L’APPEL DES ABÎMES
ou
Pour une relecture catholique de l’histoire de France

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À l’attention de ceux qui douteraient encore de la haine infernale concentrée sur la France, qui fut le premier royaume chrétien d’Occident et qui est en train de devenir un cloaque terminal, voici quelques dates significatives.

Pendant cent cinquante ans avant 1789, une France officiellement catholique n’avait connu que des victoires, sauf :

Deux défaites :

1636 – Corbie (dans la Somme), défaite suivie d’une occupation relativement brève ;
1757 – Rossbach – Défaite très relative, puisqu’on est allé la chercher au fin fond de la Saxe.

Pendant cent cinquante ans après 1789, une France officiellement laïque (mot poli pour « athée ») a connu :

 

1. Quatre révolutions :

  • 1789-1793 : la Terreur, dont le génocide vendéen (500.000 morts au total, combattants et civils confondus) et l’assassinat maçonnique du « lieu-tenant de Dieu sur terre ».
  • 1814 : Défaite, puis invasion étrangère après Montmirail. 
  • 1815 : Défaite, puis invasion étrangère après Waterloo. 
  • 1870 : Déroute militaire, puis invasion étrangère après Sedan.
  • 1914-1918 : Invasion étrangère suivie de quatre années d’une guerre ininterrompue et cruelle au-delà de tout. Victoire difficile payée par l’holocauste d’un million quatre cent mille Français d’élite, dont le patrimoine génétique de notre pays n’a jamais surmonté la perte depuis.
  • 1940-1944 : Défaite particulièrement honteuse, puis invasion étrangère et quatre années d’une occupation aussi humiliante qu’avilissante, suivie d’une « Épuration » abjecte déguisée en une « Libération » qui a surtout consisté à livrer la France au marxisme et à la franc-maçonnerie, faisant d’elle une puissance de seconde zone.

2. La saignée désastreuse des guerres napoléoniennes, suite logique de la conscription obligatoire décrétée par la « République en danger » (de redevenir la France !)

3. La perte de l’Empire colonial français, et surtout :

  • 1954 : Diên Biên Phu, ulcérante et retentissante défaite due essentiellement à l’ignominie de la classe politique « française » et par suite de laquelle notre pays a aggravé son déshonneur de 1940 en abandonnant les Vietnamiens au « paradis » communiste.
  • 1962 : Accords d’Évian, en vertu desquels la République française – dirigée par un imposteur autocrate, atrabilaire et rancunier – a achevé de se damner en faisant pire encore qu’en 1954, c’est-à-dire en livrant non seulement ses auxiliaires indigènes, mais aussi ses colons à la sauvagerie du FLN procommuniste, vouant du même coup l’Algérie tout entière au communisme, à la misère, à la corruption et à la sauvagerie islamiste.
    Et la longue dégringolade est loin d’être finie…

Ajoutons à tout ce qui précède :

  • la chienlit de 1968, qui a déjà mis bas plusieurs portées successives de cloportes de plus en plus barbares, incultes, avachis et décérébrés (voir les « teufeurs »…) ;
  • l’institution de la peine de mort pour les innocents, décrétée en 1974 par un Président et un Premier Ministre aux ordres d’une cosmopolite du B’nai B’rith ;
  • l’abolition de la peine de mort pour les déchets de l’humanité, décrétée en 1981 par un Président et un Premier Ministre aux ordres d’un cosmopolite du B’nai B’rith ;
  • ainsi que les innombrables lois votées depuis lors en faveur de la complète inversion des valeurs dans tous les domaines :
    a) sanctification de la sodomie ;
    b) reconnaissance de l’« homoparentalité » ;
    c) approbation de l’eugénisme par l’arrêt Perruche, ce que Hitler lui-même n’avait pas osé faire ;
    d) justification de l’ « euthanasie », même active, comme moyen de débarrasser la société et la Sécurité Sociale des bouches inutiles ;
    e) institution de la préférence étrangère aux lieux et place de la préférence nationale ;
    f) mise en œuvre d’un nettoyage ethnique par l’immigration de masse, le métissage et la colonisation de remplacement (approuvée par les Nations Unies);
    g) facilitation de l’islamisation du pays, c’est-à-dire porte ouverte à la charia et à l’inévitable dhimmitude des Français blancs et chrétiens de souche ;
    h) etc. etc. etc.
     

