Selon la charge que l'on met en eux, les
mots peuvent devenir à peu près n'importe quoi : sourires,
caresses, gifles, balles, mines antipersonnel, etc. Appartiennent à
une catégorie très offensive et en voie d'extension foudroyante
: tolérance (cache-sexe hypocrite de toutes les veuleries, compromissions
ou complicités vis-à-vis de l'intolérable), jeunes
(cagoule de plus en plus ajourée des voyous d'origine maghrébine
ou africaine et de tous âges), exclusion (formule magique exonérant
l'exclu de tout devoir, mais lui reconnaissant toutes créances
sur ses « exclueurs » supposés : ils, eux, les patrons,
les proprios, etc.), frappes chirurgicales et dommages collatéraux
(missiles intelligents de la propagande otanesque lancés contre
tout ce qui dérange l'Oncle Sam), racisme et fascisme (increvables
mots-valises de la logomachie trotskiste), intégrisme (poignard
planté par l'athéisme, le laïcisme et la franc-maçonnerie
dans le dos de l'Église catholique, y compris lorsque l'islam
est censé être frappé, alors même qu'il n'a
rien à craindre dans la mesure où le mondialisme - Oncle
Sam en tête investit beaucoup en lui pour supplanter l'intolérante
Chrétienté avant de l'éliminer à son tour),
commandos anti-IVG (ou « Du chapelet considéré comme
une arme de première catégorie ») et bien d'autres
encore, que nous inflige sans arrêt l'épaisse langue de
bois politiquement correcte. Mais examinons surtout aujourd'hui les
termes homophobe et homophobie, qui représentent à eux
deux un vrai cas d'école, et démontons-en le mécanisme
particulièrement vicieux.
Faut-il
insister sur la malédiction perpétuelle dont l'Ancien
et le Nouveau Testaments frappent l'inversion dite sexuelle ? Faut-il
rappeler comment et par qui a commencé la pandémie de
sida ? Faut-il citer les chiffres spectaculaires d'enquêtes réalisées
aux États-Unis et dont il ressort que des différences
abyssales existent entre « homos » et « hétéros
» s'agissant de l'espérance de vie, comme de la morbidité
au regard de l'hépatite B ou des maladies sexuellement transmissibles
? Faut-il, enfin, mettre l'accent sur le fait que la population invertie,
et en particulier le lobby gay américain, avoue pour but ultime
de ses revendications politiques la « libération »
sexuelle totale de la jeunesse, autrement dit la dépénalisation
de la pédophilie ? Or, contre toute raison, et notamment en dépit
d'un aussi lourd dossier sanitaire et moral, le lobby inverti ne cesse
de marquer des points, puisque ses protégés ont obtenu
en France l'accès au mariage (ou plutôt à sa caricature),
avant d'arracher le droit à l'adoption d'enfants et à
l'insémination ; cela pour ce qui est du Code civil. En ce qui
concerne le Code pénal, ledit lobby est sur le point d'imposer
le vote d'une loi qui rendra toute manifestation d'homophobie passible
de la correctionnelle. Avant de tomber, pour délit d'opinion,
sous le coup d'une nouvelle législation liberticide, hâtons-nous
donc de dire tout le mal que nous pensons de l'idéologie qui
prétend rendre obligatoire la chasse à l'odieux homophobe.
Incohérence à signaler : cette chasse est lancée
alors même qu'après un long cheminement souterrain, le
lobby inverti prend le pouvoir dans tous les domaines ; autrement dit,
moins il y a d'« ennemis » à exterminer, plus il
faut se montrer féroce avec eux, et ce au nom de quoi ? Mais
de la tolérance, bien entendu ! « Pas de liberté
pour les ennemis de la Liberté ! » clamaient déjà
les grands ancêtres de ces tartufes.
La
vogue récente de l'inversion dite sexuelle et la criminalisation
de tout ce qui s'oppose à cette perversion particulièrement
immonde ne représentent qu'un avatar de plus de la confusion
des valeurs propre (?) à toute fin de civilisation : en chaque
chose, le Vrai peut et doit devenir faux, le Bien mal, le Beau laid,
et vice versa. La raison en est simple : par son refus de la Loi Divine
(« Nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous »), voire
seulement naturelle, l'humanité se jette ipso facto dans les
bras du Malin (« Non Serviam »), et les abominations nouvelles
sont autant de ricanements sataniques devant l'épanouissement
actuel du mystère d'iniquité.
