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Les humeurs de Merle Noir

 

L'auteur

Introduction au jargonautisme international

L'idéologie Gramsciste

Piss Art Contemporain

De démission en reculade, de reculade en apostasie…

Le Pic noir
Rhinocéros
Paroles d'experte
Le gag authentique du coléoptère pétomane
Nausée interdite
Quod est veritas
Ils n'ont pas voulu de la Croix

L'appel des abîmes
Symboles
Mourir le moins mal possible
Leurre démocratique
La France
Les tribulations de deux terroristes en France
Quand d'Artagnan rime avec répugnant
Controverse linguistique
Hitler repoussoir increvable
Dévirilisation
La patrie catholique en danger
L'homme-dieu et son corps roi
L'Autrichienne
Le pape de la révolution
Wojtyla, pape marial
Fatima : alerte rouge
Projets de repentance
Aube immaculée et sabot fourchu
Ils disaient
Halte à la Mercerophobie !
Inversion
Le Chantier
Nouvelle victoire de la tolérance sur l'exclusion.
La World GayPride (nouvelle)

Le damné de la Sixtine
Explication de texte
L'Amour en marbre
Pièges lexicaux tendus par le lobby inverti
A Monsieur Voltaire
Charte catholique de la faculté et du devoir de l'homme
Le Ciel clefs en mains
L'Europe « dar el harb », bientôt « dar el islam »
La Passion du Ch
rist

 

 

Le damné de la Sixtine
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D'abord, un fouillis soigneusement ordonné désoriente le spectateur. Cela grouille tant autour du Fils de Dieu en majesté ! Derrière Sa dextre, levée pour attirer les élus, et Sa senestre, baissée pour écarter les exclus, des multitudes se bousculent sur une profondeur que l'on devine immense : toute une humanité multi-millénaire, vous, moi, vos aïeux, mes descendants, la concierge - que les trompettes ont tirée sans préavis de l'humus ou des abysses, âmes plus ou moins anciennes déjà jugées à titre individuel et rhabillées, dans l'attente angoissée du Jugement général, d'une chair neuve promise à la Gloire éternelle ou au Tourment qui ne doit pas finir.

Soudain, au hasard de son parcours visuel forcément chaotique, le spectateur croise un regard, un seul, celui d'un oeil unique et écarquillé ; dès lors, il ne voit plus que cet axe autour duquel tout se met à tourner. C'est le regard halluciné d'un réprouvé que l'on remarque à son isolement relatif, puisqu'il a pour seuls « compagnons » trois démons qui l'entraînent inexorablement vers le bas dans les anneaux quasi reptiliens de leurs membres puissants et monstrueux.

Était-ce un fonctionnaire, un médecin, un paysan, un évêque ? Comment le savoir ? Nu et vulnérable, il se tient prostré, recroquevillé en une attitude d'insondable désespoir mêlé d'hébétude incrédule et de terreur paroxystique. Devant son visage décomposé d'épouvante, il cache d'une main l'un de ses yeux, peut-être pour retarder, par ce geste dérisoire, le moment où il devra affronter la vue en relief de l'horreur absolue : « Encore une minute, monsieur le bourreau ! »... Pour l'instant, il ne la fixe que de son oeil droit exorbité, et l'on se rend compte qu'il l'appréhende, qu'il en sent approcher l'haleine avide et brûlante, qu'il a toujours su, au fond de lui - à quoi il s'exposait sans daigner y croire, qu'il s'en veut, mais trop tard, de son scepticisme d'esprit fort.

Contrairement à l'immense majorité de ceux qui sont là, il est mort le jour même, et son jugement particulier s'est donc confondu avec le Jugement général ; autant dire que c'est un « bleu » en matière d'au-delà qui va descendre dans la géhenne et que l'intéressé se trouve brutalement plongé dans un maelström de suppliciants remords : ces péchés mortels non regrettés, non confessés, non pardonnés, non expiés, ces fautes vénielles qu'il croyait, l'insensé ! négligeables ou du moins imperceptibles par l'omniscience Divine, toutes ces grâces méprisées, toutes ces occasions de conversion et de pénitence manquées par sa faute, toutes ces exhortations et objurgations charitables qu'il accueillait par de cinglantes insultes, d'arrogants sarcasmes ou un silence dédaigneux, enfin, l'ultime chance que son Juge Suprême lui a donnée d'exprimer une contrition au moins imparfaite et qu'il a orgueilleusement rejetée, tout cela lui revient en mémoire à ce moment précis, avec une force et une acuité impitoyables. Encore ces terribles souffrances ne sont-elles qu'un aimable hors-d'oeuvre, étant donné ce qui l'attend. Car il a devant lui une éternité de tortures physiques et morales : non seulement la peine du feu dévorant qui brûle sans répit et ne consume point, c'est-à-dire qui ne saurait s'éteindre en un miséricordieux anéantissement, mais aussi et peut-être surtout la peine du dam : de manière fugitive, il a vu Dieu dans Son indicible Beauté, dans Son infinie Bonté, dans Son aveuglante Vérité, et le souvenir l'en poursuivra à jamais, faisant de lui un abîme de stériles et insoutenables regrets. Certes, il ne parvient pas encore à mesurer toute l'étendue de son malheur, mais il en a l'effroyable pressentiment. Et comme l'Amour - qu'il a refusé - lui est désormais interdit, il n'aura plus que haine et injure pour chaque être, à commencer par ce Dieu inaccessible qu'il maudira sans cesse de l'avoir exilé de Sa Face, tout en sachant que c'était Justice. En regardant l'horreur absolue, C'est nous qu'il prend à témoins de sa déchéance définitive, c'est nous qu'il prévient, c'est notre regard qu'il nous renvoie comme en un miroir, nous qui sommes aussi susceptibles de condamnation que lui, nous qui, peut-être - avons commis ou commettons encore les pires choses avec la plus extrême légèreté : « On verra bien ! Ce n'est pas grave ! D'abord, Dieu n'étant que Pardon, Il ne pourrait pas me faire ça ! Et d'ailleurs, il n'y a pas d'enfer, ou alors il est vide (c'est l'Église conciliaire qui le dit) ! Et puis, j'ai toute la vie pour m'entendre avec Lui et en finir avec ces peccadilles qui Lui déplaisent, paraît-il ! ». Pauvres sourds et aveugles ! Pauvres âmes désorientées ! Pauvres apostats ! Cessons enfin de fatiguer la patience Divine et convertissons-nous tant qu'elle veut bien nous en laisser le loisir !

Il a été donné à trois personnes réelles de contempler l'enfer ; c était à Fatima, le 13 juillet 1917. Or, malgré leur pureté, et bien que la très Sainte Vierge, qui les avait favorisés de cette vision salutaire - les eût ensuite rassérénés en leur promettant qu'ils iraient au Paradis, Lucia, Francisco et Jacinta ont tous trois le même regard hanté sur la photo prise d'eux aussitôt après, et leurs yeux en disent plus long que tous les traités de démonologie, car il y flotte une trace de la peur démente du damné de la Sixtine.

Souhaitons que l'âme du génial Michelangelo Buonarroti ait trouvé grâce devant son Créateur, ne serait-ce que pour nous avoir incités à l'adoration en taillant dans le marbre une si sublime Pietá et pour avoir travaillé à notre édification en figeant la «deuxième mort » dans du plâtre humide avec tant de réalisme !

Domicile de l'auteur
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Explication de texte


Lundi 16 octobre 2001, le journal de 8 heures de France 2 évoquait en termes apologétiques une vaste manifestation de femmes du monde entier protestant contre les diverses violences (réelles ou fantasmatiques) exercées contre elles. Parmi les pancartes brandies à cette occasion, l'une avait de quoi choquer particulièrement. Au milieu figurait une photo de George W. Bush, candidat à l'élection présidentielle aux Etats-Unis et dans le programme duquel figurait l'abolition de l'avortement libre. En dessous, on pouvait lire « Go back to Texas ! » (Retourne au Texas), et au-dessus figurait le message suivant : « Take your God off my body ! » (Retire ton Dieu de mon corps).

Ce message est tristement révélateur à plus d'un titre, car dans l'esprit des ultra-féministes, il est censé signifier :

1. que « la femme » assimile à une violence le fait de porter un enfant dans son sein ;
2. que « la femme » considère le Dieu de la Bible - qui a prescrit « Tu ne tueras point » - comme étant au service exclusif de l'Homo vir forcément violent, générateur d'un enfant « non désiré » (« your God »...) ;
3. que « la femme » veut pouvoir continuer à chasser de son ventre l'enfant « non désiré » sans avoir à en répondre ni devant la loi humaine ou la loi naturelle, ni même devant la loi édictée par le Dieu de l'Homo vir forcément violent ;
4. que « la femme » fait un amalgame entre le Dieu de l'Homo vir forcément violent et l'enfant « non désiré » ;
5. que « la femme » ne souhaite pas la bienvenue au Dieu-enfant de l'Homo vir forcément violent et que si, à ses yeux, ce dernier L'a fait entrer en elle de force, par violence morale (en se retranchant derrière Sa loi) ou violence physique (en la soumettant au coït, que refusent en toutes circonstances beaucoup de féministes ultra), elle lui enjoint de se transformer en gynécologue exorciste et de L'en faire sortir par violence physique, c'est-à-dire par avortement du Dieu-enfant ou «interruption volontaire de grossesse », en langue de bois lénifiante.

Quelle plus belle illustration peut-il y avoir du « Non Serviam ! » luciférien et du "Nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous!" des juifs, donnant le démenti à Pilate qui venait de leur présenter Jésus comme étant leur Roi ? Quel contraste saisissant avec le Fiat de la Très Sainte Vierge, qui, en prononçant ce simple mot, accueillait en elle Dieu fait homme par l'opération de l'Esprit Saint ! La phrase « Take your God off my body ! », cri d'absolue révolte contre Dieu, ne peut pas ne pas avoir été inspirée par celui qui est « homicide depuis le début », selon les paroles de Notre Seigneur. On pourrait même parler de possession collective, sinon individuelle, tant ces mots reflètent de haine satanique. Dans une optique aussi distordue, Dieu apparaît - autant que l'enfant - comme étant l'ennemi, l'envahisseur, le violeur du ventre des femmes, et comme étant donc à rejeter, à exterminer, à exciser tel un cancer. En tuant l'enfant à naître, on tue symboliquement ce Dieu qui en a permis la conception et l'a inscrit dès celle-ci sur le Livre de Vie. Quel « progrès » depuis le slogan initial des féministes « Mon Ventre M'appartient » !... Désormais, on voit qui, dans l'esprit de ces malheureuses, veut occuper indûment leur ventre : Dieu Lui-même, par l'intermédiaire d'un enfant. Or, tout croyant sait qu'il n'y a pas de territoire inoccupé et que là où Dieu n'est pas, là d'où il a été exclu, c'est l'adversaire qui s'installe. Il faut donc prier pour ces âmes infortunées qui ont eu le malheur de prêter l'oreille aux sifflements du serpent ainsi que l'a fait notre mère Eve, comme si la Très Sainte Vierge, nouvelle Eve - n'était pas venue, depuis, pour donner l'exemple du plus bel épanouissement possible de la féminité, qui est l'acceptation de l'enfant dans la joie et la gratitude à la Divine Providence, non la rébellion contre une condition voulue et sublimement exaltée par le Créateur.

un fils de l'auteurHaut de page

 

L'Amour en marbre

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Ce sont peut-être, pour bien des raisons - les deux plus grands chefs-d'oeuvre de la statuaire universelle. Maintes caractéristiques semblent les opposer, dont beaucoup se révèlent être autant d'analogies. Ces sculptures sont dues à deux purs génies : un homosexuel torturé de la Renaissance, qui a risqué l'excommunication pour pouvoir approfondir son art en disséquant des cadavres la nuit, et un spirite débauché, mais génialement novateur du dix-neuvième siècle. S'il fallait une preuve définitive que la Beauté et la Grâce divine dont elle est issue transcendent de manière irrésistible les faiblesses mêmes de leurs truchements, la voilà.

