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le 7 juin 2005 |
Arrivant en France pour son grand show pyrénéen, le pape Jean-Paul II - chef de l'État du Vatican - a été accueilli par Jacques Chirac, Président de la République Française. Est-ce par conviction néo-moderniste profonde ? Est-ce pour faire plaisir à son interlocuteur, qu'il sait être un franc-maçon sans tablier ? Toujours est-il que le Saint-Père a cru bon de tenir ces propos ahurissants :
Mutatis mutandis, cela équivaut presque au discours qu'aurait tenu un pape en 1943 si, perdant subitement la tête au cours d'une (improbable) visite d'Auschwitz, il avait déclaré tout à trac : " Chers amis allemands, votre merveilleuse devise " Arbeit macht frei " mérite tout le soutien de l'Église catholique. Agissons ensemble pour que le monde… etc. etc." Cette comparaison n'a rien d'exagéré si l'on songe aux crimes que la sinistre devise "Liberté, Égalité, Fraternité" a couverts un peu partout - et singulièrement en France - depuis un certain 14 juillet. Pensons, en effet, aux massacres commis par la racaille révolutionnaire dans notre pays d'abord, puis, par contagion, en Europe comme dans le monde entier. Souvenons-nous du génocide vendéen. Rappelons-nous les centaines de révolutions qui suivirent, en Union Soviétique, en Chine, au Mexique, en Espagne, etc., toutes inspirées par les TROIS POINTS de la devise en question, toutes productrices de bains de sang. Aujourd'hui plus que jamais, c'est au nom de la "Liberté" qu'on dilacère vivants des myriades de bébés dans le ventre de leurs mères : un milliard dans le monde depuis 1970, six millions en France depuis 1974 ! Cette liberté-là, ce n'est que de la licence, du laxisme, du laisser-faire, de l'hédonisme, du mépris de Dieu et d'autrui, toutes anti-valeurs dont l'invocation "autorise" à fouler aux pieds les principes les plus sacrés. C'est au nom de l'"Égalité" que l'on fait fuir les capitaux à l'étranger en décourageant le travail par tous les moyens, que l'on retarde les bons élèves pour les empêcher de dépasser les mauvais et les trublions. Cette égalité-là, ce n'est que du nivellement motivé par la haine de l'excellence. C'est au nom de la "Fraternité" qu'on emballe le tout et qu'on le vend au bon peuple. Cette fraternité-là, c'est surtout celle des "frères maçons" qui mènent le bal depuis 1789, et on la chercherait en vain dans les faits autrement que lorsque, par exemple, nos chers (très chers) députés "citoyens-zet-républicains" s'auto-amnistient ou se votent des augmentations à l'unanimité. La devise "Liberté, Égalité, Fraternité" étant un cadeau de la pieuvre maçonnique à l'humanité, elle ne peut être qu'empoisonnée. De même que ces fameux "droits de l'homme" qui la sous-tendent et par l'invocation desquels le pauvre Jean-Paul II - infatué d'humanisme sans Dieu - prétend éradiquer la "culture de mort", mais qui servent surtout à la renforcer ! C'est au nom des "droits de l'homme", en effet, qu'on avorte parce que "mon ventre m'appartient", qu'on euthanasie en raison du "droit de mourir dans la dignité" (c'est-à-dire - en fait - du droit de ne plus rien coûter aux caisses de retraite ni à la Sécu), qu'on se vautre dans la débauche, parce qu'"il est interdit d'interdire" et qu'"il faut jouir sans entraves". Comment Jean-Paul II - que l'on présente comme un des tombeurs du communisme issu du jacobinisme et féru de ses anti-valeurs - peut-il se laisser aller à cautionner ces formules magico-sataniques de la Révolution permanente, dont l'origine remonte au "Non serviam" et au "Eritis sicut dei" ? C'est là un bien grand mystère, dont nous n'aurons sans doute pas la clé avant le Jugement dernier… |