Jugeant peut-être ces « progrès » insuffisamment
rapides à son gré, le lobby inverti a créé
deux « mots qui tuent », le qualificatif homophobe et le
substantif correspondant homophobie, d'autant plus dévastateurs
que le lobby en question fait d'eux un usage immodéré.
Ce groupe de pression a donné assez de gages de décadence
agressive pour mériter l'estime et le soutien des médias,
affolés à l'idée de rester en retard d'une mode
abjecte, et il est choyé par les milieux financiers, car les
intéressés, le plus souvent aisés, n'ont généralement
pas de personnes à charge ; d'autre part, il est de plus en plus
chouchouté par la classe politique, qui voit en lui un gisement
de suffrages dans la mesure où cédant à la plus
basse démagogie, elle a pris l'habitude non plus d'oeuvrer pour
la nation « une et indivisible », mais de multiplier les
clientèles électorales ; du coup, il est bien vu aussi
de la « justice », qui commence à rendre des arrêts
favorables aux invertis des deux sexes. Or, les termes homophobe et
homophobie touchent à des notions particulièrement importantes
non seulement pour les invertis eux-mêmes, mais aussi, mais surtout
pour la société tout entière, ce que l'on a tendance
à nous cacher, car pour la raison indiquée ci-dessus,
l'intérêt général (dans ce cas, le maintien
du statut privilégié de la famille traditionnelle, considérée
comme un obstacle au « progrès », donc en butte aux
multiples attaques des pourrisseurs publics) est de plus en plus subordonné
aux intérêts particuliers des groupes de pression ; il
leur est même sacrifié lorsque le groupe est influent,
ce qui est vrai - ô combien ! - du lobby inverti. Par lobby inverti,
on n'entend pas stigmatiser l'ensemble des individus qui vivent leur
condition minoritaire de façon privée et dans les limites
existentielles inhérentes au genre, ce dont nul ne leur conteste
le droit (relatif, sinon absolu), tant il est vrai que chacun est libre
de se damner comme il l'entend s'il n'éprouve pas le besoin de
se sauver en résistant à la concupiscence, qu'elle soit
contre nature ou non ; on fait seulement allusion à cette nébuleuse
remuante, quoique très marginale, qui, d'Act Up au mouvement
World Pride, passe aujourd'hui en force à tout propos, au mépris
non seulement d'une majorité réduite au silence (parce
qu'on ne lui tend le micro que pour déplorer l'augmentation du
prix des carburants), mais aussi d'une bonne partie des milieux invertis
eux-mêmes, inquiète à bon droit de cette dérive
qui ressemble fort à une dangereuse fuite en avant. Et le lobby
manie à la perfection une arme devenue presque imparable : le
matraquage médiatique destiné à justifier les uns
en culpabilisant les autres.
-
On a lu quelque part un article apologétique expliquant que le
néologisme homophobe n'est au fond qu'une abréviation
commode de ce qui aurait pu être, par exemple, homosexophobe ou
homosexuellophobe (du moins aurons-nous échappé à
ces deux monstres-là !). Mais par un curieux hasard, cette «
abréviation » est précisément le contraire
étymologique d'homophile qui, lui, n'est pas une abréviation.
Entre tous les néologismes possibles, il a fallu que ce soit
homophobe qui s'impose, et le hasard n'y est pour rien, car loin d'être
anodin, le choix d'homophobe et d'homophobie témoigne au contraire
d'une parfaite maîtrise de la manipulation du langage, donc de
l'opinion.
