « Je sais que vous ne Me connaissez pas et que vous ne M'aimez pas, mais qu'au contraire vous Me haïssez et Me persécutez . Cependant, Moi, Je vous aime d'un Amour infini. Je veux vous faire connaître cet héritage auquel vous avez droit et le peu que vous avez à faire pour l'acquérir : « Croyez en mon Amour et en ma Miséricorde. « Vous M'avez offensé : Je vous pardonne. « Vous M'avez persécuté : Je vous aime. « Vous M'avez blessé par vos paroles et par vos œuvres : Je veux vous faire du bien et vous ouvrir mes Trésors! « Ne pensez pas que J'ignore comment vous avez vécu jusqu'à présent : Je sais que vous avez méprisé mes Grâces, peut-être même profané mes Sacrements. Mais Je vous pardonne !... « Et si vous voulez vivre heureux ici-bas et assurer en même temps votre éternité, faites désormais ce que Je vais vous dire : « Etes-vous pauvres ? Ce travail qui vous est imposé par la nécessité, accomplissez-le avec soumission et sachez bien que, Moi aussi, J'ai vécu trente ans assujetti à la même loi, car J'étais pauvre et même très pauvre ! « Ne considérez pas vos maîtres comme des tyrans. Ne nourrissez pas contre eux des sentiments de haine. Ne désirez pas leur malheur, mais faites valoir leurs intérêts et soyez fidèles. « Etes-vous riches ? Avez-vous à votre charge des ouvriers, des serviteurs ?.. N'exploitez pas leur travail, rémunérez leur labeur selon la justice et prouvez-leur votre affection avec douceur et bonté. Car si vous avez une âme immortelle, eux aussi; si vous avez reçu les biens que vous possédez, ce n'est pas seulement pour votre jouissance et votre bien-être personnels, mais afin que, les administrant sagement, vous puissiez exercer la charité envers ceux qui vous entourent. « Après avoir, les uns et les autres, accepté avec soumission cette loi du travail, reconnaissez humblement l'existence d'un Etre au-dessus de tout ce qui est créé. Cet Etre est votre Dieu en même temps que votre Père. « Comme Dieu, Il exige que vous accomplissiez sa Loi divine. Comme Père, Il vous demande de vous soumettre en fils à ses Commandements. Ainsi, quand vous avez passé toute une semaine à vos travaux, à vos affaires, à vos délassements aussi... Il vous demande de donner au moins une demi-heure à l'accomplissement de son précepte. Est-ce beaucoup exiger? . Allez donc à sa Maison à Lui. Il vous y attend jour et nuit; et chaque dimanche ou jour de fête, réservez-Lui cette demi-heure en assistant au mystère d'Amour et de Miséricorde qu'on appelle la Messe. « Là, parlez-Lui de tout : de votre famille, de vos enfants, de vos affaires, de vos désirs. Exposez-Lui vos difficultés et vos souffrances Si vous saviez comme Il vous écoutera et avec quel amour! ... « Vous Me direz peut-être: « Je ne sais pas assister à la messe ! Il y a si longtemps que je n'ai pas foulé le seuil d'une église! » Ne vous effrayez pas : Venez et passez seulement cette demi-heure à mes Pieds. Laissez votre conscience vous dire ce que vous devez faire, sans fermer l'oreille à sa voix. Ouvrez votre âme... alors ma Grâce parlera. Elle vous montrera peu à peu comment vous devez agir en chaque circonstance de votre vie, vous comporter avec votre famille ou dans vos affaires; comment vous devez élever vos enfants, aimer vos inférieurs, respecter vos supérieurs Elle vous demandera peut-être d'abandonner cette entreprise, de rompre cette amitié mauvaise, de vous éloigner énergiquement de cette réunion dangereuse Elle vous dira que vous haïssez telle personne sans raison, et que de telle autre que vous fréquentez et aimez, vous devez au contraire fuir les conseils et vous séparer « Essayez seulement et, peu à peu, s'étendra la chaîne de mes grâces. Car il en est du bien comme du mal, il suffit de commencer. Les anneaux de la chaîne s'appellent les uns les autres. Si, aujourd'hui, vous écoutez ma Grâce et si vous la laissez agir en vous, demain vous l'entendrez mieux, plus tard mieux encore et ainsi, de jour en jour, la lumière viendra, la paix grandira et votre bonheur sera éternel ! « Car l'homme n'est pas créé pour rester toujours ici-bas ! Il est fait pour l'éternité. Si donc il est immortel, il doit vivre, non pour ce qui meurt, mais pour ce qui demeurera. Jeunesse, richesse, sagesse, gloire humaine, tout cela n’est rien…tout cela passe et finit, Dieu est le Seul qui subsiste pour l'éternité ! Si le monde et la société Sont remplis de haines et en luttes continuelles, peuples contre peuples, nations contre nations, et individus, contre individus, c'est que le grand fondement de la foi a presque entièrement disparu. Que la foi se ranime, et la paix reviendra et la charité régnera ! La foi ne nuit pas à la civilisation et ne s'oppose pas au progrès. Au contraire, plus elle est enracinée dans les individus et dans les peuples, plus grandissent en eux la sagesse et la science, car Dieu est Sagesse et Science infinies. Mais là où la foi n'est