Ce sont la Piétá, de Michelangelo Buonarroti, et le Baiser, d'Auguste Rodin.

Au-delà de la perfection anatomique et plastique de ces deux groupes, qui est admirable à elle seule, l'observateur le plus inattentif peut constater qu'ils représentent, le premier un homme sur les genoux d'une femme, le second l'inverse. Certes, mais encore ? L'un est pure spiritualité, tandis que l'autre est pure sensualité, dites-vous ? Sans vouloir cultiver la moindre ambivalence malsaine, force est de souligner que les choses ne sont pas si simples. Il faudrait commencer par s'entendre sur la signification précise des termes spiritualité et sensualité, ainsi que sur l'opposition exacte entre eux, et cela nous entraînerait dans de trop longues digressions sémantiques. Bornons-nous à postuler ici que ces deux oeuvres d'égale puissance évocatrice ont chacune un caractère à la fois charnel et sacré et que leur confrontation ou rapprochement résume à merveille la condition humaine telle que le Créateur l'a voulue après la Chute, c'est-à-dire marquée par le péché comme par la possibilité de son dépassement ; ainsi, il n'est pas interdit (sans que cela soit obligatoire pour autant) de voir dans le Baiser les prémices d'un adultère, iniquité parmi toutes celles que le Christ de la Pietá, justement, est venu racheter.

L'autre couple montre une mère pleurant son fils. Quelle mère et quel fils, assurément ! Mais le lien charnel entre mère et fils, quels qu'ils soient - n'est pas à démontrer. L'artiste a su faire en sorte que la douleur immense, quoique retenue de Marie, jointe au complet abandon du corps de Jésus, ne laisse pourtant rien transparaître de ce que la mère sait déjà en toute certitude, à savoir que ce mort qu'elle a tant chéri dans l'ordre naturel va ressusciter, inondant l'humanité entière de grâces surnaturelles. Voilà pour le sacré. S'agissant du profane, comment oublier que cette femme a porté neuf mois en elle le « plus bel enfant des hommes » ? Comment ignorer qu'elle l'a allaité, nettoyé, nourri, vêtu, éduqué, choyé en mère exemplaire, ce qu'elle était prédestinée à devenir depuis la nuit des temps ? Comment douter qu'en dépit de sa foi, ses entrailles crient de douleur physique devant la dépouille martyrisée de son enfant ? Et qu'y a-t-il de plus foncièrement charnel que cela, bien que toute sensualité en soit exclue ? (Sauf à vouloir cultiver l'équivoque à tout prix, ce que nous abandonnerons volontiers aux amateurs impénitents du genre.)

Le Baiser montre avec franchise un homme et une femme passionnément enlacés qui en sont aux préliminaires de l'étreinte. Fût-ce à un tout autre titre, c'est bouleversant aussi, parce que cela a valeur d'archétype également et qu'il peut donc y avoir, là encore, identification immédiate du spectateur à l'un ou l'autre personnage. En cela, et à sa manière spécifique, c'est à la fois charnel et sacré, d'autant plus que l'acte de vie est ainsi préfiguré : « Et ils ne formeront qu'une seule chair ».

Or, qu'est-ce qui est à la fois charnel et sacré, tantôt sensuel, tantôt spirituel, sinon l'Amour - véritable trait d'union entre ces deux scènes chargées de sens -, quand bien même il s'y manifeste en ses avatars les plus opposés ? Transcendant ou non, l'Amour est Vie éternelle dans le premier cas, temporelle dans le second. Et c'est bien cela qui fait toute la cohérence concrète du christianisme : le caractère inséparable de l'âme et du corps en cet exil terrestre comme après le Jugement dernier. Voilà pourquoi il n'y a aucun paradoxe, aucun blasphème à établir un parallèle entre le sublime de la Piétá et celui du Baiser, quelques différences manifestes qui existent par ailleurs entre ces deux groupes. La seconde oeuvre est aussi éloignée de la pornographie mécaniste exhibée sur les frises de certains temples hindous que la première l'est du culte bouddhique rendu à l'abstraction désincarnée du néant. Prises ensemble, l'une et l'autre illustrent à la perfection, chacune dans son registre, la Vérité exclusive de l'équilibre chrétien, à laquelle il importe plus que jamais de rendre témoignage en ces temps d'apostasie déclarée et de désorientation des esprits : « Et Verbum caro factus est, et habitavit in nobis ».



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Inversion, maître mot de la fin

 

L'actualité nous le crie sans cesse : toutes les vérités ou " valeurs " sur la base desquelles l'humanité a vécu pendant les siècles de christianisme - de façon plutôt chaotique, il est vrai, mais dans le respect général de la loi naturelle, expression humaine de la loi divine - font actuellement place à leurs contraires. La boucle est en train de se boucler, car voici venue l'époque terminale de la transgression, de la subversion, de l'inversion systématiques, bref, de la Révolution inaugurée au Jardin d'Eden.

Et sans vouloir céder au " conspirationnisme " ou à la " théorie du complot ", si décriés par certains (y compris dans les milieux les plus insoupçonnables d'aveuglement volontaire), force est de constater que ce sont les sociétés dites " de pensée " qui mènent seules le bal depuis trente ans. Ainsi de l'" IVG " (massacre des innocents à naître), de l'" abolition de la peine de mort " (multiplication des victimes de monstres pervers, maintenus indéfiniment en état de nuire par le jeu des remises de peine et libérations intempestives), de l'" ouverture des frontières " (immigration/invasion/colonisation de remplacement, véritable nettoyage ethnique par métissage imposé aux pays occidentaux chrétiens), de l'" euthanasie " (élimination des bouches inutiles) et de l'" abolition de la discrimination à l'encontre des gays, lesbiennes, bi et trans " (institutionnalisation pure et simple de la bougrerie, voire de la bestialité). Or, ces quatre " avancées de la tolérance " sont autant de crimes inexpiables contre l'Ordre divin, la personne, la famille, la nation, la race et même l'espèce.

Faut-il rappeler que l'IVG a été mise en place - Giscard et Chirac faisant déjà office d'idiots utiles et de larbins diligents - par Simone Veil, qui est une locomotive de la Trilatérale ?… Qu'on doit l'abolition de la peine capitale à Robert Badinter, ancien président du B'nai B'rith International, dont il reste une tête pensante ?… Que le slogan ubuesque " L'immigration : une grande chance, une grande richesse pour la France ! " a été lancé par le frère*** Bernard Stasi ?… Que le frère*** Henri Caillavet a été le grand parrain de l'" euthanasie "… Que la promotion de la cause " gay " est emmenée par le frère*** Jack Lang ainsi que par la nombreuse, pétulante et influente fratrie qu'il compte au Grand-Orient, dans le chaud-bise et place des Vosges ?…

Ces cinq " faits de société " (comme dit la grosse presse asservie, véritable eunuque du sérail) portent la marque indélébile de leur inspirateur initial, car ils reflètent fidèlement l'obsession pérenne de celui qui est " homicide depuis le commencement ". La mort sous couleur d'hédonisme est en effet leur dénominateur commun, que ce soit celle de la personne, de la famille, de la race, de la nation ou de l'espèce, l'objectif étant de n'avoir plus affaire qu'à des électrons " libres ", c'est-à-dire esclaves des vices, passions et fantaisies - les plus abominables, de préférence - auxquels on leur aura persuadé de succomber.

Chaque fois qu'il s'est trouvé des personnages assez courageux (ou inconscients) pour essayer de contrer ces ignominies, le terrorisme d'État - puissamment relayé par l'eunuque du sérail - les a muselés au moyen de la récupération, du chantage, de la terreur, de la diabolisation, en s'appuyant sur les crapuleuses contre-vérités suivantes : les enfants non désirés n'ont pas le droit de vivre, contrairement aux assassins ; toute la misère du monde a droit de cité chez nous ; les vieux et les malades en fin de vie ont le " droit de mourir dans la dignité ", c'est-à-dire de débarrasser le plancher, et plus vite que ça ; la pire dépravation a le droit de s'exhiber, de recruter, de singer la normalité… qui est un mythe (comme chacun sait) et dont les tenants - ainsi privés d'existence légale - n'ont plus que le droit de la fermer ! Le passage de ces contre-vérités dans les faits, puis leur consécration législative ont certes rencontré des oppositions. Mais la défense la plus efficace, c'est l'attaque, et; nos pourrisseurs-naufrageurs publics - dialecticiens post-marxistes surentraînés - en connaissent un rayon : plus leur position est intenable, plus rude est l'attaque préventive qu'ils mènent pour la consolider, au mépris - bien entendu - de la raison, du sens commun et de l'équité élémentaires. Et comme ils ont bétonné préalablement le terrain sur les plans politique, législatif, judiciaire et médiatique, le pauvre innocent qui, de temps à autre, lève timidement le doigt en demandant si le roi n'est pas nu et ne marche pas sur la tête se retrouve illico transformé en cheeseburger comme un des premiers GIs débarqués à Omaha Beach.

On est donc pris dans une logique de " crémaillère descendante " : tout " droit acquis " par l'ignominie régnante devient censément irréversible et sert d'assise à celui qui viendra le prolonger selon la logique du " Toujours plus bas ". " Le PACS n'est qu'un début, poursuivons le combat ! " : et voilà le père Mamère (qui serait " une ordure ", selon les propos de Michel Charasse, pourtant frère*** comme lui, mais peut-être d'une autre chapelle) en train de " marier " une paire sodomite, ce qui lui a donné l'occasion de se la jouer martyr de la cause libertaire, puis héros " populaire " de ladite cause au Carnaval des Détraqués du 26 juin à Paris !