En toute rigueur étymologique, par conséquent, le terme
homophobe se présente comme l'exact contraire d'homophile (inverti),
terme signifiant « qui recherche ses semblables » (ceux
du même sexe) ; il devrait donc désigner tout individu
« qui fuit ses semblables » (ceux du même sexe). L'ennui
est qu'homophobe n'est nullement le contraire sémantique d'homophile,
puisqu'il veut dire en fait, prétend-on, « qui craint ou
déteste l'inversion ou les invertis ». Or, il est très
astucieux d'avoir ainsi confondu l'étymologie et la sémantique,
car de la sorte, on rend suspect d'avance tout ce qui n'est pas homophile
(c'est-à-dire qui n'est pas inverti) et semble donc automatiquement
homophobe ou avoir de grandes chances de le devenir si l'on ne prend
pas les devants ; on déstabilise, on met sur la défensive
et en porte-à-faux les gens se situant dans la norme, soit ces
90 % au moins de la population qui assurent la perpétuation de
l'espèce. Du même coup, et ceci est le principal avantage
de l'opération -, on délivre un brevet de vertu citoyenne
au contraire étymologique (et non pas sémantique) d'homophobe,
qui est homophile (c'est-à-dire inverti). Et le tour est joué
! Les pires débordements de l'inversion dite sexuelle deviennent
dès lors inattaquables sous peine de lynchage provoqué
par ceux qui ont intérêt dans tous les domaines - à
favoriser l'émotion brute au détriment de la réflexion,
par exemple en imposant à l'opinion des idoles à encenser
et des repoussoirs à vilipender, le tout de façon évidemment
inconditionnelle : c'est le principe même des trois minutes de
la haine, exposé par Orwell dans son roman magistralement visionnaire
1984, où il montre comment une oligarchie révolutionnaire
sans pitié ni scrupules s'est dotée de tous les moyens
nécessaires, y compris l'altération et l'appauvrissement
systématiques du langage, devenu "novlangue" pour prendre
le pouvoir et le garder à jamais, notamment en déviant
la haine des « citoyens » vers des boucs-émissaires
stéréotypés (aujourd'hui : les franchouillards,
ou beaufs, ou Français prétendûment de souche (tout
le monde étant censé être « issu de l'immigration
» depuis la nuit des temps jusqu'à la veille incluse),
les patrons, les réacs, les racistes, les fachos, les cathos
intégristes, les nationalistes, entre autres haïssables
dinosaures voués aux gémonies).
Signalons, au surplus, le caractère antipathique et pathologique
de la terminaison -phobe, d'où sont dérivés les
mots phobie et phobique : publiphobe, xénophobe, agoraphobe,
claustrophobe, etc. Personne n'a envie d'être étiqueté
......phobe ! Quiconque correspond à un type de personne dont
l'appellation se termine en phobe a tout pour être regardé
avec méfiance ou commisération par sa concierge. Il faut
être positif, il faut être phile ! (À cela, cependant,
trois exceptions notoires, sinon déjà dans les dictionnaires,
du moins dans les esprits : serbophobe, austrophobe et cathophobe, qui
recouvrent des notions chères à tous les Café de
Flore, en attendant la découverte de nouveaux objets d'exécration
artificielle, obligatoire et collective).
-
Autre avantage du terme homophobe, il permet de faire l'amalgame entre
ceux, honnis et désormais minoritaires, qui craignent ou abhorrent
l'inversion dite sexuelle pour ce qu'elle est - une perversion d'autant
plus grave que le prosélytisme vient se greffer dessus, ce qui
concerne surtout les enfants et adolescents - et ceux, dorénavant
bâillonnés, bien qu'encore majoritaires, qui se bornent
à en réprouver la consécration institutionnelle
(remarquons en passant que l'inversion dite sexuelle aurait tout intérêt
à rester une conduite purement privée, ne serait-ce que
pour éviter de reconstruire elle-même, fût-ce avec
des matériaux plus voyants - le ghetto d'où elle avait
fini par sortir en se faisant sagement oublier). Du reste, ce n'est
pas pour rien si ce mot fait en ce moment une percée médiatique
tonitruante. Certes, la méfiance vis-à-vis de l'inversion
dite sexuelle est en voie de disparition, ce qui semble à première
vue paradoxal eu égard à l'origine du sida, mais s'explique
justement par le fait que grâce à la complicité
active des médias, les invertis ont réussi le tour de
force de s'embusquer derrière les personnes contaminées
par accident ou in utero, c'est-à-dire de se poser en innocentes
victimes, alors qu'ils sont les principaux vecteurs de cette terrible
pandémie ; pourtant, le lobby n'en éprouve pas moins le
besoin de faire diversion en agitant le chiffon rouge d'une homophobie
de plus en plus imaginaire pour mieux préparer l'opinion à
ingurgiter trois pilules de fort mauvais goût : l'association
légale des « couples gays ou lesbiens » (désormais
acquise), l'adoption d'enfants par des « couples gays ou lesbiens
» ainsi que l'insémination artificielle des lesbiennes
(l'une et l'autre en bonne voie de régularisation), en attendant
sans doute de prôner à nouveau (comme après mai
1968) le « droit des enfants à la sexualité ».
Ainsi se trouvent gravement ébranlés trois piliers de
la civilisation : le mariage, la procréation et l'éducation,
autrement dit la cellule familiale de base, ultime rempart qu'il s'agit
d'abattre une bonne fois pour n'avoir plus affaire qu'à des électrons
« libres », c'est-à-dire isolés, donc faciles
à asservir.