Et l’on voudrait que ce vestige d’hexagone dégénéré échappe aux foudres de la Colère divine ? Ce n’est pas pour nous vanter, mais Sodome et Gomorrhe en avaient fait beaucoup moins pour être rayées de la carte… Chacune des calamités qui nous arrivent actuellement est déjà en soi un châtiment. Toutes ces calamités auront pour suite commune et globale le châtiment des châtiments, qui sera définitif.

 

DIEU NE BÉNIT QUE LES NATIONS QUI L’AIMENT. LES AUTRES CRÈVENT, ET C’EST JUSTICE.

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Le 8 janvier 2006

 

 

 

Mourir le moins mal possible




Les deux êtres humains qui ont mérité la mort la plus douce et la plus bienheureuse sont saint Joseph et la très sainte Vierge Marie, le premier parce que ce grand saint avait auprès de lui, pour l'assister en ses derniers instants, le Fils et la Mère de Dieu, la seconde - dont la mort ne fut en réalité qu'une « dormition », terme créé exprès pour elle - parce qu'elle est la Mère de Dieu. Ces deux exceptions mises à part, la mort reste un passage excessivement douloureux et effrayant pour tout le monde, y compris pour les fidèles catholiques, car l'exil dans cette vallée de larmes, dû à la chute originelle, ne peut s'achever que par le comble de la déchéance.

On entend souvent dire en substance : « Moi, je prie pour qu'il me soit accordé une mort soudaine : un bon infarctus bien massif, par exemple, et salut la compagnie ! ». Ah oui ? Mais alors, il faudrait être sûr d'avoir vécu jusqu'au bout comme un saint ; or, cette assurance est précisément ce dont les saints sont les plus incapables, car eux ne connaissent que trop bien le poids détestable du plus petit péché qu'ils ont commis. Sauf
intervention toujours possible de la Miséricorde divine - qui est maîtresse de tout, même du temps linéaire de chacun -, une mort subite ne laisse guère à l'âme le loisir, non seulement de recevoir le viatique et l'extrême onction, mais aussi d'effectuer un dernier examen de conscience et de faire acte de contrition au moins imparfaite. L'idéal est de se tenir toujours prêt, c'est-à-dire en état de grâce, ce qui ne dispense évidemment pas les
justes se sachant dans un état désespéré d'offrir par avance leur peur et leurs souffrances passées, présentes et à venir, accomplissant ainsi l'acte de foi, d'espérance et de charité le plus méritoire aux yeux de leur Juge. En dehors de toute considération masochiste, une agonie longue et pénible vécue en pleine conscience à titre d'expiation et de réparation semble plus souhaitable qu'une mort soudaine pour un croyant lambda soucieux de réduire la durée de son purgatoire, où l'on sait que les souffrances physiques et morales sont sans commune mesure avec celles de la terre. Bien que nous puissions évidemment souhaiter tel ou tel genre de mort plutôt que tel autre, notre Créateur ne manquera pas de nous envoyer en définitive celle qu'Il jugera la plus appropriée, et il va de soi que nous devons nous y soumettre humblement par avance.

Parce, Domine, parce populo tuo ; ne in aeternum irascaris nobis.

le 7 juin 2005
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LE LEURRE DÉMOCRATIQUE
     


Quand une bourrasque inopinée arrache soudain ses oripeaux à la démocratie, c'est le totalitarisme mou qui apparaît dans toute sa hideuse nudité. Les deux récents référendums sur le « traité établissant une Constitution pour l'Europe » viennent d'en apporter une confirmation éclatante, que l'on espérerait presque définitive si l'on faisait abstraction de l'extraordinaire faculté d'oubli des citoyens.

        La dernière bourrasque en date, c'est le NON à 55% et 62% respectivement que les peuples français et néerlandais ont opposé au traité en question, le 29 mai pour le premier, le 1er juin pour le second.