Il fallait les voir, les canailles de la gauche gramsciste, se réjouissant au spectacle de la pornographie, du sacrilège et du blasphème !… Il fallait voir aussi les rats de la droite courbe profiter de cet immonde rassemblement pour essayer de picorer dans le fromage électoraliste !… À la soupe, tout le monde !… Lorsqu'on assiste à de telles choses, on acquiert la certitude que la démocratie est le meilleur des régimes… à l'exception de tous les autres. Et l'on attend avec une impatience accrue de voir enfin crever la gueuse bicentenaire qui lui sert de support

Pour le moment, la Bête rigole, exulte, fait la " teuf " avec toutes ses putains. Mais on sait depuis toujours que son triomphe - dorénavant en bonne voie - durera le temps d'un feu de paille et qu'il précédera immédiatement sa ruine définitive, car de Dieu et de Ses lois, on ne se moque pas.

L'imprécateur
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Halte à la mercerophobie !

Le Collectif de Défense des Mercières communique ce qui suit :

une pièce à conviction" Depuis quelque semaines, on assiste en France à une montée inquiétante de mercerophobie, qui ne va pas sans rappeler les Heures les Plus Fécondes de la Sombre Bête de Notre Histoire au Ventre Toujours Immonde.

Les mercières, qui appartiennent à une catégorie ethno-socio-professionnelle bien intégrée, mais vulnérable, ont en effet été victimes ces derniers temps de deux attentats mercerophobes particulièrement odieux. Ainsi Mme C. B., de Garges-les-Gonesses, a-t-elle vu sa vitrine taguée d'un message tristement clair : " Nique ta race de cochons grattés, sale mercière ! ", dont le caractère néonazi ne fait pas le moindre doute ; l'enquête s'oriente du reste vers les milieux d'extrême droite du département, mais en attendant ses résultats, et compte tenu de l'émotion soulevée par cette affaire dans les milieux de la mercerie, trois skinheads ont déjà été mis en examen. L'autre cas de mercerophobie concerne Mme J. D., de Sarcelles-Lochères, qui s'est entendu traiter il y a quelques jours de " Grosse truie gauloise de mercière " par un individu au crâne rasé auquel elle avait refusé un billet de 500 euros manifestement faux en paiement d'une fermeture éclair.

Le signalement de l'auteur de cette injure raciste a justifié la mise en garde à vue d'un certain Philippe Dubois (4, rue Gambetta, 93.500 Pantin - Tél. 01.49.64.63.71) qui aurait été vu, il y a quelques années, à la terrasse d'un café où se serait trouvé aussi un individu ressemblant à un membre local du Front National…



La Mercerie où a eu lieu le crime...

Le lieu du crimeFace à de si nombreux et invraisemblables débordements de haine mercerophobe, le Collectif de Défense des Mercières a obtenu un rendez-vous avec le Premier Ministre, qui - au sortir d'une entrevue de trois heures - a souligné sa détermination à faire adopter dans les meilleurs délais, par le Parlement, une loi contre la mercerophobie. Cette loi frappera des peines les plus lourdes - de dix à quinze ans de prison et jusqu'à 500.000 € d'amende - quiconque proférera des insultes, injures ou menaces à caractère mercerophobe. Il s'agit en effet, a souligné le Premier Ministre, d'endiguer au plus tôt cette vague préoccupante de mercerophobie, sous peine de voir revivre la Bête Féconde des Heures les Plus Immondes de l'Histoire de Notre Ventre Toujours Sombre. "

   



L'inscription raciste anti-mercières,
sur la devanture de Madame Dubouton
.
 
 

Pour le Collectif :
Germaine Dubouton

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CHARTE CATHOLIQUE DE LA FACULTÉ
ET DU DEVOIR DE L'HOMME

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Article premier

En vertu du libre-arbitre que lui vaut le bon vouloir de la Grâce Divine, l'homme a pour inaliénable faculté (et non pour «droit», car l'erreur et la révolte n'en confèrent aucun) de se damner en violant sciemment l'une ou l'autre des lois de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliances (telles que les a conservées et les enseigne l'Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine), c'est-à-dire en s'érigeant seul juge du Bien et du Mal, l'exercice de cette faculté exposant à des châtiments énoncés au long des siècles par ladite Église.

Article deuxième

Nonobstant l'Article premier, mais en vertu du même libre-arbitre, l'homme a pour impérieux devoir, en tant que seule créature terrestre à posséder une raison et une âme immortelle, d'adhérer à la Vérité, c'est-à-dire de connaître, d'adorer et de servir son Créateur en se soumettant volontairement à toutes les lois de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliances, telles que les a conservées et les enseigne l'Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine, l'exercice de ce devoir étant garant de récompenses énoncées au long des siècles par ladite Église.

Article troisième

La présente Charte annule et remplace la totalité des élucubrations fumeuses, blasphématoires et sacrilèges codifiées depuis 1789 sous le label des prétendus « droits de l'homme » et de la prétendue « liberté de conscience », constructions mentales de la franc-maçonnerie, mue et inspirée par son véritable maître, le Père du Mensonge, homicide depuis le commencement.

Article quatrième

C'est tout. Circulez.


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L' Europe « dar el harb », bientôt « dar el islam »


Les mahométans divisent le monde en deux parties, pas une de plus : le dar el islam (territoire de l'islam), où règne « en paix » la terrible charia islamique, et le dar el harb (territoire de la guerre), où l'islam n'est pas encore souverain, ni même majoritaire, et où il lui faut donc combattre par tous les moyens jusqu'à ce qu'il ait écrasé les autochtones. Précisons que là où l'islam s'est déjà imposé majoritairement, il finit toujours par occuper toute la place en raison de son intolérance, de son prosélytisme et de sa violence ontologiques. Autre précision : même lorsqu'il n'est que minoritaire, ces trois immuables « qualités » lui offrent toutes les chances de victoire totale dans des sociétés comme la nôtre, et l'on va voir pourquoi.

Le christianisme, seul véritable ciment de l'Europe

Qu'est-ce qui a fait de l'Europe ce qu'elle était encore naguère, si ce n'est le christianisme ? Partis des rives de Judée dans les esquifs de fortune qui emmenaient les premiers disciples du Christ loin des persécutions du Sanhédrin, les Évangiles ont mis trois siècles à conquérir - pacifiquement et au prix de combien de martyrs ! - les âmes et les coeurs européens, jusqu'à ce que l'Europe devînt à la fois le principal bastion de la Chrétienté et son nouveau foyer. Lorsque les routes du pèlerinage de Jérusalem cessèrent d'être à peu près sûres, c'est-à-dire lorsque l'islam eut conquis tous les rivages du sud de la Méditerranée (jusqu'à Hippone, la ville du Berbère saint Augustin, et au-delà), les Occidentaux prirent peu à peu conscience qu'ils devaient réagir. Las de voir les bateaux arraisonnés, les pèlerins massacrés, rançonnés, pris en otages ou réduits en esclavage par des pirates barbaresques et autres bandits mahométans, ulcérés de savoir les Lieux Saints dans des mains aussi impies, des membres de l'élite européenne mirent de côté leurs querelles de donjons (sans les oublier tout à fait : il ne faut pas rêver !) et unirent leurs forces pour conquérir Jérusalem. Notons, au passage, qu'à cette haute époque (le onzième siècle), la plupart des nations d'Europe n'existaient pas en tant que telles, à quelques notoires exceptions près (France et Angleterre, surtout). C'est ainsi que l'on vit deux ennemis irréductibles - le Franc Philippe Auguste et le Normand Richard Coeur de Lion - prendre chacun le risque considérable de s'absenter longtemps de leurs royaumes respectifs pour aller guerroyer en Terre Sainte, peut-être pas ensemble, mais en tout cas du même côté. On peut penser qu'ils y étaient incités aussi par des intérêts moins nobles que celui de la religion, mais sauf à faire l'impasse sur la Foi de l'époque (d'une ardeur presque inimaginable pour les bas-chrétiens d'aujourd'hui), force est d'admettre qu'ils étaient motivés surtout par la volonté sincère de délivrer les Lieux Saints. L'exemple ultérieur du roi de France Louis IX (saint Louis) est là pour en témoigner.

Bref, l'Europe est née et s'est développée par le christianisme, dans le christianisme, pour le christianisme. Coïncidence amusante ou clin d'oeil de la Providence Divine : il a échappé aux francs-maçons avec ou sans tablier qui gouvernent l'Europe moderne d'une manière de moins en moins occulte, que c'est un symbole chrétien qui a été volontairement choisi pour créer le drapeau européen : les douze étoiles jaunes sur fond bleu sont en effet un attribut marial, les représentations de la Vierge Marie étant souvent auréolées de ces douze étoiles.

Mais le cosmopolitisme para-maçonnique ne désarme pas pour autant, bien au contraire ! C'est ainsi que Valéry Giscard d'Estaing, sémillant européiste devant le Grand Architecte de l'Univers, qui imposa en France deux mesures aussi criminelles que suicidaires (la banalisation de l'avortement de confort et le regroupement des familles d'immigrés), s'est naturellement opposé à ce que Dieu soit mentionné - même en passant - dans sa chère « Constitution européenne », dont il vient d'arroser l'achèvement au champagne. Le personnage a soin, en effet, de se présenter comme consensuel, car nul n'ignore qu'il caresse depuis belle lurette l'ambition ubuesque d'être bombardé premier président du machin bruxellois, à défaut d'avoir su conserver la présidence de la République Française, ce qui aurait évité la colonisation totale et peut-être définitive de notre pays par l'idéologie de gauche, déjà bien en selle sous son septennat. D'une certaine manière, il est logique avec lui-même, l'Auvergnat : constatant l'apostasie générale qui étouffe désormais l'Europe (et sur laquelle on s'étendra ci-dessous), voyant aussi qu'en partie grâce à ses présidentiels efforts, la France, puis l'Europe s'est islamisée à outrance depuis trente ans, il en tire les conclusions qui semblent s'imposer à son esprit binaire de brillant robot : plutôt que de mentionner Dieu, qui est Trine et Vivant, au lieu d'Allah, qui n'existe pas, le mieux est de poursuivre dans la bonne vieille ornière de la Révolution française et de son laïcisme athée : aussi l'Europe sera-t-elle constitutionnellement agnostique par défaut, et cela augure encore plus mal de son avenir, surtout si, comme c'est à craindre, des fous furieux réussissent à imposer d'ici quelques années l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, perspective d'ailleurs fort déplaisante aux yeux du cher Valy, qui n'en est plus à une incohérence près !