Au sein de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, c'est-à-dire dans le bastion le mieux organisé de la résistance catholique à l'apostasie conciliaire, on assiste actuellement à une vaste offensive de déstabilisation. Une demi-douzaine de prêtres, dont certains pourraient être des taupes, ont entrepris ce qui ressemble fort à une opération de type Solve et coagula… Pour la mener à bien, ils se sont réparti la tâche : le mentor des plus jeunes a commencé par préconiser ex abrupto un rapprochement avec la Rome occupée, qui ne pourrait aboutir à terme qu'à l'absorption de la FSSPX par le Vatican maçonnique, et l'on se demande désormais si tel n'est pas le but véritable de toute la manœuvre... Puis, ce prêtre ayant été évincé à juste titre, l'un de ses protégés a écrit - sous pseudonyme - un livre extraordinairement venimeux, malhonnête et corrosif afin de tourner en dérision les dénonciateurs de la gnose pérenne, qu'il présente comme des maniaques du "conspirationnisme" ou de la "théorie du complot", sans doute parce qu'il est lui-même, à l'évidence, un pion actif de ce très réel complot, de cette très réelle conspiration. Un troisième s'en est pris à l'"intégrisme", terme péjoratif dont - comme par hasard - les ennemis de la Tradition catholique usent et abusent pour stigmatiser celle-ci. Un quatrième, et non des moindres, s'est avéré être - au fil de ses écrits et interventions à fort coefficient médiatique - un adepte déclaré de Nietzsche, ainsi qu'un excellent ami d'Alain de Benoist, gourou de la "nouvelle droite", fondateur du GRECE, païen et antichrétien écumant. Accessoirement, ledit prêtre (ou druide ?) trouve très chic de faire - sous pseudo, lui aussi - la recension de livres érotiques ou l'apologie de la liberté religieuse dans un hebdomadaire de droite. Enfin, un cinquième a éprouvé le besoin de mettre les pieds dans le plat à propos de la gestion du séminaire d'Écône, alors qu'il n'était investi pour cela d'aucun mandat par sa hiérarchie. On vient de le muter au Mexique, peut-être dans l'espoir que l'indolence des autochtones exercerait une action émolliente sur ses ardeurs rebelles... Bien entendu, le "doyen d'Aquitaine" (c'est ainsi qu'en grand féodal modeste, il se fait appeler) regimbe à l'instar d'un Gaillot ! À suivre... Ces prêtres se trouvent être des "grandes gueules". Cela expliquerait-il pourquoi la hiérarchie a tant différé le remerciement de l'un comme le déplacement de l'autre et pourquoi les trois ou quatre derniers semblent bénéficier d'une indulgence qui, à la longue, ne manquerait pas de passer pour de la complicité ?... À moins que la cause de cette étrange inertie ne doive être cherchée ailleurs... Depuis quelques années, les fidèles de la Fraternité observent - avec inquiétude pour les plus lucides d'entre eux - les velléités de ralliement qui semblent obséder une partie de la hiérarchie. Mais comment justifier - lorsqu'on dit défendre la Tradition catholique et sous peine de violer le principe thomiste de non-contradiction - un éventuel ralliement à la contre-Église qui éclipse l'Église depuis plus de quarante ans, qui a mis fin arbitrairement à la célébration du Sacrifice dans la quasi-totalité des lieux de culte en lui substituant une pseudo-messe concoctée en loge par un prélat franc-maçon et six protestants, qui est même en train de promouvoir l'abomination de la désolation dans le Lieu saint, notamment avec les pandémoniums d'Assise, puis à présent de Fatima ? Jusqu'à quand la hiérarchie de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X va-t-elle s'évertuer à maintenir la vraisemblance de plus en plus chancelante de la validité de la "messe de Paul VI" comme des sacrements (?) dispensés par la secte conciliaire, de l'autorité des évêques (?) sacrés selon un rite plus que douteux comme des prêtres (?) ordonnés selon un rite de la même farine ? Le caractère sacrilège et blasphématoire des "messes" du Novus Ordo apparaît avec une acuité particulièrement cruelle aux Etats-Unis, où - avec la bénédiction des ordinaires (éclaboussés d'ailleurs par toutes sortes de scandales d'ordre sexuel ou financier) - se célèbrent couramment des "messes gays", des "messes du clown", des "messes de Bouddha", des "messes charismatiques", des "messes de la danse", des "messes du tambour", des "messes du fromage" (au cours desquelles le "célébrant" est coiffé d'une mitre en forme de tranche de fromage) et des dizaines d'autres "cérémonies" plus grotesques et immondes les unes que les autres, au cours desquelles on