        À l'issue d'une véritable campagne de sidération et de désinformation contre les tenants du NON, écartés, ridiculisés ou diabolisés par l'immense majorité de la classe politique, les médias dominants et les bouffons habituels de la « femme sans tête » (la république, selon Maurras), le peuple français - décidément très mal élevé - a mis un bon coup de boule à cette caste dominante, au grand dam de la pensée uniformisante, stérilisante et crétinisante qu'on croyait lui avoir inculquée une bonne fois
pour toutes. Pendant la campagne, les ouiouistes n'ont pas lâché leur antienne habituelle, depuis longtemps démentie par les faits : « Faut-qu'on-soit-tous-un-gros-tas-de-chouettes-copains-et-on-sera-plus-forts-face-au-reste-du-monde ». Quant aux nonistes, leurs motivations étaient diverses. Rien de commun, évidemment, entre une droite nationale attachée au maintien de l'identité française et une extrême gauche dévorée par l'obsession de tout foutre en l'air, quitte à récupérer au passage des retombées « sociales ». Le point commun est pourtant évident : une peur justifiée d'assister à la mort définitive de notre souveraineté, c'est-à-dire de voir notre pays ravalé au rang de simple région eurolandaise.

        Et c'est là qu'intervient la manip', car c'en est une, quoique un peu trop voyante tout de même. Nos politicards, tétanisés de rage devant ce vote qualifié - dès avant le 29 mai - de « belle connerie » par le plus distingué d'entre eux, font mine de regarder ailleurs et d'interpréter ce rejet instinctif du magmas terminal, ce coup de pied au culte d'Europa Brucellensis comme une réaction de peur et de colère face au chômage considéré sous l'angle général. D'où la possibilité (croient-ils) de brosser sous le tapis les causes de profonde inquiétude que partagent tous les tenants du NON : perte complète d'identité nationale, explosion des « délocalisations » génératrices de chômage, de déracinement, d'assistanat et de prolétarisation, éloignement inévitable des centres de décision, avec la déresponsabilisation supplémentaire qui s'ensuivrait pour la classe politicienne, etc. ; si l'on ajoute à ces sombres perspectives la menace - à terme - de voir entrer soixante-dix millions de mahométans de plus dans
l'Union, parce que l'Oncle Sam (grand ami de la Turquie) l'exige pour mieux affaiblir l'Europe et que cela ne manquerait pas de déchristianiser encore un peu plus des Européens retournant au paganisme comme le chien à son vomi, on aura une idée de l'état d'esprit des Français qui n'ont pas renoncé à réfléchir.

        De par sa composition, le gouvernement Galouzeau cristallise cette falsification du vote des Français, puisque non seulement le courant des losers - c'est-à-dire des chiraquiens pur porc ayant ordonné aux électeurs de voter OUI - y est renforcé, mais on n'y trouve pas un seul partisan du NON. Au moins, les choses sont bien claires, et l'encore-Président de l'encore-République nous adresse un de ces bras d'honneur dont les dictateurs désavoués et dépités ont le secret. Le panache à la De Gaulle, qui a démissionné parce que le peuple ne l'avait pas suivi, ce n'est évidemment pas à la portée d'un bateleur rad-soc de comices agricoles. Et puis, à la sortie de l'Elysée, qui se tient en embuscade ? Une cohorte de juges d'instruction !... Alors, de grâce, encore quelques mois, monsieur le bourreau, en espérant que d'ici 2007, Sarko aura attrapé le SRAS ou glissé sur une peau de banane place Beauvau !.

        Les eurocrates de Bruxelles, qui - tout en tirant une gueule de dix pieds de longs - essayaient de fanfaronner dès dimanche soir en prétendant que le NON français n'allait pas entraver le processus d'adoption du traité, se sont pris dans les dents un nouveau et magistral râteau trois jours plus tard avec le vote encore plus massif des Néerlandais contre la dissolution de leur petite patrie dans l'eurobourbier attrape-tout. Du coup, les fanfaronnades bruxelloises se font plus vagissantes, sauf dans la bouche du vieux briscard d'Estaing, « père » du projet de Constitution européenne et caricature de plus en plus outrée de la momie de Ramsès II, qui n'en démord pas : « C'est la Constitution ou ma main dans la figure » continue-t-il à zézayer en substance. En attendant, Blair envisage déjà de retirer carrément le projet de traité (et de trois !). Quant aux référendums du Danemark et de la Pologne, ils réservent encore de belles surprises. Enfin, le Premier Ministre du Luxembourg a eu au moins le courage d'annoncer qu'il démissionnerait s'il était désavoué par son peuple sur le projet en question. Ce n'est pas comme d'autres. (Bis repetita et suivez mon regard.)