La démission/trahison des conciliaires ex-catholiques

Or, tous les Européens ne sont pas d'accord pour que l'Europe renonce à tenir compte de Dieu... ou plutôt de sa caricature : Allah ! Nous voulons parler, évidemment, de ces Européens de papier qui sont venus chez nous soi-disant pour échapper à la misère ou à la persécution, mais en réalité pour nous soumettre (islam veut dire soumission). Et ce ne sont pas les conciliaires ex-catholiques qui songeraient à les empêcher de prendre le pouvoir, loin de là ! Ils auraient plutôt tendance à leur tirer les marrons du feu, tout estrancinés de larmoyante repentance qu'ils sont en songeant aux « affreuses Croisades » (« Pensez : les chrétiens ont massacré tant de pauvre monde au nom de Dieu, alors qu'en réalité, ils ne sont partis en Terre Sainte que parce qu'ils s'ennuyaient dans leurs châteaux ! »), aux « affreuses guerres de religion » (« Honte aux odieux inquisiteurs catholiques qui ont massacré leurs frères séparés ! »), aux « affreuses missions » (« Quelle horreur, tous ces missionnaires qui ne pensaient qu'à pratiquer un prosélytisme borné consistant à priver les indigènes aztèques - par exemple - de leurs merveilleuses coutumes sacrificielles, ces "voies de salut alternatives" ! »)... Pour mieux frapper les esprits, on usera d'une comparaison à la fois zoologique et marine : un conciliaire ex-catholique de 2003 ressemble autant à un catholique d'il y a cinquante ans qu'une holothurie tubuleuse rampante fait songer à un dauphin. À y bien regarder, même, le conciliaire ex-catholique a tout de commun avec l'holothurie, ou concombre de mer : il est dûment invertébré, il est tubulaire (il avale par un bout tout ce qu'on lui présente, avant de le restituer par l'autre sous une forme... identique que la décence nous interdit de nommer ici), et il rampe bien bas devant tout ce qui bouge. Tout ? Non, car l'animal met un point d'honneur à ne ramper ni devant les Européens attachés à leur patrie, ni devant les derniers catholiques, surtout si les uns coïncident avec les autres ; face à eux, le fier échinoderme sait se redresser et - leur présentant son cloaque arrière - restitue aussi hardiment que fidèlement à leur adresse ce que son évêque l'a pastoralement sommé de penser d'eux. Autant c'est un zélateur fanatique du judaïsme talmudique, du protestantisme, du pentecôtisme, de l'islamisme, du bouddhisme, de l'hindouisme, de l'animisme, des pratiques vaudou, du culte zoroastrien, du néo-messianisme New Age et de toute autre religion bidon, autant il n'a pas de mots assez durs pour flétrir la seule religion vraie - le catholicisme de toujours -, ce qui en dit long sur le féroce décervelage qu'il subit depuis quarante ans.

Le conciliaire ex-catholique n'est en fait qu'un collabo dûment persuadé par l'extrême gauche récupératrice de type Télérama, La Croix ou Témoignage Chrétien qu'il fait de la Résistance au fascizzzme, au racizzzme, à l'antisémitizzzme, au machizzzme, à la xénophobie, à l'homophobie et toutes autres manifestations résiduelles d'une mentalité aussi odieuse qu'heureusement en voie d'extinction (sauf relâchement intempestif de la vigilance républicaine et citoyenne). Bref, il ne faudra pas compter sur le conciliaire ex-catholique pour autre chose que de s'engager, lorsque les imams le lui ordonneront, dans une milice composée de dociles janissaires ou « dhimmis » (citoyens de seconde zone en terre d'islam, c'est-à-dire non-musulmans tout juste admis à vivoter en se faisant oublier le plus possible et en courbant le dos sous les crachats). Un défilé de concombres de mer rampant martialement derrière le drapeau vert frappé du croissant, ça vous aurait de la gueule, en plus d'offrir un spectacle surréaliste digne de Magritte ! En attendant, des holothuries mitrées ouvrent les lieux saints aux éclaireurs mahométans baptisés « sans-papiers », qui en profitent pour se soulager dans les bénitiers (s'il en reste) ou les confessionnaux (même remarque), quand ils ne se livrent pas à des profanations bien plus graves encore. Et les holothuries du rang trouvent ça très bien ou, du moins, ferment avec ensemble ce qui leur sert de cloaque antérieur, non sans glapir d'effroi (ça « glapit », ce bestiau-là ??) à la perspective que les églises puissent être restituées aux derniers catholiques, seuls véritables ennemis qu'elles se reconnaissent en ce monde.

Le laïcisme républicain assis entre deux chaises...

Les multiples « affaires du foulard » qui se sont succédé au cours des quinze dernières années et qui, toutes, ont tourné à la confusion des partisans de la sacro-sainte « laïcité », mettent en lumière l'étrange veulerie ayant saisi nos jacobins athées et voltairiens face à un islam dont les velléités hégémoniques sont maintenant affichées. Ces larves, dont les grands ancêtres n'avaient pas de lois assez sauvages pour réduire à quia les « curés », les « cléricaux », les « calotins », c'est-à-dire les catholiques de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième, se couchent peureusement aujourd'hui devant les imams et accordent à l'islam, comme à ses esclaves, des privilèges qui eussent révulsé leurs devanciers s'il avait même seulement été envisagé de les accorder au catholicisme honni : foulard admis dans les classes de la Rééducation Antinationale (d'où le crucifix est - cela va de soi - depuis longtemps exclu), menus « halal » obligatoires dans les cantines d'école ou d'entreprise, pauses pour la prière en milieu scolaire ou au travail, multiples facilités en période de Ramadan, autorisation tacite des immondes boucheries « religieuses » de l'Aït-el-Khebir, au mépris de la législation nationale, etc. etc. etc. Le déculottage de la Raie-Publique est total, mais sous les pieux dehors (bien entendu !) de la prétendue tolérance !... Ah, tolérance, que de crimes n'a-t-on déjà commis en ton nom, et que de crimes ne s'apprête-t-on à commettre encore ! & À commencer par l'irrémissible forfaiture, l'acte de haute trahison que constitue l'avilissement, voire le sabordage d'une nation, de son peuple, de son patrimoine spirituel, de sa culture, de son mode de vie, au profit des zélateurs de la fausse religion la plus stupide, la plus cruelle, la plus criminelle, la plus impitoyable qui ait jamais vu le jour depuis que l'Ennemi en invente pour contrarier la seule vraie, c'est-à-dire depuis la nuit des temps.

La maçonnerie laïcarde prise à son propre piège antichrétien

Les ennuis actuels de la maçonnerie laïcarde (dont nous ne devons pas nous réjouir trop vite, car ce sont aussi les nôtres) viennent du fait que la trop fameuse laïcité n'a jamais été conçue que comme une machine de guerre dirigée exclusivement contre l'ennemi absolu : le christianisme, honneur de l'humanité, et surtout le catholicisme, honneur du christianisme. Cette machine de guerre s'est avérée très efficace contre un catholicisme historiquement non réactif aux persécutions, puis neutralisé depuis le début des années cinquante par un désastreux concile « pastoral » ayant consisté, pour les ennemis de l'Église infiltrés en elle, à y faire entrer tous les vices et toutes les erreurs du monde, d'où les repentances tous azimuts suggérées à des catholiques de base faisant aveuglément confiance à leurs faux pasteurs, ces « loups recouverts d'une peau de brebis »... Mais pour ce qui est de culpabiliser des mahométans, macache bono bézef ! Avec les catholiques, c'était facile, car leur religion est fondée (à juste titre) sur le péché originel de l'espèce humaine. Mais en fait de conscience, l'islam, lui, n'en a qu'une : la «bonne » ! Et les états d'âme « repentanciers » sont à ses yeux un luxe efféminé qu'il abandonne volontiers aux roumis ! Total, nul ne songe ni, surtout, ne se hasarde à lui rappeler les inimaginables massacres auxquels il s'est livré partout où a tournoyé le cimeterre arabe ou le yatagan turc. Mais alors, le massacre de la Saint-Barthélemy, nous autres catholiques n'avons pas fini d'en entendre parler, grâce à nos pires ennemis, les « Lumières », et aux autres falsificateurs de l'histoire qui ont marché dans leurs traces nauséabondes ! Comme si l'Église, le pape, les évêques ou les prêtres avaient commandité cette abjecte tuerie, motivée essentiellement (la religion tenant lieu de prétexte) par des rivalités entre factions politiques ! Comme si les protestants ne s'étaient pas livrés, au nom exclusif de la religion et sur ordre exprès de leurs principaux chefs, Luther et Calvin, à des massacres bien plus sanglants, joints à des destructions bien plus importantes

Les maçons des Lumières et tous ceux qui se réclament d'eux ont donc réussi leur coup à merveille : le christianisme, et singulièrement le catholicisme, semble moribond Oui, mais, l'ennui, c'est que la nature y compris spirituelle a horreur du vide. Tombant de Charybde en Scylla, les maçons s'aperçoivent piteusement qu'emportés par leur louable zèle vis-à-vis du G.A.D.L.U., ils en ont fait trop et que le vide laissé par le catholicisme attire inévitablement en vertu du principe universel des vases communicants ce qu'en les torturant à peine, on parviendrait à leur faire reconnaître comme étant « pire encore » que le catholicisme : l'islam, dont ils connaissent parfaitement le nauséeux pedigree, bien qu'ils aient cru pouvoir se servir de lui pour affaiblir encore un peu plus le catholicisme. À quel Maître nos apprentis sorciers vont-ils bien pouvoir recourir pour faire reculer la peste verte qu'ils ont eux-mêmes répandue en ouvrant au grand large les vannes de l'immigration dans le seul but de précipiter la fin des nations d'Europe ? Cette question aurait de quoi nous faire hurler de rire si elle ne devait bien plutôt nous préoccuper

Des lueurs d'intelligence dans la nuit de l'esprit

On doit à Michèle Tribalat (chercheur à l'Ined) et Jeanne-Hélène Kaltenbach d'avoir partiellement remis les pendules à l'heure en écrivant dans L'Islam et la République, entre crainte et aveuglement (Gallimard, 2002) :

« Il est frappant de constater comment les principes des droits de l'homme, qui avaient pour vocation de souligner la commune nature humaine de tous et le caractère universel des droits permettant à chacun de vivre dans la dignité, se sont transformés en instrument de promotion des particularismes et bien souvent des pratiques archaïques. »