Le terme homophobie relève, par conséquent, d'une énorme
imposture sémantique, et c'est bien là ce qui fait son
efficacité, car quiconque marche sur cette véritable mine
incapacitante à double action se retrouve discrédité
avant même d'avoir pu avancer le moindre argument contre les symptômes
de déchéance qu'il entend dénoncer.
-
Mais il ne suffit pas de parer les assauts de l'adversaire. Encore faut-il
riposter. Au risque de paraître pédant à l'excès,
rappelons que ce qui est sexué est forcément mâle
ou femelle. Aussi, en bonne logique, ne peut être qualifié
de « sexuel » que ce qui met en présence un individu
mâle et un individu femelle (d'où notre expression «
inversion dite sexuelle »). En conséquence de quoi il ne
saurait y avoir d'attirance ou de relation
sexuelle stricto sensu qu'entre un individu mâle et un individu
femelle. L'homosexualité n'est donc bien qu'une perversion, à
savoir une tendance contre nature, et même un commerce ignoble
lorsqu'elle est mise en pratique. Il est intéressant de noter
que le terme homosexuel et son pendant homosexualité ne sont
apparus qu'en 1891, alors que les moeurs commençaient à
donner de sérieux signes de détérioration. Auparavant,
on ne se privait pas de parler de bougrerie (bougres), puis de pédérastie
(pédérastes), de sodomie (sodomites), d'inversion (invertis),
de saphisme (saphiques), de tribadisme (tribades), etc., ce qui prouve
accessoirement que le démon de l'euphémisme lénifiant
et « noyeur de poisson » a un siècle d'âge
au moins !
Observons
en outre que le terme hétérosexuel et sa forme substantivée
hétérosexualité datent, l'un de 1891, l'autre de
1894. Il peut sembler logique, de la part de ceux qui cherchaient dès
cette époque à banaliser l'inversion dite sexuelle, d'avoir
créé les contraires lexicaux d'homosexuel et homosexualité.
Or, il faut bien voir que la construction des néologismes hétérosexuel
et hétérosexualité n'avait rien d'innocent, car
elle imposait à la norme le besoin inédit de se situer
par rapport à la perversion, exposant cette même norme
à être un jour ravalée au rang de préférence
sexuelle parmi d'autres (on y est déjà), avant d'être
stigmatisée en tant que comportement déviant (ce dont
on ne peut exclure l'éventualité, compte tenu de la pente
actuelle !). Il y a donc plus de cent ans que toute personne «
sexuellement normale » (expression quasi pléonastique pour
la raison exposée ci-dessus) est plus ou moins tenue de se définir
en fonction des individus « sexuellement anormaux » (expression
quasi antinomique pour la même raison). Et cette obligation, purement
terminologique jusqu'ici, risque fort de devenir légale un jour
ou l'autre. De même nous faut-il d'ores et déjà
observer sans hurler de rire ou d'horreur, une distinction entre l'hétéroparentalité
et l'homoparentalité, car tant que « ça passe »,
pourquoi s'arrêter frileusement au bord du gouffre ? Nul doute
que ces deux notions, mises tout d'abord sur le même plan pour
anesthésier davantage encore une « opinion publique »
déjà bien avachie, se situeront bientôt l'une par
rapport à l'autre selon la hiérarchie que l'on devine.
Enfin, tordons le cou à ce sommet d'hypocrisie qu'est le vocable
anglais gay, dont l'emploi a pour effet d'empêcher désormais,
sous peine d'ambiguïté - celui du joli qualificatif gai.
Initialement annexé par le lobby inverti californien, cet adjectif,
destiné à rendre souriant ce qui ne l'a jamais été
et ne pourra jamais l'être, ressortit à la plus pathétique
antiphrase, dans la mesure où rien n'est plus triste que la condition
d'inverti, même et surtout lorsqu'elle prétend se vivre
dans le cadre de la libération des moeurs et de la tolérance,
c'est-à-dire d'une putréfaction spirituelle, morale et
intellectuelle qui ne cesse de s'accentuer. Les invertis américains
de sexe masculin sont des adeptes du machisme le plus grotesque : volontiers
moustachus et (dé)vêtus de cuir noir, ils ont tendance
à pratiquer entre eux des violences « sexuelles »
ou autres et, du reste, à périr de mort violente (voir
l'article cité) ; ce machisme les a même poussés
à se réserver l'appellation gay, à laquelle les
lesbiennes semblaient avoir droit aussi au début : le torchon
brûlerait-il entre ces messieurs-dames ? Quant à l'expression
Gay Pride (pride signifiant fierté), elle est non moins stupide
; il n'existe en effet aucun motif de se montrer fier d'être inverti,
ni d'ailleurs d'être normal (insistons bien sur cet adjectif avant
que la loi républicaine n'en interdise l'usage), à moins
que le but visé ne soit de déclarer la guerre au monde
« hétéro », auquel cas celui-ci devrait-il
réagir à la provocation en organisant des carnavals Normo
Pride pour se mettre au diapason de l'obscénité infantile
dont font preuve « ceux d'en face » ?