plus, la paix disparaît et, avec elle, la civilisation, la culture, le vrai progrès... car Dieu n'est pas dans la guerre… Il n'y a plus alors que division des opinions entre elles, soulèvement des classes les unes contre les autres et, dans l'homme lui-même, rébellion des passions contre le devoir. Alors disparaît tout ce qui fait la noblesse de l'homme : c'est la révolte, l’insubordination, la guerre! ... Ah ! laissez-vous convaincre par la foi et vous serez grands. Laissez-vous dominer par la foi et vous serez libres ! Vivez selon la foi et vous ne mourrez pas éternellement ! Tu sais que J'attends de vous réparation et amour. L'amour se prouve par les actes. Que tout en vous prouve l'amour. Soyez les Messagères de l'Amour dans les plus petites comme dans les plus grandes choses. Faites tout par amour. Vivez d'amour !
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« - Je suis l'Amour! Mon Coeur ne peut plus
contenir la Flamme qui Le dévore.
« J'aime à tel point les âmes, que J'ai donné ma vie pour elles. « Pour leur amour, J'ai voulu rester emprisonné dans le tabernacle. Depuis vingt siècles, Je demeure là, nuit et jour, voilés sous les apparences du pain et caché dans l'Hostie, supportant, par amour, l'oubli, la solitude, les mépris, les blasphèmes, les outrages, les sacrilèges.... « Pour l'amour des âmes, J'ai voulu leur laisser le Sacrement de Pénitence, afin de leur pardonner, non pas une fois ou deux, mais aussi souvent qu'elles auront besoin de recouvrer la grâce. Là, Je les attends... là. Je désire qu'elles viennent se laver de leurs fautes, non avec de l'eau, mais dans mon propre Sang. « Au cours des siècles, J'ai révélé, de différentes manières, mon Amour pour les hommes: Je leur ai montré combien le désir de leur salut Me consume. Je leur ai fait connaître mon Coeur. Cette dévotion a été comme une lumière répandue sur le monde. Elle est aujourd'hui le moyen dont se servent, pour toucher les coeurs, la plupart de ceux qui travaillent à étendre mon Règne. « Je veux maintenant quelque chose de plus, car si Je demande l'amour pour répondre à celui qui Me consume, ce n'est pas le seul retour que Je désire des âmes: Je désire qu'elles croient en ma Miséricorde, qu'elles attendent tout de ma Bonté, qu'elles ne doutent jamais de mon Pardon. « Je suis Dieu, mais Dieu d'Amour! Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse et non avec sévérité. Mon Coeur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et, connaissant la misère et la fragilité humaines, Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie. « J'aime les âmes après qu'elles ont commis leur premier péché, si elles viennent Me demander humblement pardon.... Je les aime encore, quand elles ont pleuré leur second péché et, si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours, et Je lave, dans le même sang, le dernier comme le premier péché! « Je ne Me lasse pas des âmes et mon Coeur attend sans cesse qu'elles viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus, qu'elles sont plus misérables! Un père n'a-t-il pas plus de soin de l'enfant malade que de ceux qui se portent bien? Pour lui, sa sollicitude et ses délicatesses ne sont-elles pas plus grandes? Ainsi, mon Coeur répand-Il sur les pécheurs, avec plus de largesse encore que sur les justes, sa Compassion et sa Tendresse. « Voilà ce que Je désire expliquer aux âmes: J'enseignerai aux pécheurs que la Miséricorde de mon Coeur est inépuisable; aux âmes froides et indifférentes, que mon Coeur est un Feu qui veut les embraser, parce qu'Il les aime; aux âmes pieuses et bonnes, que mon Coeur est le Chemin pour avancer vers la perfection et arriver en sécurité au terme bienheureux. Enfin, aux âmes qui Me sont consacrés, aux prêtres, aux religieux, à mes Ames choisies et préférées, Je demanderai, une fois de plus, qu'elles Me donnent leur amour et ne doutent pas du Mien, mais surtout qu'elles Me donnent leur confiance et ne doutent pas de ma Miséricorde! Il est si facile d'attendre tout de mon Coeur. » Jésus s'est arrêté. Il donne à Josefa quelques
précisions sur la manière dont son Père Directeur
devra mettre l'évêque de Poitiers au courant de tout et,
comme Il lit en son âme les anxiétés qui l'assaillent
: Dès le lendemain, mardi 12 juin en entrant dans
sa cellule, vers huit heures du matin, elle y trouve son Maître
qui l'attend. Après quelques instants d'adoration, elle renouvelle
ses Voeux et s'offre à sa Volonté. Jésus poursuit
alors l'entretien de la veille : Alors, avec une condescendance toute divine, Notre-Seigneur explique,
afin que Josefa le transmette à son évêque, pourquoi
Il a daigné abaisser son Regard sur la Société du
Sacré-Coeur et la choisir comme intermédiaire de ses désirs
: « - Quant à toi - poursuit-Il - Je t'ai
choisie comme un être inutile et dépourvu de tout, afin que
ce soit bien Moi, Celui qui parle, Celui qui demande, Celui qui agit.