Certes, Mesdames, vous avez bien vu un élément du problème. Mais l'essentiel vous a échappé, parce que, faisant partie du système, volens nolens -, vous vous situez dans une optique étroitement laïciste et droit-de-l'hommienne. La « commune nature humaine de tous », dont vous parlez, tient à la volonté divine et à elle seule. En Dieu, nous sommes tous égaux, hors de Lui, tous inégaux. L'égalité sans Dieu est donc une utopie blasphématoire au même titre que la Paix sans Jésus-Christ (voir le Proche-Orient &), et il est stupide de soutenir, avec les laïcistes bouffeurs de curés : « La République ne reconnaît aucune religion, mais elle les connaît toutes ». En attribuant à l'erreur les mêmes droits qu'à la Vérité, le laïcisme a dévalorisé la propagation de la Vérité et valorisé celle de l'erreur, donnant ainsi le signal du pourrissement délibéré des intellects par l'inversion complète et systématique de toutes les valeurs à laquelle nous assistons aujourd'hui. Il ne faut donc pas s'étonner de voir l'erreur envahir les esprits à mesure que la Vérité en est exclue, tant il est vrai que la fausse monnaie chasse la bonne. Puisqu'il n'est ni plus ni moins valable, aux yeux de la République laïcarde, de se livrer à d'infectes boucheries sous couleur de religion que de porter le Saint-Sacrement en procession le jour de la Fête-Dieu, la boucherie l'emportera fatalement sur la procession en vertu du principe de plus grande pente, c'est-à-dire dans la mesure où il est toujours moins difficile aux âmes de s'avilir que de s'élever. Le mahométan lève son postérieur vers le ciel, alors que le chrétien y lève son regard... Et demandez-vous lequel, du postérieur ou du regard, « cartonne » le plus médiatiquement La réponse est à chercher dans le temps d'antenne et les commentaires complaisants que la télévision réserve au Ramadan, alors qu'elle minimise le Carême, réduit par ses soins à du folklore indigène !

Du moins ces deux auteurs ont-ils le mérite de flétrir « les sanglots de l'homme blanc », déjà dénoncés avec talent par l'ex-soixante-huitard Pascal Bruckner et en vertu desquels tout ce qui vient des ex-colonisés, victimes par excellence, devrait être préféré à tout ce qui vient des ex-colonisateurs, bourreaux par définition. Le gauchisme « écologique » New Age prétend nous culpabiliser à tout propos pour peu que nous soyons blancs, de sexe masculin, hétérosexuels ou chrétiens (surtout catholiques), et plus encore si nous sommes tout cela à la fois. On nous tient pour responsables et coupables de tout : les « massacres chrétiens » des Croisades, les « massacres catholiques » des guerres de religion, les « conversions forcées » des aimables païens du Nouveau Monde, l'« exploitation des colonies », « la-torture-en-Algérie », l'« oppression de la Fâââmme », la Shoah, le génocide Hutu, puis le génocide Tutsi, le trou dans la couche d'ozone, le réchauffement de la planète, l'épizootie de gale bubonique chez le fox à poil dur, la disparition du topinambour mordoré, l'extinction de la gallinette cendrée en Basse Patagonie, etc. etc. Tout est bon pour vilipender l'homme blanc, sa civilisation - qui n'est autre que la Civilisation, n'en déplaise aux maniaques des « Arts Premiers » - et sa religion dominante, qui se trouve être la vraie, quoi qu'en pensent les frappadingues de l'« oecuménisme ». Je suggère donc à l'homme blanc de se draper dans ce qu'il lui reste de dignité impériale pour répondre à ces misérables cloportes en recourant à la formule lapidaire du regretté Cambronne...

 

Entre la burka et le string

La tenue vestimentaire témoigne du degré d'évolution d'un peuple, et lorsqu'il y a cohabitation forcée entre deux peuples dont l'un ne rêve que de ressusciter les âges obscurs d'après l'Hégire, tandis que l'autre donne d'évidents symptômes de décadence terminale, il faut s'attendre à un choc de civilisations, lequel alimente de plus en plus les rubriques des faits divers. Faut-il, pour autant, se résoudre à choisir entre la peste verte et le choléra arc-en-ciel ? Nullement. Autant, par exemple, les décrets des mollahs, imams et ayatollahs en matière de vêtement révèlent une tragique arriération mentale, notamment en ce qui concerne les femmes, réduites par l'indigent, violent et haïssable Coran au statut d'êtres inférieurs bons pour toutes les corvées, toutes les vexations, tous les châtiments arbitraires et disproportionnés, autant le spectacle de nos petites pétasses au nez « piercé » et au nombril à l'air (sans préjudice d'autres décarpillages) ou encore la dégaine avachie des « enseignants » de l'école publique, qui s'étale durant les « manifs » pour la défense de l'exception hexagonale en matière de privilèges - a de quoi édifier sur la décomposition avancée des moeurs occidentales. Il est tout de même inouï qu'on donne ainsi aux primates mahométans une occasion supplémentaire, et valable, hélas ! de nous mépriser et d'avancer plus vite leurs pions. Ces gens n'entendent manifestement pas se plier au slogan « Il est interdit d'interdire ! » Là encore, on voit se dessiner entre Frankenstein et sa créature - j'ai nommé le gauchisme franchouillard et l'immigration islamique, une contradiction qui serait fort réjouissante si elle ne plaçait entre le marteau et l'enclume celles des Occidentales ayant la prétention « ringarde » de conserver un juste milieu entre la pudibonderie la plus psychotique et l'exhibitionnisme le plus éhonté.

Quand la vérité crue avait droit d'impression

Dans Itinéraire de Paris à Jérusalem (éd. Garnier, p. 334), le redoutable réactionnaire Chateaubriand ne mâchait pas ses mots : « N'apercevoir dans les croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait non seulement de la délivrance de ce tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité et aboli la servitude. Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont [1095] pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de barbares. L'esprit du mahométisme est la persécution et la conquête : l'Évangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix & Où en serions-nous si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce et l'on apprendra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des lumières auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes et de mépriser souverainement les lettres et les arts ? Les croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes au centre même de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. »

Qu'attendent donc SOS Racisme, le MRAP et la LICRA pour exiger (donc obtenir automatiquement) la saisie des ouvrages infects de cet immonde raciste, puis pour qu'il en soit fait l'autodafé public et solennel à titre d'exemple ? Je suggère cette piste de réflexion aux cellules trotskistes en mal de Nouvelles Causes Sacrées à défendre !

De notre côté, retenons cette phrase, car nous aurons l'occasion de nous en souvenir : « Que l'on contemple la Grèce et l'on apprendra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. »

Entendrons-nous l'avertissement inspiré de cette voix d'outre-tombe avant que Notre-Dame de Paris ne devienne la grande mosquée de La Mecque-sur-Seine comme Sainte-Sophie de Constantinople est devenue celle d'Istanbul ? Mais au fait, n'avons-nous pas bruyamment applaudi - au nom des droadloms - à l'expulsion des Serbes chrétiens de leur province du Kossovo, puis à la destruction de leurs églises ? Et ne serions-nous pas des cadavres qui marchent ?...

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Un mois après la tragédie de la World Gay Pride 2005

Incertitudes, folles hypothèses et dénouement
par Carlos Baader, grand reporter au Monde

 