va jusqu'à "consacrer" des gâteaux secs et du jus de fruit ?... À quel catholique véritable pourra-t-on faire avaler longtemps encore qu'il faille en passer par les fourches caudines d'un pape hérétique et plein de lui-même, qui est en train de préparer rien de moins que l'avènement de l'Antéchrist, avec son obsession de l'"unité" du genre humain dans le cadre d'une paix purement humaine et d'une religion unique, c'est-à-dire noachid dont Notre Seigneur Jésus-Christ serait nécessairement exclu ? N'est-il pas temps de dire à tous ces idiots utiles ou initiés de haut vol que TROP C'EST TROP et qu'EN VOILÀ ASSEZ ? Le moment n'est-il pas venu de proclamer enfin Urbi et Orbi que LE ROI EST NU et qu'IL FAUT ARRÊTER DE SE MOQUER DE DIEU ? Si la hiérarchie de la Fraternité reconnaît la nécessité de dénoncer une bonne fois pour toutes l'occupation de l'Église par ses pires ennemis, elle saura quoi faire des trublions "maison", car QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS. Sinon, elle se contentera de quelques mutations sans grandes conséquences qui laisseront les loups dans la bergerie, plus acharnés que jamais, quand bien même deux d'entre eux auront perdu au passage quelques dents ou quelques griffes, à savoir les moyens d'intoxication et(ou) d'anesthésie que sont devenus France Livres, Fideliter, Pacte et La Nouvelle Revue Certitudes : ces gens sont pleins d'imagination pour utiliser les moyens du bord, car ils ont été formés à cela, et la popularité qu'on leur a laissé acquérir parmi les fidèles naïfs (tels le poisson dans l'eau cher au maoïsme) ne pourra que les aider à fomenter une rébellion qui fera éclater la Fraternité. Voilà à quoi aura conduit la faiblesse vis-à-vis, d'une part des ennemis de l'extérieur (en l'occurrence, les suppôts de la Rome occupée), d'autre part des ennemis de l'intérieur, infiltrés ou pervertis et tolérés jusqu'à présent de façon incompréhensible. Il est vital de ROMPRE entièrement et définitivement avec la contre-Église, qui est du reste en train de péricliter comme elle le mérite, ainsi que de VIRER sèchement et sans complexes une poignée de prêtres dévoyés, faute de quoi la Tradition catholique finira par ne plus pouvoir subsister que dans quelques minuscules poches de résistance isolées les uns des autres et sans aucun pouvoir de contre-attaque. Mais n'est-ce pas là ce qu'ont prédit maintes prophéties publiques et privées ?... Satan a commencé par corrompre la hiérarchie catholique, et l'abcès a explosé à la face du monde lors du conciliabule Vatican II. Il n'était que normal de s'attendre à ce qu'il agisse de même avec le "petit reste". Et si ce "petit reste" ne veut pas être réduit bientôt à l'insignifiance, il va devoir livrer sans plus tarder un combat de chiens, quelque répugnance qu'il en éprouve : c'est aussi tragiquement simple que cela. En tout état de cause, mieux vaut le scandale que le mensonge, car le mensonge, invention et arme favorite du malin, est bien en définitive le pire de tous les scandales. |
Quoique lui-même fortement teinté de paganisme (et par ailleurs inverti), le baron Pierre de Coubertin, initiateur des Jeux Olympiques de l'ère moderne, serait très surpris par le culte paroxystique voué désormais au corps humain. Ce culte se célèbre ordinairement dans les magazines - féminins d'abord, puis maintenant unisexes et homosexuels -, où le retour de la belle saison, entre autres, s'accompagne de " conseils-beauté ", " trucs-minceur ", " suggestions-bronzage " et autres avis dont on perçoit bien le caractère hautement spirituel et parfaitement indispensable. Mais tous les quatre ans, il connaît un regain de puissance avec les Olympiades, spectacle planétaire de gladiateurs omnisports, version contemporaine du Panem et Circences de la Rome décadente. Citius, fortius, altius (plus vite, plus fort, plus haut), telle est la devise des J.O. Le corps humain ayant toutefois ses limites (n'en déplaise à ceux qui voudraient le diviniser en vue de mieux l'exploiter commercialement), force est de trouver des expédients pour le pousser sans cesse au-delà, et cela se traduit par