» |
« Un père avait un fils unique.
« Puissants, riches, entourés de nombreux serviteurs et de tout ce qui fait l'honneur, le bien-être et l'agrément de la vie, rien, ni personne, ne manquait à leur félicité. Le fils suffisait à son père, le père à son fils, tous deux trouvaient l'un dans l'autre le parfait bonheur, tandis que leurs coeurs, nobles et généreux, s'inclinaient, pleins de charité, vers la moindre misère d'autrui. « Or, il arriva qu'un jour, un des serviteurs de ce maître très bon, tomba malade. Sa maladie devint bientôt si grave que, pour l'arracher à la mort, il n'y eut plus d'espoir que dans les soins les plus assidus et les remèdes les plus énergiques. « Mais ce serviteur était chez lui, pauvre et seul. « Que faire pour lui?... L'abandonner et le laisser mourir?... La bonté de son maître ne peut s'y résoudre. Envoyer à l'infortuné l'un de ses autres serviteurs ?... Mais son coeur pourra-t-il se reposer en paix sur des soins donnés par intérêt plus que par affection. « Ému de compassion, il appelle son fils et lui confie son inquiétude. Il lui expose l'état de ce pauvre homme, sur le point de mourir. Il ajoute que des soins attentifs et de tous les instants, pourraient encore le guérir et lui assurer une longue vie. « Le fils, dont le coeur bat à l'unisson de celui de son père, s'offre, si telle est sa volonté, à le soigner avec toute sa vigilance, sans épargner ni peines, ni fatigues, ni veilles, jusqu'à ce qu'il lui ait rendu la santé. « Le père y consent. Il fait le sacrifice de la douce compagnie de ce fils qui, s'arrachant à la tendresse paternelle, se constitue serviteur et descend chez celui qui est, en réalité, son propre serviteur. « Il passe ainsi plusieurs mois au chevet du malade, le veillant avec une délicatesse attentive, lui prodiguant mille soins, pourvoyant, non seulement à tout ce que nécessite sa guérison, mais aussi son bien-être, jusqu'à ce qu'il arrive enfin à le rendre à la vie. « Alors, le serviteur, rempli d'admiration à la vue de ce que son maître a fait pour lui, lui demande comment il pourra jamais lui témoigner sa reconnaissance et répondre à une si merveilleuse et insigne charité. « Le fils lui conseille d'aller à son père et, puisqu'il est guéri, de s'offrir à lui, en retour de sa grande libéralité, pour être désormais l'un de ses plus fidèles serviteurs. « Cet homme se présente donc à son
maître. Dans le sentiment de ce qu'il lui doit, il exalte sa charité
et, ce qui est mieux encore, il s'offre à le servir désormais
sans aucun intérêt, car il sait bien qu'au service d'un tel
maître, il n'a pas besoin d'être payé comme un serviteur,
puisqu'il a été traité et aimé comme un fils! |
« - Dieu créa l'homme par amour. Il
le plaça sur la terre en de telles conditions, que rien ne pût,
ici-bas, manquer à son bonheur, en attendant l'éternelle
félicité. Mais pour y avoir droit, il devait garder la loi
douce et sage imposée par son Créateur.