Outre leur aspect tragique, les événements qui ont marqué à Paris, il y a déjà un mois, le dernier acte de la World Gay Pride constituent un défi lancé à la Science. Le mystère ne fait d'ailleurs que s'épaissir avec l'afflux anarchique des explications en tous genres, dont beaucoup relèvent ni plus ni moins que du canular de mauvais goût. Rappelons les faits pour ceux de nos lecteurs qui rentreraient d'un trekking en Corée du Nord ou d'un ressourcement spirituel à Cuba. Après des années de lutte, le très dynamique et cosmopolite Collectif GLTPZPH (Gays/Lesbiennes/Transsexuels/Pédophiles/Zoophiles/Pacsés/Homoparents) avait obtenu l'an dernier de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, que le grand défilé international de la World Gay Pride se tienne dorénavant chaque année dans la capitale - et le dimanche dit " de Pâques ", afin de marquer d'une manière emblématique la rupture définitive de la République Laïque, Citoyenne, Pluriethnique, Multiculturelle, Métissée et Inclusive avec d'oppressantes superstitions chrétiennes ayant inexplicablement survécu à l'avènement de l'Ère du Verseau. L'édition 2005 de cette manifestation bon enfant - qui s'inscrit désormais, au même titre qu'Halloween, dans les traditions festives d'un néo-paganisme sans complexes - avait pour but principal de dénoncer l'application scandaleusement timorée des lois anti-homophobes adoptées l'an dernier ; on se souvient, en effet, des protestations émises par quelques fachos intégristes, réactionnaires, néonazis et racistes d'extrême droite (pardon pour ce multiple pléonasme, mais il importe de bien cibler l'ennemi) après l'interdiction de vente, de location, de prêt, de diffusion, de reproduction, de possession, de lecture et de citation de l'ancien et du nouveau " testaments ", ferments multi-séculaires d'homophobie depuis longtemps dénoncés comme tels par les pionniers de la lutte pour la Cause Gay et Lesbienne (notamment au Canada). Tout avait commencé sous les plus joyeux auspices, le soleil et une chaleur relative ayant décidé de bénir le défilé. Et le spectacle valait le déplacement : haut en couleurs, imaginatif, inspiré. 700.000 personnes dont beaucoup étaient vêtues (ou plutôt dévêtues) de haillons splendides et fort transparents, voire généreusement ajourés, manifestaient partout leur joie de vivre, leur insouciance, leur défi au carcan moral prudhommesque et à la pudibonderie franchouillarde, en un mot leur gayté. Les passants, surpris parfois, amusés souvent, mais toujours ouverts à la nouveauté, regardaient passer - les uns applaudissant, les autres jetant des confettis - cette jeunesse bien dans sa peau, ces chars extravagants où se déployait toute la créativité si caractéristique du monde Gay et Lesbien. On remarquait, entre autres, la richesse des ornements d'église et autres vestiges du catholicisme de papa rachetés pour trois francs six sous aux curés en faillite : mitres, chasubles, aubes, surplis, calices, ciboires, ostensoirs, encensoirs, etc., accessoires marrants et bizarroïdes, mais vaguement inquiétants, car témoins d'un passé de féroces persécutions contre les Gays et Lesbiennes. Les organisateurs du défilé avaient tenu à faire partir celui-ci du Panthéon (ex-" église sainte-geneviève "), depuis longtemps arraché par la République à l'obscurantisme catholique et où reposent les premiers héros de la Libre Pensée. Puis, par de nombreux zigzags, on était monté au " Sacré-Cœur ", immonde pâtisserie architecturale écrasant Paris de son style ringard, qu'affectionnaient tant les bourgeois du dix-neuvième siècle. Devant ces deux symboles chargés de la glorieuse histoire du combat anticlérical, il s'était donné un spectacle de rue sur trois chars consacrés à l'illustration des " Horreurs du catholicisme à travers les âges ". Le premier représentait les crimes du Vatican et la kyrielle de ses papes sanguinaires ou dévergondés (ou les deux à la fois), le deuxième les invraisemblables turpitudes des Croisades, de l'Inquisition et des guerres de religion sur fond de Golgotha, l'autre enfin la manière abominable dont les missionnaires ont " évangélisé " (comme ils disaient) les colonies d'Afrique, d'Amérique et d'Asie. Tout cela se prêtait idéalement à des sketchs érotiques et sado-masochistes hilarants, d'une grande liberté de ton et mis en scène avec maestria, dans lesquels papes, cardinaux, évêques, curés, bonnes sœurs et missionnaires - bardés de cuir ou de dentelles et à demi-nus - s'activaient de la manière la moins équivoque possible, sans réussir toujours à se départir d'une franche bonne humeur, malgré le caractère foncièrement révoltant des faits historiques ainsi montrés. On voyait çà et là, dans l'assistance, la plupart des hommes politiques de gauche, du centre et de droite, qui étaient venus en famille pour communier ensemble dans le même culte de la Tolérance, le temps d'une trêve bienvenue entre défenseurs des Valeurs Républicaines contre la Bête Immonde, fussent-ils de bords différents. On observait aussi le curieux spectacle offert - dans le défilé lui-même - par quelques évêques catholiques ayant enfin viré leur cuti… ou fait leur coming out : tout arrive !… Le succès avait été phénoménal, lorsque vers cinq heures de l'après-midi, les trois chars en question arrivèrent sur le parvis de Notre-Dame, où ils devaient donner leur troisième et dernière représentation avant dislocation du défilé. Or, on le sait, cette représentation n'eut jamais lieu. Du récit fait ensuite par des témoins nombreux et dignes de foi, on peut déduire que ce qui survint alors défie toute logique cartésienne, toute explication sensée, quand bien même on se doute que la Science finira forcément par en venir à bout. Voici la synthèse de leurs dépositions. Les comédiens du troisième char, littéralement survoltés, étaient en train de jouer devant d'innombrables badauds et sympathisants enthousiastes, lorsqu'on vit peu à peu leurs mouvements ralentir comme au cinéma. Croyant d'abord à un jeu de scène très élaboré, le public applaudit à tout rompre. Puis, avec un synchronisme parfait, les personnages adoptèrent progressivement une complète immobilité, et les applaudissements crépitèrent de plus belle. De loin en loin, toutefois, le silence se fit, car les comédiens - pourtant tous costumés et maquillés de couleurs vives - prirent soudain une texture granuleuse et une couleur d'un gris uniforme cependant que toute vie disparaissait de leur physionomie, figée au gré de la comédie, ici en un grand rire silencieux, là en un rictus de peur ou de haine, là encore en une expression de jouissance ou de convoitise licencieuse justifiée par l'action du sketch. Le premier cri, poussé par une femme du premier rang, donna aussitôt le signal de la panique, et la foule s'éloigna des chars en une sauvage bousculade, parmi les hurlements de terreur. Une fois la police, les pompiers, la Protection civile et les ambulances arrivés sur un parvis dorénavant désert, mais jonché de cadavres piétinés et d'objets divers abandonnés à la hâte, il fallut se rendre à l'évidence : outre leur char de carnaval, soixante-six personnes venaient d'être statufiées vivantes dans des poses suggestives et transmutées en ce qui apparut à l'analyse - après prélèvement d'un échantillon de " vêtement " - comme étant du sel. Des barrages furent installés dans un large périmètre pour interdire tout accès, et trois compagnies de CRS encerclèrent le char… ou ce qu'il en restait, tandis qu'à l'abri de cet écran humain, une armée de scientifiques - absolument stupéfaits - essayaient de former des hypothèses à peu près crédibles sur ce qui avait pu se passer au juste. Certains pensaient à l'effet d'une arme inconnue, actionnée intentionnellement ou accidentellement à partir d'un satellite tueur ; d'autres penchaient pour un rayonnement gamma exceptionnellement puissant et ponctuel (le soleil donnant depuis quelque temps les signes d'une suractivité anormale, selon les astronomes) ; d'autres encore envisageaient une intoxication alimentaire collective particulièrement grave. Bien entendu, on eut droit aux élucubrations de quelques cathos fossiles, qui parlaient de " la fin de Sodome et de Gomorrhe ", d'un " châtiment divin ", d'un " dernier avertissement sans (trop) de frais " et autres vieilles lunes de l'Ère du Poisson. Ils nous avaient déjà fait le coup fin décembre 1999 et fin août 2003, mais heureusement, personne ici ne les prend davantage au sérieux aujourd'hui qu'alors !… Les scientifiques ayant avoué leur totale incompréhension du phénomène, la mairie de Paris ordonna le retrait et l'inhumation des dépouilles statufiées, dont rien n'indiquait qu'elles dussent reprendre vie, mais les secouristes et les engins qui en approchaient se heurtaient régulièrement à un mur aussi invisible qu'infranchissable. Il fut alors décidé de recouvrir le char et son funèbre contenu d'une bâche, mais celle-ci s'envola à peine posée, et l'on ne parvint jamais à la fixer. Quant au mur que l'on tenta ensuite d'élever autour de la scène, il refusait obstinément de tenir debout. Bien entendu, la presse mondiale - écrite et radiodiffusée - s'est emparée de l'événement, sur lequel circulent aujourd'hui encore des reportages enflammés venant rallumer la fièvre biblique dans tous les pays... sauf le nôtre, heureusement ! Et puis, la nuit dernière, Paris eut droit à sa première pluie depuis un mois. L'orage, d'une violence extrême, fit fondre rapidement char et statues devant les caméras du monde entier et les yeux hallucinés de milliards de téléspectateurs. Les services de la voirie sont en train de ramasser le tas de sel, qui - selon la décision annoncée ce matin même par Bertrand Delanoë - va être inhumé dans un carré du Père Lachaise sous une plaque de marbre où sera gravé " Aux soixante-six Gays, Lesbiennes, Transsexuels, Pédophiles, Zoophiles, Pacsés et Homoparents morts pour que vive la Tolérance Laïque et Citoyenne, la République Française reconnaissante ". De plus, un appel d'offres international va être lancé en vue de la construction d'un monument à la mémoire des disparus. Les laboratoires ont conservé de nombreux échantillons des " vêtements " des victimes de la tragédie. La Science a bien réussi à prouver de la façon la plus formelle que le " linceul de Turin " était un faux grossier du moyen âge. Nul doute que, coupant court derechef aux suppositions les plus irrationnelles, elle parviendra, là encore, à faire toute la lumière sur les causes forcément naturelles de cette tragédie, qui - rappelons-le non sans tristesse - a enlevé à l'affection du monde entier soixante-six héros de la Libération Sexuelle et de l'Ère du Verseau.

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Dans la série " Extrapolations prospectives "
Nouvelle victoire de la tolérance sur l'exclusion

Par Désiré(e) Lambigu, éditorialiste à L'Aberration

 

Après l'essai transformé par les couples LGBT (lesbiens, gays, bissexuels et transsexuels), qui ont enfin obtenu le droit de se marier et de fonder une famille, triomphant ainsi de l'abjecte discrimination homophobe dont ils étaient victimes depuis toujours, on a pu assister à la lutte splendide des couples homozoosexuels (formés d'une personne humaine et d'une personne animale), longtemps marginalisés et persécutés par une société réactionnaire qu'imbibaient d'antiques préjugés judéo-chrétiens porteurs d'une homozoophobie pathologique. Or, cette lutte vient d'aboutir, puisque le droit des couples homozoosexuels à se marier et à avoir des enf...... des petits comme les couples LGBT a été reconnu par la Cour de Cassation dans son arrêt 666 du 24 décembre dernier (numéro et date dont on notera le symbolisme de combat).

C'est Noël Mamère (dont nos lecteurs se souviendront qu'il fut, en France, le premier édile assez libéral et courageux pour sanctifier citoyennement un mariage gay), qui a eu hier, au nom de la République Française, le juste privilège d'unir par les liens sacrés du mariage civil le premier couple homozoosexuel " légitime " du pays.

Les deux tourtereaux ont donc dit " oui " à Monsieur le Maire, déclenchant les vifs applaudissements d'une assistance nombreuse et enthousiaste au sein de laquelle se remarquait en particulier la présence radieuse de Jack Lang et Bertrand Delanoë, témoins respectivement du marié et de la marié(e). Pour être exact, Jean-Élodie - tout(e) de blanc vêtu(e) - a dit "oui", mais Cadichon - crinière fleurie et parfumée, queue tressée, sabots vernis - s'est contenté d'un " HIHAN !! " non moins affirmatif qui émut beaucoup l'assistance. Puis, Cadichon et Jean-Élodie (l'un(e) monté(e) sur l'autre) sont allés faire bénir religieusement leur union par le bienveillant Jacques Gaillot, dans un espace inter-cultes LGBT aménagé à proximité du Salon de l'Agriculture. Le couple souhaite avoir beaucoup d'enf...... de petits et a d'ores et déjà demandé à bénéficier des premières avancées de l'homozoobiologie reproductive, science toute nouvelle qui n'en est encore qu'à ses balbutiements, mais dont l'avenir est on ne peut plus prometteur.

La prochaine conquête de la Liberté Sexuelle, qui est en préparation, sera la reconnaissance du mariage nécrosexuel (entre une personne humaine vivante et une personne humaine à survie contrariée), qui demeure l'objet d'un tabou aussi tenace qu'incompréhensible. Des recherches sont activement menées en Haïti afin d'y étudier le cas très particulier des zombies, ainsi qu'en Transylvanie, berceau du vampirisme, les pionniers de l'homonécrobiologie reproductive ayant pour objectif à moyen terme de rendre féconds les ménages ainsi formés.

Quant au couple coprosexuel (entre une personne humaine excrémentielle et une personne non humaine excrétée), il devra attendre encore un peu, le temps que soit fondée l'homocoprobiologie reproductive et, surtout, que disparaissent les ultimes remugles d'un ordre moral nauséabond qui ne veut décidément pas crever davantage que la bêtimondauventreutoujourfécond, sinistre acteur des zeureulépluçombreudeunotristoire.

On cherche d'ores et déjà (en vain pour l'instant, hélas !) ce qui pourrait succéder à la coprosexualité dans l'éventail toujours trop étroit des préférences sexuelles nouvellement institutionnalisées, et toutes les suggestions seront les bienvenues; s'adresser à notre rédaction, qui ne manquera pas de faire suivre. En attendant, on envisage d'exiger l'interdiction du "mariage" hétérosexuel, qui n'est qu'une parodie sacrilège et immonde du Mariage, avant de faire abolir purement et simplement l'oppressante hétérosexualité elle-même, cette étrange perversion, cette manie de détraqués, ce vice contre nature, ce haïssable fossile biblique fondé sur la prétendue "normalité" que dicterait on ne sait quelle "loi naturelle" découlant d'une "loi divine" encore plus improbable.