le dopage. Certains jeunes se damneraient à seule fin de gagner deux centièmes de seconde, un demi-centimètre en longueur ou en hauteur et une médaille en métal peint ; a fortiori sont-ils prêts à tricher, à se déformer et, finalement, à se détruire pour briller davantage que leurs concurrents moins malhonnêtes et(ou) moins suicidaires et(ou) disposant d'une pharmacopée plus facilement décelable. La "culture de mort" sévit dans le sport aussi... Mais les Jeux Olympiques se sont particulièrement signalés, cette fois-ci, par leur fête de clôture, conçue exprès comme une sorte de gigantesque bacchanale. On sait que la paganisme a connu son heure de gloire en Grèce, et l'on ne peut qu'y constater son retour en force... comme, du reste, dans tout ce qui fut la Chrétienté. Selon un vieux dicton, LE CHIEN RETOURNE À SON VOMI, et la Chrétienté est en train de redécouvrir les "joies saines" du paganisme : non seulement elle massacre ses enfants avec désinvolture dans le sein de leurs mères au nom du "droit de la femme à disposer de son corps", mais elle adore toutes les idoles possibles et imaginables, sportives ou non, "dieux du stade" ou stars du showbiz. Bien sûr, le spectacle de cette fête de clôture était "bon enfant", comme on dit ; bien sûr, la liesse "populaire" (à 800 € la place !) régnait dans le stade, mais pourquoi cette célébration forcenée, quasi maçonnique des moissons, des vendanges, du bien-manger et du bien-boire ? Pourquoi ces scènes d'orgie dyonisiaque, aussi étrangères à l'ascétisme sportif qu'à la tempérance chrétienne ? Dans le magnifique stade d'Athènes, le veau d'or était omniprésent, mais aucun Moïse n'a paru pour le fracasser, et il n'a pas fini de perdre des âmes avant d'être anéanti par l'auteur des Dix Commandements. |
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Une polémique fait rage depuis peu dans les couloirs de l'Académie Française, si feutrés d'ordinaire. Les sages du Quai Conti se montrent en effet très divisés sur le nouveau nom qu'ils entendent proposer pour l'Hexagone (anciennement "France"), à seule fin de prendre en compte les tendances socialo-démographiques que l'on nous présente comme aussi incontournables qu'irréversibles, voire nécessaires. Malgré la discrétion qui préside en général aux délibérations de l'auguste assemblée, nous avons pu apprendre ceci. Sont en lice plusieurs projets d'appellation nouvelle reflétant les tendances, affinités et appartenances politiques ou philosophiques des uns et des autres. La plupart des académiciens se divisent entre partisans acharnés du " Chirakistan " et zélateurs féroces du "Sarkozistan", l'affrontement fratricide (au sens de frère***) abondamment annoncé pour 2007 faisant déjà sentir ses prémices. Mais d'autres noms jouent les outsiders : le "Jospinistan" pour les nostalgiques de Léon Trotski, le "Languistan", le "Maméristan" et le "Delanoïstan" pour les futurs "outés" mais encore secrètement pacsés, ou encore le "Hollandistan" pour les membres du courant socialiste majoritaire, idée critiquée par beaucoup dans la mesure où existe déjà le "Batavistan" (en passe -il est vrai- de ne plus mériter ce nom du fait de regrettables événements récents). À la dernière séance de l'Académie, Maurice Druon a piqué une de ces colères homériques dont il a le secret, a traité l'Hexagone de "Kollaboristan" et a claqué la porte en braillant à tue-tête le Chant des Partisans, laissant ses confrères-zé-sœurs commencer à rebaptiser les autres pays d'Europe. On doit déjà à Hélène Carrère d'Encausse l'appellation "Néostalinistan" pour la Communauté des États Indépendants (autrement dit, les vestiges de l'URSS). Les idées du même genre ne manquent pas : "Rosbifistan", "Bochistan", "Belgistan", "Ritalistan", "Espingouistan", "Portuguistan", "Hellénistan" et autres États du Califat zéropéen en voie de constitution accélérée, que de forts mauvais plaisants voudraient renommer "Pétochistan". En attendant les résultats de ce beau remue-méninges au sommet, qu'il est réconfortant de voir nos académiciens français retrouver enfin le chemin de la créativité linguistique !