        On peut déjà tirer quelques conclusions de ces incroyables réactions du monde politicien « démocratique » à la résistance avérée ou prévue de ses mandants. Le peuple est censément souverain, et ses décisions sont sans appel. SAUF s'il a pris de mauvaises décisions, c'est-à-dire des décisions qu'on ne lui avait pas vivement suggérées ou, pire encore, contraires à ce qu'on lui avait suggéré : quelle mauvaise éducation ! Mais en réalité, ce n'est pas grave : il devra revoter, voilà tout. On a fait le coup aux Danois et aux Irlandais avec le traité de Maastricht, et ça a marché. Il n'y a pas de raisons pour que ça ne marche pas cette fois-ci encore avec la Constitution européenne. Un petit toilettage vite fait du texte, quelques amendements symboliques, quelques modifications de pure forme, quoique spectaculaires, quelques engagements lyriques non réalisables, mais clinquants, et ni vu ni connu, je t'embrouille : "Faites-nous confiance, on va vous rouler dans la farine une fois de plus, et comme d'habitude, vous allez adorer ça".

        LA DÉMOCRATIE A ÉTÉ INVENTÉE POUR FAIRE CROIRE AU PEUPLE QUE C'EST LUI QUI A EXIGÉ CE QU'ON LUI IMPOSE, AINSI QUE POUR LE RENDRE HEUREUX ET FIER DE CETTE SOUVERAINETÉ BIDON ; ELLE L'ANESTHÉSIE ASSEZ POUR PERMETTRE AUX DOMINANTS DE CONTINUER À « GOUVERNANCER » EN ROND. Le divorce, la contraception, l'avortement, l'euthanasie, le mariage des invertis, l'adoption d'enfants par les invertis, le clonage thérapeutique, voilà autant d'abominations contraires à la loi naturelle comme à la Loi divine ; on a pourtant réussi à les faire avaler au peuple en le persuadant qu'il les avait réclamées à cor et à cri, quand ce sont chaque fois de minuscules lobbies, eux-mêmes manipulés par les loges et leur « Art royal », qui ont intrigué à tous les niveaux pour les imposer, pour les « faire passer dans les mours », selon la crapuleuse formule consacrée.

        De temps à autre, un grain de sable vient gripper les rouages opaques de la démocratie. Les référendums français et néerlandais ont fourni chacun le leur, enrayant pour un temps la machine à broyer les nations et à décerveler les peuples. Mais il ne faut pas se bercer d'illusions : la reprise en main viendra, de même que l'Euroland étendu à la Turquie, au Maghreb, à Israël, à la Terre de Feu et aux planètes extérieures de Bételgeuse, c'est-à-dire le gouvernement mondial unique, futur marchepied de l'Antéchrist et de sa religion unique, dont l'avènement a été annoncé il y a près de deux mille ans par l'Aigle de Patmos. Lorsque, comme les francs-maçons de haut vol, on grenouille depuis trois siècles pour parvenir à ce résultat, on ne se laisse pas intimider par de vulgaires jacqueries, par les accès de mauvaise humeur éventuels des Untermenschen que nous sommes à leurs yeux. Ils veulent devenir Dieu, et ils iront jusqu'au bout de ce rêve, fût-ce en faisant de la planète un désert. Alors, que représente pour eux le rejet de leur première et timide tentative dans ce sens par deux nations, autant dire deux cadavres qui marchent ?

        Hâtons-nous donc de nous réjouir de ces deux superbes claques avant de commencer à déchanter. Et rappelons-nous que même si elle était vraiment mise en pratique, la démocratie serait encore une mauvaise chose, parce que nul ne peut se substituer à Dieu et à Ses lois, ni les représentants du peuple, ni le peuple lui-même : LA DÉMOCRATIE, C'EST TOUJOURS BARABBAS LIBÉRÉ. Lorsqu'ils ont décapité la monarchie de droit divin, les hauts initiés savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. Ce jour-là, ils ont chassé Dieu de l'Etat en éliminant son lieutenant, et il ont entrepris de se mettre à la place de Dieu en Lui substituant le "peuple souverain" (défense de rire). Le châtiment est là, énorme, terrible, mais toujours non reconnu comme tel : un Etat couché devant le monde entier, sauf devant les Français résiduels, qu'il persécute sans relâche, une terre épuisée et souillée, un pays en faillite, une nation volontairement avilie, châtrée, abêtie, abâtardie, envahie, colonisée, en voie de nettoyage ethnico-religieux, exsangue spirituellement, moralement et intellectuellement, qui n'est plus capable de réagir que pour défendre les 35 heures, les RTT et autres "droits acquis".