Paris, le 3 mars 2007

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Fin de l'émission " Le Chantier ", sur M…. Puissance 6

UN GRAND MOMENT DE TÉLÉ-POUBELLE

Mardi 22 juin, vers onze heures du soir, le télépublic de M…. Puissance 6 attendait, haletant, l'issue de l'émission " Le Chantier ", dont le principe consistait à faire aménager une maison par plusieurs couples et à demander au télépublic d'éliminer ceux-ci un à un jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que deux en présence, le couple vainqueur devenant ensuite propriétaire de la maison aménagée par tous. Bref, une " émission-vérité " de plus, importée - comme les autres - des Etats-Unis, dont l'hexagone putrescent n'apprécie décidément plus que le pire du pire.

Et comme prévu, ce fut inoubliable. L'un des deux couples finalistes se composait d'un homme et d'une femme qui ne présentaient rien de particulier, sinon qu'ils étaient corses et fiers de l'être, ce qui est bien leur droit. Mais, ô divine surprise ! l'autre " couple " était " gay " ! C'était déjà magnifique en soi, et bien dans la ligne de l'événement dont nous sommes redevables à l'inique Mamerdebègle, mais par surcroît (miracle des miracles ! Merci, saint Quota, c'est presque trop !), la gentille petite paire-à-Mamère se composait d'un " black " et d'un blanc : la cause " gay " et la cause métisseuse publiquement et officiellement réunies en deux garçons ! Quelle économie de moyens ! Quelle rentabilité idéologique !… Devant son écran raie-publicain, l'encore-pas-assez-médiatisé moustachu progressiste devait en être Vert de jalousie, lui qui n'avait réussi à apparier qu'un gros moche et un maigre-laid…

L'animateuse, tous sourires dehors, commença par tripoter un long moment l'enveloppe rouge dans laquelle se dissimulaient les noms des deux ouineurs, non sans nous torturer d'un suspense qu'elle poussait le sadisme jusqu'à commenter avec délectation. Puis, l'instant presque insoutenable arriva : elle sortit maladroitement (exprès !) le carton de l'enveloppe, fit encore une pause pour simuler l'émotion, et nous lut enfin, enfin, les noms des zeureux gagnants : " Aheum, aheum (gloup) Les vainqueurs de l'émission gnagnagna blablabla gnagnagna sont (gloup) ………………… RAOUL ET STEVEN !!! " Pas plus surpris que ça (tiens, pourquoi ?), les deux chéris, qui s'étreignaient avec tendresse depuis le début, en remirent sobrement quelques louches dans les attouchements louches, tandis que le couple - le vrai - affichait une tête de six pieds de long (hou, les mauvais joueurs !). Un ami tenta de consoler les perdants en leur disant " Tous pourris !! Tous vendus !!" (ah, ces Corses, quels machos racistes !) ; on est en droit de supposer qu'il n'aurait pas fallu les pousser beaucoup pour leur faire dire et répéter que cette grande-victoire-de-la-tolé-rance était largement téléphonée dès la conception de l'émission… Mais au cas où quelques fatigués du bulbe n'auraient pas encore saisi, l'animateuse - saisie d'une joie bien imitée - ne manqua pas de susurrer à la paire vanille-chocolat quelque chose comme " Je vais vous remettre les clés. Votre victoire a encore plus de force que le mariage pour faire avancer la cause " gay " ! On va parler de vous, croyez-moi ! "

Souhaitons à ces deux futurs zomoparents de pouvoir peupler leur grande maison d'une foule de petits embryons surnuméraires sauvés de la poubelle grâce à Papa et Papa !

Et hâtons-nous de sortir, car il serait fort malpoli de vomir dans les pages de cet honorable décadaire… Mais faisons cela en douce, de peur que, devançant citoyennement l'adoption prochaine d'une nouvelle loi liberticide - contre l'" homophobie ", celle-là -, on ne nous épingle déjà pour avoir blasphémé Sodome !

E. Téraut

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Aube immaculée et sabot fourchu


Il est quand même réconfortant de constater que, nue ou court-vêtue, la Vérité finit toujours par sortir de son puits.

En dépit des brouillards d'encens que les thuriféraires patentés ont répandus à profusion sur l'auguste mémoire du gourou de Latche, nul ne peut plus ignorer aujourd'hui les égouts de la ripoublique mitterreuse, tant les différents cercles entourant naguère le bi-septennal fléau de la France se font rattraper les uns après les autres par le scandale. Qu'il s'agisse du fifils-à-Castrinette, du vieux beau aux chaussures en platine ou du haut initié anciennement BERDeux (entre autres maints faisans de plus ou moins haut vol), tout ce monde interlope - livré aux juges " sue-la-haine " - se retrouve dorénavant exposé pour ce qu'il est : une vaste pompe à fric en panne, une famille mafieuse laissée sans protection par la mort du càpo dei tutti càpi, dont résonnent encore les belles paroles contre l'" argent qui corrompt ".

À peine la braguette folle du salon ovale - tant affectionnée par nos gauchos hexagoniais pour sa propension à la béance - a-t-elle quitté le théâtre de ses exploits que des malveillants lui reprochent, non sans mesquinerie, d'avoir couvert abusivement des copains (dont son frère aussi cocaïnomane qu'ivrogne et chauffard), et ce jusqu'à l'ultime jour de son mandat (ne parlons même pas des w ôtés à tous les claviers d'ordinateur de la Maison Blanche, entre autres avanies minables de mauvais perdants !). Résultat : les conférences que le cher Bill devait donner un peu partout moyennant des cachetons pharaoniques sont annulées les unes après les autres, plus personne ne voulant risquer d'être vu en sa compagnie. De surcroît, les morts suspectes qui ont émaillé la vie publique du couple modèle ne vont sans doute pas tarder à intéresser davantage la justice américaine qu'elles ne pouvaient le faire tant que ledit couple était au faîte du pouvoir. Dur, dur d'être un ex, même à l'ombre d'une prédatrice opportunément sénatorisée...

Pour faire bonne mesure, voilà-t-il pas que notre con-de-bandit a-national se fait rattraper par ses expériences pédophiles du temps béni où lui-même et sa bande avaient souverainement décrété qu'il était interdit d'interdire, qu'il fallait absolument jouir sans entraves, qu'il était obligatoire de satisfaire ses désirs, tous ses désirs, qu'il importait de reconnaître à l'enfant le "droit à la sexualité" (au profit, bien sûr, de l'initiateur adulte et amateur de chair fraîche), etc. etc. ! D'autre part, on se rappelle avec intérêt les liens étroits de l'individu avec des terroristes allemands de la grande époque, et l'on découvre sans trop de surprise le passé carrément terroriste de son pote ministre, membre des Grünen, l'équivalent teuton de nos " Nique-Ma-Mère " rougeo-verdâtres. Oui, mais alors là, l'intelligentsia hexagoniaise - intéressé en tête, cela va de soi - pique sa grosse colère, car on ne s'en prend pas ainsi à cette rousse icône de l'Événement Fondateur de l'Ère du Verseau qu'aura été la poussée d'acné de mai 68 ! " Touche pas à mon Dany ! " s'égosille en chœur la faune germano-pratine, encore tout ensocquée dans les remugles nostalgiques de ce grand défouloir pour veaux petits-bourgeois gavés de prions sartreux.

Qu'est-ce que ces trois personnages peu ragoûtants peuvent bien avoir en commun ? Pas grand-chose, à vrai dire... si ce n'est une certaine affinité avec le monde putrescent et son prince... Or, Dieu a permis - pour notre salut - que le sabot fourchu pointe tôt ou tard sous l'aube immaculée de celui qui fut ange de lumière avant de travailler assidûment à la déchéance de l'humanité.

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Fatima : alerte rouge !

 

Tout va très bien...Tout va très bien...Tout va très bien...Il y a quatre ans, le Vatican renégat - infiltré depuis des lustres par le communisme et le modernisme maçonnique - a publié ce qu'il disait être le troisième Secret de Fatima. Or, on a tout lieu de penser qu'il n'en a pas livré le texte intégral, si tant est qu'il n'ait pas inventé de toutes pièces cette vision surprenante, interprétée par lui comme étant celle du " martyre " de Jean-Paul II et comme n'annonçant plus l'avenir. De sérieux indices permettent en effet de repérer la censure (ou le faux), à commencer par l'absence de toute parole de la Très Sainte Vierge, qui s'est pourtant exprimée de la façon la plus claire dans les deux premiers Secrets, ainsi qu'elle a coutume de le faire chaque fois qu'elle se manifeste. Cela, c'était hier, quand bien même on peut être sûr que le monde entier aura à en reparler demain .

Par ailleurs, on attend toujours que le Saint-Père - en union avec tous les évêques du monde - consacre expressément, publiquement et solennellement la Russie - et elle seule - au Cœur Immaculé de Marie, comme la Très Sainte Vierge l'a demandé en 1917… Et l'on risque d'attendre encore, car peut-on imaginer que les évêques actuels - ou ce qui en tient lieu - accepteraient de s'unir à un Jean-Paul II qui recouvrerait assez de vigueur, d'autorité et de jugeote pour décider subitement de faire la volonté du Ciel, si longtemps ignorée ?… En outre, tout donne à penser que le prochain pontificat sera pire que celui - désastreux - qui n'en finit pas de s'achever. En effet, non seulement la hiérarchie ecclésiale actuelle s'enfonce un peu plus chaque jour dans l'apostasie déclarée, mais si l'on en croit la prophétie des papes de saint Malachie, le prochain pontife (surnommé " la gloire de l'olivier ") sera celui à travers lequel le démon tentera de donner le coup de grâce à l'Église, avant que celle-ci ne connaisse une salutaire catharsis de nature et d'ampleur inconcevables pour l'instant. Cela, c'est aujourd'hui, et l'on aura aussi l'occasion d'en reparler demain.

Mais il y a plus grave et plus urgent encore. Il vient de se produire à Fatima un événement que l'on peut, sans exagérer, qualifier d'immonde, car il a été manifestement piloté d'"en bas", d'abominable, car il correspond à "l'abomination de la désolation dans le lieu saint", et de scandaleux, car on imagine sans peine les dégâts supplémentaires qu'il va causer dans des âmes tragiquement abêties depuis Vatican II par le mythe de l'obéissance due au Saint-Père en toutes circonstances. De quoi s'agit-il donc ?