« L'homme infidèle à cette loi, tomba gravement malade: Il commit le premier péché. « L'homme », c'est-à-dire le père et la mère, la souche du genre humain. Toute sa postérité fut donc souillée de sa souillure. En lui, l'humanité tout entière perdit le droit au parfait bonheur que Dieu lui avait promis et dut, désormais, peiner, souffrir et mourir. « Or, Dieu, dans sa Béatitude, n'a besoin ni de l'homme ni de ses services. Il se suffit à Lui-même. Sa gloire est infinie et rien ne peut la diminuer. « Cependant, infiniment Puissant, Il est aussi infiniment Bon. Laissera-t-Il souffrir, puis mourir, l'homme créé par amour? Bien au contraire, Il lui donnera une nouvelle preuve de cet Amour et, en face d'un mal d'une telle gravité, Il mettra un remède d'un prix infini : une des Trois Personnes de la Très Sainte Trinité prendra la nature humaine et réparera divinement le mal causé par le péché. « Le Père donne son Fils, Le Fils sacrifie sa Gloire. Il descend sur la terre, non en qualité de Seigneur, de Riche ou de Puissant, mais dans la condition de Serviteur, de Pauvre et d'Enfant. « La vie qu'Il mena ici-bas, tous vous la connaissez. « Vous savez comment, dès le premier moment de mon Incarnation, Je Me soumis à toutes les misères de la nature humaine. « Enfant, Je souffris déjà du froid, de la faim, de la pauvreté et des persécutions. Dans ma vie d'ouvrier, Je fus bien souvent humilié et dédaigné comme le fils d'un pauvre charpentier. Que de fois, mon Père adoptif et Moi, après avoir porté le poids d'une longue journée de travail, nous trouvions-nous le soir, avoir à peine gagné de quoi subvenir aux besoins de la famille!... ainsi ai-Je vécu trente ans. « Alors, abandonnant la douce compagnie de ma Mère, Je Me consacrai à faire connaître mon Père Céleste et à tous J'enseignai que Dieu est Charité. « Je passai en faisant le bien aux corps et aux âmes: aux malades, Je donnai la santé ; aux morts, la vie ; aux âmes?... ah! les âmes!... Je leur rendis la liberté perdue par le péché, et leur ouvris les portes de la vraie et éternelle Patrie. « Car l'heure vint où, pour acheter leur salut, le Fils de Dieu voulut donner jusqu'à sa propre Vie. « Et comment mourut-Il?... entouré d'amis?... acclamé comme un Bienfaiteur?... âmes chéries, vous savez bien que le Fils de Dieu n'a pas voulu mourir ainsi: Lui qui n'avait répandu que l'Amour, Il fut victime de la haine.... Lui qui apportait la Paix au monde, Il fut l'objet de la cruauté la plus acharnée.... Lui qui venait rendre la Liberté aux hommes, Il fut emprisonné, lié, maltraité, calomnié et mourut enfin sur une croix, entre deux voleurs, méprisé et délaissé, pauvre et dépouillé de tout! « Ainsi se livra-t-Il pour le salut de l'homme. Ainsi accomplit-Il l'OEUVRE pour laquelle Il avait quitté la Gloire de son Père: l'homme était malade et le Fils de Dieu descendit vers lui. Non seulement Il lui rendit la vie, mais Il lui mérita les forces et les moyens nécessaires pour acquérir ici-bas le trésor d'une éternelle félicité. « Comment l'homme a-t-il répondu à une semblable faveur? À l'exemple du serviteur, s'est-il offert au service de son Maître, sans autre intérêt que les siens?... « Ici, il faut distinguer les différentes réponses de l'homme à son Dieu. « Mais c'est assez pour aujourd'hui. Reste dans ma paix, Josefa, et n'oublie pas que tu es ma Victime. Aime et abandonne-Moi tout le reste. » |
« Aujourd'hui - écrit-elle le samedi 16 juin - Notre-Seigneur
est venu à huit heures et, me montrant son Coeur, Il m'a dit: « - Regarde ce Coeur de Père qui se consume d'Amour pour tous ses fils. Ah! comme Je voudrais qu'ils Me connaissent! »
Et le Seigneur va Lui-même définir leurs différentes
réponses aux avances et à l'Amour de leur Dieu : |
« - Josefa - lui redit-Il dès le matin du dimanche 17 juin
- dis-Moi si tu ne ferais pas l'impossible pour rendre la santé à
un malade qui serait sur le point de mourir?... Cependant, la vie du corps
n'est rien en comparaison de celle de l'âme ! ... et tant et tant
d'âmes la retrouveront dans les Paroles que Je te confie! ... Oui,
ne pense plus à toi. » Et revenant au sujet
interrompu la veille : |