Il ne s'agit pas de faire la fine bouche devant un succès électoral. Il s'agit de le relativiser et de le situer dans une perspective eschatologique, à seule fin de rester mobilisé en vue d'autres échéances autrement plus importantes que l'acceptation ou le rejet d'un misérable chiffon de papier.


L'Imprécateur, 4 juin 2005
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Le pape de la Révolution

 

Arrivant en France pour son grand show pyrénéen, le pape Jean-Paul II - chef de l'État du Vatican - a été accueilli par Jacques Chirac, Président de la République Française. Est-ce par conviction néo-moderniste profonde ? Est-ce pour faire plaisir à son interlocuteur, qu'il sait être un franc-maçon sans tablier ? Toujours est-il que le Saint-Père a cru bon de tenir ces propos ahurissants :

"L'Église catholique désire offrir à la société sa contribution spécifique en vue de l'édification d'un monde dans lequel les grands idéaux de liberté, d'égalité et de fraternité puissent constituer la base de la vie sociale, dans la recherche et la promotion incessante du bien commun."

Mutatis mutandis, cela équivaut presque au discours qu'aurait tenu un pape en 1943 si, perdant subitement la tête au cours d'une (improbable) visite d'Auschwitz, il avait déclaré tout à trac : " Chers amis allemands, votre merveilleuse devise " Arbeit macht frei " mérite tout le soutien de l'Église catholique. Agissons ensemble pour que le monde… etc. etc."

Cette comparaison n'a rien d'exagéré si l'on songe aux crimes que la sinistre devise "Liberté, Égalité, Fraternité" a couverts un peu partout - et singulièrement en France - depuis un certain 14 juillet. Pensons, en effet, aux massacres commis par la racaille révolutionnaire dans notre pays d'abord, puis, par contagion, en Europe comme dans le monde entier. Souvenons-nous du génocide vendéen. Rappelons-nous les centaines de révolutions qui suivirent, en Union Soviétique, en Chine, au Mexique, en Espagne, etc., toutes inspirées par les TROIS POINTS de la devise en question, toutes productrices de bains de sang.

Aujourd'hui plus que jamais, c'est au nom de la "Liberté" qu'on dilacère vivants des myriades de bébés dans le ventre de leurs mères : un milliard dans le monde depuis 1970, six millions en France depuis 1974 ! Cette liberté-là, ce n'est que de la licence, du laxisme, du laisser-faire, de l'hédonisme, du mépris de Dieu et d'autrui, toutes anti-valeurs dont l'invocation "autorise" à fouler aux pieds les principes les plus sacrés. C'est au nom de l'"Égalité" que l'on fait fuir les capitaux à l'étranger en décourageant le travail par tous les moyens, que l'on retarde les bons élèves pour les empêcher de dépasser les mauvais et les trublions. Cette égalité-là, ce n'est que du nivellement motivé par la haine de l'excellence. C'est au nom de la "Fraternité" qu'on emballe le tout et qu'on le vend au bon peuple. Cette fraternité-là, c'est surtout celle des "frères maçons" qui mènent le bal depuis 1789, et on la chercherait en vain dans les faits autrement que lorsque, par exemple, nos chers (très chers) députés "citoyens-zet-républicains" s'auto-amnistient ou se votent des augmentations à l'unanimité.

La devise "Liberté, Égalité, Fraternité" étant un cadeau de la pieuvre maçonnique à l'humanité, elle ne peut être qu'empoisonnée. De même que ces fameux "droits de l'homme" qui la sous-tendent et par l'invocation desquels le pauvre Jean-Paul II - infatué d'humanisme sans Dieu - prétend éradiquer la "culture de mort", mais qui servent surtout à la renforcer ! C'est au nom des "droits de l'homme", en effet, qu'on avorte parce que "mon ventre m'appartient", qu'on euthanasie en raison du "droit de mourir dans la dignité" (c'est-à-dire - en fait - du droit de ne plus rien coûter aux caisses de retraite ni à la Sécu), qu'on se vautre dans la débauche, parce qu'"il est interdit d'interdire" et qu'"il faut jouir sans entraves".