Avec la bénédiction active du Vatican, et en particulier du Souverain Pontife, le haut clergé local - féru de faux œcuménisme - s'est à jamais discrédité en autorisant la tenue, dans la chapelle des apparitions, d'une cérémonie hindoue en l'honneur d'une " déesse aux dix-huit bras ", c'est-à-dire d'un démon.

Le caractère immonde, abominable et scandaleux d'un tel événement ne peut que sauter aux yeux de tout catholique véritable, qui en ressent une authentique souffrance s'il songe à celle qu'en éprouve la Très Sainte Vierge, ainsi narguée et méprisée dans l'un de ses sanctuaires les plus vénérables, en tout cas dans celui qui - avec La Salette - est le plus porteur de prophéties eschatologiques.

Il faut désormais une sacrée dose d'aveuglement volontaire pour ne pas voir que la hiérarchie ecclésiale actuelle est collectivement possédée (sans préjudice, d'ailleurs, de possessions individuelles…). Le Mystère d'iniquité s'étale en effet à nos yeux, puisque dans sa fureur impie et destructrice, cette même hiérarchie :

  • se compose dans sa quasi-totalité de gens qui, non contents du mal accompli depuis quatre décennies, insistent pour continuer la fuite en avant vers l'abîme, c'est-à-dire " dépasser le concile Vatican II ", au cours duquel - entre autres vilenies - on a fait sortir par la petite porte la Très Sainte Vierge, à la grande joie de ces faux théologiens devant lesquels des pères conciliaires gâteux se prosternaient en majorité;

  • persiste à ne pas divulguer un troisième Secret à la fois complet et authentique, auquel elle cherche en fait à donner un enterrement de première classe, dans la mesure où elle y voit - à juste titre - une hypothèque à lever en faveur de son modernisme suicidaire ;

  • s'obstine à ne pas consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie, car elle croit ou fait mine de croire le communisme mort et l'orthodoxie amie, alors que ces deux fléaux parfaitement complémentaires restent les inépuisables sources d'erreur qu'ils n'ont cessé d'être depuis leurs débuts respectifs ;

  • en vient maintenant à souiller et profaner Fatima après avoir souillé et profané plusieurs fois Assise, à seule fin de verrouiller son faux œcuménisme… comme s'il était quoi que ce soit d'irréversible par la Puissance divine !

Nous savons que l'Église a les promesses de la vie éternelle. Nous savons que le moment venu, Dieu interviendra. Nous savons que la Très Sainte Vierge, aujourd'hui bafouée chez elle, écrasera une bonne fois pour toutes la tête du serpent qui est à l'origine de toute cette boue. Mais nous ne devons pas rester les bras croisés pour autant, et puisqu'il nous a été donné la Grâce redoutable d'être les derniers catholiques, sans l'avoir cherché et sans en éprouver le moindre orgueil, nous avons le devoir absolu de réagir pour que Dieu sache qu'Il n'est pas seul à défendre Son Église éternelle. C'est pourquoi il nous faudra répondre en masse à l'appel que Mgr Fellay envisage de nous lancer pour que l'an prochain, nous nous rendions à Fatima en pèlerinage de réparation. Cela et prier, c'est tout ce que nous pouvons faire… Raison de plus pour le faire !

Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

 

Merle Noir, 24 juillet 2004.
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Ils disaient…


Ils disaient " Le bonheur est une idée neuve en Europe ! " …

Et on a eu le génocide vendéen, plus un million et demi de soldats tués au nom du bonheur républicain ou impérial, plus un durable coup d'arrêt au développement économique du pays, par rapport à l'Angleterre, notamment..

Ils disaient " À bas l'exploitation de l'homme par l'homme ! " …

Et on a eu le goulag soviétique, plus le laogaï chinois, plus la boucherie cambodgienne, plus le bagne tropical cubain, toujours encensé par les grandes âmes " progressistes " ; en tout, cent millions de morts (détail de l'histoire, il est vrai, au regard du risque potentiel de voir le néonazisme prendre éventuellement le pouvoir en Autriche, État redouté à juste titre pour son surarmement nucléaire notoire).

Ils disaient " Vive l'école publique et laïque pour tous ! " …

Et on a l'école à deux vitesses, car ils sont les premiers à inscrire leurs enfants dans des établissements privés - confessionnels s'il le faut -, dans la mesure où aucun sacrifice n'est trop beau pour laisser aux pauvres le monopole des bienfaits que l'école publique et laïque répand à profusion.

Ils disaient " Non à l'endoctrinement des enfants par les curés ! " …

Et ils soumettent les enfants à l'endoctrinement de marxistes fossiles repeints en ex-soixante-huitards, dont il ne subsiste plus l'équivalent qu'en France ou à Cuba.

Ils disaient " Il faut ouvrir l'école à la vie, en finir avec l'enseignement ex cathedra, développer les activités d'éveil, moderniser l'apprentissage de la lecture et de l'écriture ! " …

Et on a des écoles grandes ouvertes à tous les miasmes de la rue, plus le " pédagogisme " desséchant des gourous qui font la loi au ministère de la Rééducation nationale, plus l'ignorance crasse, plus l'analphabétisme jusqu'en sixième au moins.

Ils disaient " L'Art doit se libérer ! Tout est culture ! " …

Et on a des musées emplis de détritus, plus des murs couverts de tags hideux, plus des ondes envahies par le rap au front bas.

Ils disaient " Il est interdit d'interdire ! " …

Et on a des élèves qui cognent sur leurs professeurs quand ils sont las de s'entretuer.

Ils disaient " Mon Ventre M'appartient ! À bas l'Ordre Moral ! Jouissez sans entraves ! " …

Et on a déjà eu - rien qu'en France - cinq millions d'enfants dilacérés vivants dans le sein de leur mère, plus la pilule abortive dite du lendemain, plus les tripatouillages d'embryons humains, plus le clonage, plus l'euthanasie, plus la pornographie à tous les étages (blasphématoire, si possible), plus la Love Parade, plus la Gay Pride, plus la pédophilie, plus le sida, plus le retour en force des autres MST, plus l'explosion des divorces. C'est ce qu'ils appellent sans rire " la libération sexuelle " et " la Civilisation de l'Amour ", tout en multipliant les mises en garde - hors de saison, hélas ! - contre " le retour de l'Ordre Moral ".

Ils disaient " Méfions-nous de la famille de type classique, facteur d'aliénation de l'individu ! " …

Et on a les familles " recomposées " (en réalité, décomposées), plus une natalité de peuple gâteux, plus - désormais - une immigration présentée comme facteur de soutien démographique, c'est-à-dire correspondant à une colonisation de fait comme de plein droit dont nous devrions, paraît-il, nous féliciter avec soulagement. À côté de cela, non seulement on n'encourage pas les femmes à avoir des enfants, mais on les en dissuade par tous les moyens, alors qu'en Suède, par exemple, la natalité a remonté dès que les pouvoirs publics ont agi dans le sens voulu.

Ils disaient " À bas le racisme anti-immigrés ! Vive la tolérance ! Non aux lois Pasqua-Debré ! Des papiers pour tous ! Vive le multiculturalisme et la pluriethnicité ! " …

Et on a les banlieues invivables, plus la guerre civile, qui se durcit de jour en jour, plus le racisme anti-français, plus La Haine (sacralisée par le cinéma, entre autres, à condition qu'elle soit le fait des " jeunes ").

Ils disaient " La religion, c'est l'obscurantisme, c'est l'opium du peuple ! " …

Et on a les sectes, plus le satanisme, plus l'islam prosélyte poseur de bombes.

Ils disaient " La nation, c'est une survivance oppressante du passé, mais c'est fini ! " …

Et on a affaire aux crânes d'œuf de la Trilatérale, plus les technocrates robotisés de Bruxelles, plus la mondialisation décrétée par les grands financiers internationaux, plus des velléités indépendantistes dues - en partie, du moins - au morcellement forcé de l'Europe, qui consiste à favoriser l'émancipation des régions au détriment des nations auxquelles elles appartiennent, le but ultime étant de tuer celles-ci au profit d'une fédération dont tout indique déjà qu'elle ne sera pas viable.

Ils disaient " Moralisons la vie politique ! " …

Et on a eu l'amnistie des députés par les députés, plus un enterrement de première classe pour l'affaire du sang contaminé, entre autres escamotages magistraux.

Ils disaient " Vive la solidarité sociale ! À bas l'exclusion ! " …

Et on a les SDF, plus les érémistes à vie, plus les chômeurs pour convenance personnelle, plus une protection sociale ingérable et hors de prix, attraction irrésistible aux yeux du tiers monde " ethnique " ou est-européen.

Ils disaient " Il faut travailler moins tout en gagnant autant, sinon plus ! Ce sera bon pour l'emploi ! " …

Et on a des PME qui commencent par licencier, puis qui ferment, d'où un accroissement du chômage, malgré l'écran de fumée créé par le gonflement d'une fonction publique déjà pléthorique et par les petits boulots parfaitement bidon de type " agent d'ambiance " (le contribuable étant toujours là pour payer les violons du bal).

Ils disaient "Face au dollar, il faut une monnaie européenne unique et forte ! " …

Et on a un euro qui a perdu 30% de sa valeur contre le dollar depuis son lancement triomphal (" Tant mieux, font-ils mine de se réjouir à présent, c'est excellent pour les exportations ! ". En théorie, peut-être, sauf que là, ça coince à cause des trente-cinq heures…).

Ils disaient " À bas l'homophobie ! Oui au PACS ! Vive l'homoparentalité ! " …

Et on a la bénédiction civile des " couples " d'invertis, plus la perspective radieuse de les voir adopter des enfants ou se faire inséminer, plus la poursuite du déclin pour le véritable mariage, seul garant de l'avenir du pays.

Ils disaient " Voter pour le quinquennat, c'est voter pour plus de démocratie ! " …

Et on a eu 30% de votants au référendum sur le thème inepte du quinquennat, preuve que les Français n'en peuvent plus d'être pris pour une bande d'imbéciles bons à consulter uniquement sur des sujets sans véritable portée, au moment même où leur patrie perd sa souveraineté, se fait envahir et parasiter par la misère du monde entier, voit les bandits corses lui adresser des bras d'honneur, subit une fiscalité écrasante, appelle de tous ses vœux une réforme en profondeur des structures de l'État, etc. etc. etc.


Ainsi se comportent, de père en fils, les " gens-de-gauche " et apparentés : chaque fois que ces chercheurs d'Utopie ont épuisé un filon tragiquement illusoire, ils se rabattent sur un autre à nos dépens.
Question : quand allons-nous annuler enfin la concession d'exploitation à perpétuité qu'ils se sont octroyée en anesthésiant à la fois nos intellects et nos consciences ? Vingt ans de ce régime, ça suffit, non ?