Profitons-en
pour relever qu'il est fort bien vu, désormais, de se livrer
à des exhibitions pornographiques et blasphématoires devant
les lieux du culte catholique, par exemple dans les rues de Rome, pendant
l'Année Sainte, en haine ouverte de Dieu et de Son Église,
au mépris de la foi et de la sensibilité d'un milliard
d' êtres humains (à quand des défilés World
Pride devant les synagogues ou, mieux encore, à la Mecque, haut
lieu bien connu de toutes les tolérances ?). Comble de l'affront
sacrilège, cet abominable défilé était censé
appeler l'Église à la repentance vis-à-vis des
invertis, qu'elle aurait indûment persécutés pendant
des siècles ! Et pour mieux faire passer son fangeux message,
le lobby a mis l'accent sur le Colisée, symbole même de
ces lieux où tant d'authentiques martyrs chrétiens ont
péri aux mains du paganisme dont la World Pride révèle
précisément le retour en force ! Ces extravagances inouïes
sont beaucoup mieux vues, en tout état de cause, que le rappel
Urbi et Orbi de principes aussi universels qu'intangibles (tel le caractère
sacré de la vie humaine depuis la conception jusqu'à la
mort naturelle), qui - n'en déplaise au relativisme ambiant,
finiront par nous rattraper tous, ici-bas comme ailleurs, et dont la
mise au rancart provoque d'ores et déjà la décomposition
des liens sociaux ainsi que des rapports humains, pour ne rien dire
des nuées d'âmes aiguillées vers l'enfer. La première
démarche est officiellement qualifiée de festive et bon
enfant, la seconde de réactionnaire et nauséabonde, le
tout avec un sérieux imperturbable.
La
ligne rouge est donc franchie. Et il faudrait s'interdire de parler
d'inversion des valeurs ? Et il faudrait taire son dégoût,
sa révolte ?
C'est ce que voudrait, en tout cas, un terrorisme intellectuel inédit,
qui tente de s'imposer par le biais coercitif de la police du langage
et de la pensée, mais auquel il importe de résister coûte
que coûte. Laisser voir qu'on le respecte ou qu'on le craint,
c'est déjà en devenir l'esclave. S'y opposer, c'est prendre
le maquis en affichant le refus de plus en plus critiqué d'encenser
les idoles de notre fin des temps, dont la dernière en date est
l'inversion dite sexuelle. Le choix est là, inévitable,
toujours le même :entre la Cité terrestre et la Cité
de Dieu.
Manifestement, les pays occidentaux (c'est-à-dire développés)
sont tombés sur la tête et insistent pour marcher dessus.
L'espoir viendrait-t-il donc des pays pauvres, à tout le moins
lorsque leurs ressortissants ne sont pas poussés par l'ONU et
son mondialisme militant à venir grossir massivement notre sous-prolétariat
? C'est ce qu'il semblerait au vu du cinglant échec (soigneusement
tu par les médias, et pour cause !) qu'ont essuyé les
lobbies féministes, invertis et gauchistes qui, sous la conduite
d'une religieuse défroquée, prétendaient faire
exclure le Vatican de la liste des pays observateurs aux Nations Unies.
Des centaines d'organisations non gouvernementales, soutenues par des
gouvernements occidentaux dont le nôtre, bien sûr - avaient
alors été mobilisées pour obtenir ce résultat
citoyen, mais la contre-attaque menée par le Vatican avec l'aide
des pays du tiers monde a fait capoter piteusement cette opération
de haine pure. Comme quoi la fermeté paie lorsqu'on en a le courage
! Comme quoi Dieu a besoin des hommes pour faire leur salut !
Ad Majorem Dei Gloriam