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Pourquoi UN attentat de TYPE « TWIN TOWERS » est-IL inimaginable À Paris ? |
Selon des révélations émises par les services de renseignements français, les attentats perpétrés à New York et à Washington le 11 septembre 2001 auraient dû être commis dans la capitale française, Paris. Pour plusieurs raisons que nous détaillerons ci-après, il ressort de nos informations que deux terroristes venus du Moyen-Orient étaient arrivés à Paris avec la ferme intention d'accomplir « le châtiment d'Allah le Miséricordieux contre tous ces chiens de Françaouis infidèles », mais n'ont pu parvenir à leur fin. Voici le résumé et l'itinéraire de l'expédition des deux terroristes, une fois arrivés sur le territoire français. Dimanche 23h30 : ils débarquent à l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle en provenance de Turquie. Ils quittent l'aérogare après huit heures d'attente de leurs bagages, dont on finit par leur apprendre la perte. Ils prennent un taxi. Le chauffeur kosovar les observe dans le rétro et, voyant leurs faciès de touristes, entreprend de leur faire faire le grand tour de la ville. Devant leur mutisme, le compteur affichant déjà 122,41 euros, il décide de les achever en prenant le périf et se colle dans les embouteillages. Après une pause pipi à la gare du Nord, un ami du chauffeur monte et s’empare de leurs attachés-cases sous la menace d’une arme. Les deux complices leur distribuent des baffes en abondance, puis les virent de la caisse à grands coups de lattes. Bonjour, le pavé de Paris. Lundi 12h00 : ayant retrouvé leurs esprits après la raclée qu’ils ont reçue, les deux terroristes ont réussi à se traîner jusqu’à un hôtel près de Montparnasse. Ils louent une voiture, et dix minutes avant d'arriver à la Concorde, ils se retrouvent immobilisés par une manifestation unitaire monstre réunissant (entre autres) les agents de la RATP, les cheminots, les profs et lycéens en grève, les agriculteurs, les camionneurs, les infirmiers, les fonctionnaires, les aiguilleurs du ciel, les altermondialistes d'ATTAC, les motards-en-colère, les intermittents-du-spectacle, les sans-papiers en fin de non-droits, les militants d’Act-Up et les lesbiennes unijambistes. Lundi 16h00 : Ils arrivent enfin sur les Champs, où il leur faut changer de l'argent ; un cambiste clandestin, fraîchement débarqué d’Albanie et rencontré par hasard, leur refile des faux billets en euros neufs contre leurs bons dollars en petites coupures usagées (et pour moitié de la valeur faciale de ceux-ci). Lundi 19h30 : Ils se dirigent vers Orly en vue d'y détourner un avion d'Air France et de le crasher sur la Tour Eiffel. Manque de pot, les pilotes d'Air France sont en grève, car ils exigent de toucher quatre fois leur salaire pour quatre fois moins d'heures de vol ; quant aux contrôleurs aériens, ils sont en pleine partie de poker, car eux aussi sont français et veulent gagner plus en travaillant moins. Le seul avion qui pourrait éventuellement décoller est celui d'Air Liberté, qui fait le point fixe en bout de piste depuis dix-huit heures...
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Remanié par Merle Noir à partir d'un texte anonyme circulant sur internet. |
D'après "Le France" (Paroles de Michel Sardou et Pierre Delanoë – Musique de Jacques Revaux)
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Tout en chantant la Marseillaise,
De misérables insensés
Ont conspiré pour que se taisent
Les échos de mon fier passé.
Tout en chantant la Marseillaise,
Ils auront si bien grenouillé
Pour me bâillonner à leur aise
Que les Français vont m'oublier.
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Refrain
Ne m'appelez plus jamais France, Votre Euroland m’a supplantée,
Ne m'appelez plus jamais France,
C'est ma dernière volonté.
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Grâce aux imams du laïcisme
Et de l'universalité,
La Turquie et son islamisme
Nous dicteront leur volonté.
La Chine et ses millions d'esclaves
Vont envahir tous nos marchés.
Cela, nos dirigeants le savent
Et ne font rien pour l'empêcher.
Au refrain
Comme la grenouille de la fable,
L'Euroland croit qu'en se gonflant,
Il va devenir redoutable,
Mais sa puissance n'est que du flan.
Quand l'Oncle Sam fera la guerre,
Il se servira de l'OTAN
Pour enrôler sous sa bannière
Cet obséquieux exécutant.
Au refrain
J'avais une âme gigantesque,
Partout j'ai creusé mon sillon.
Je n'étais pas assez grotesque
Aux yeux des pitres de l'Union.
J'avais une âme gigantesque,
J'étais une immense nation,
Mais mon esprit chevaleresque
N'est plus que de la prétention.
Au refrain
Tout en chantant la Marseillaise
En juillet comme en février,
Ils m'ont conduite au Père-Lachaise
En riant, les hauts initiés.
J'étais le plus ancien royaume
De ce qui fut la Chrétienté
Et qui, un jour, malgré ces gnomes,
Forcément, va ressusciter.
Au refrain
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Merle noir, le 28 mai 2005 |
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Ils ne veulent pas de la Croix, ils auront donc le Croissant
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