Comment Jean-Paul II - que l'on présente comme un des tombeurs du communisme issu du jacobinisme et féru de ses anti-valeurs - peut-il se laisser aller à cautionner ces formules magico-sataniques de la Révolution permanente, dont l'origine remonte au "Non serviam" et au "Eritis sicut dei" ? C'est là un bien grand mystère, dont nous n'aurons sans doute pas la clé avant le Jugement dernier…

"L'Autrichienne"

 

C'est le titre d'un film de Pierre Granier-Deferre (1995), avec l'actrice allemande Ute Lemper dans le rôle de Marie-Antoinette, face à quelques bons acteurs français (disponible en DVD). Et l'on comprend pourquoi il a fait si peu de bruit à sa sortie : l'étouffoir républicain remplit toujours aussi bien son office...

Il faut recommander ce pur chef d'œuvre d'exactitude, de sobriété, et même de beauté. L'actrice prête à la dernière Reine de France son très léger (et agréable) accent germanique. Elle joue à la perfection. Accessoirement, elle est très bien photographiée : fagotée, blafarde et sans maquillage dans l'action glauque du film (son jugement et sa captivité), merveilleusement élégante et jolie dans les quelques " flash back " ensoleillés de sa vie passée. Alain Decaux et Jacques Castelot ont basé leur scénario sur les minutes du procès, et il est visible que comme le réalisateur, ils sont tombés amoureux de Marie-Antoinette Joseph Jeanne de Lorraine... y compris lorsqu'ils nous montrent en passant, mais sans fausse pudeur, qu'elle perd du sang, faute de l'hygiène la plus élémentaire (ainsi, les rats courent dans sa cellule parce que des pluies continuelles ont fait déborder la Seine...).

On est saisi de respect devant la noblesse, la dignité, le courage et l'équanimité de cette femme seule contre tous et inculpée des pires forfaits, y compris d'avoir eu des relations incestueuses avec son fils, parce qu'il faut bien " charger la barque " en raison de la vacuité du dossier d'accusation ! On est révolté, écœuré par la dureté satanique, la mauvaise foi, la bassesse, la haine crachée, hurlée ou susurrée de ses ennemis : Fouquier-Tinville, doucereux et insinuant juste avant de frapper, le président du tribunal, brute tonitruante à l'occasion, les faux témoins, les harengères et les tricoteuses glapissantes qui assistent au procès (ou qui, détenues de droit commun, injurient la Reine jusque dans sa prison) ; bref, le sous-bestiaire révolutionnaire y passe au grand complet : le cobra, le phacochère, les hyènes, les chacals... sans oublier les dindons : ces agents de la République coiffés de chapeaux grotesquement empanachés. Toute cette boursouflure immonde et imbécile qui a - paraît-il - fondé la France !...

Le ridicule d'une telle parodie de justice atteint son paroxysme avec l'arrestation en pleine audience des deux avocats de Marie-Antoinette, devenus suspects aux yeux de la " vertu " révolutionnaire parce qu'ils ont trop bien mis en lumière, et avec trop de fougue, trop de foi, le manque total de preuves contre l'accusée. Ainsi, on voit ce régime infect piétiner lui-même ses " convictions " libertaires, sans doute sous l'inspiration du célèbre mot d'ordre " Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! "... Preuve accessoire que la plaidoirie des avocats gênait bel et bien : juste après le procès, et avant même l'" exécution ", les deux intéressés ont été libérés, alors que si l'on avait eu quoi que ce soit d'un tout petit peu tangible à leur reprocher, ils auraient eu droit, eux aussi, au " coupe-cigare national " ! Le jeune officier qui gardait Marie-Antoinette la nuit dans sa cellule a eu moins de chance, car une compassion " contre-révolutionnaire ", donc répréhensible l'avait poussé à apporter à l'accusée un verre d'eau en pleine audience parce qu'elle était saisie d'une toux tenace, sans doute due à ses conditions de détention : " Pas d'humanité pour les ennemis de l'humanité ! "...

On ressort de ce film avec encore plus de mépris et d'exécration (si c'est possible) pour la Révolution dite Française et ses chantres passés ou actuels, notamment pour ceux du Bicentenaire... Aucune malédiction n'est assez cruelle pour châtier un pays qui s'est laissé aller à de telles ignominies, à une telle barbarie sous couleur de " vertu " ET QUI EN EST FIER AUJOURD'HUI ENCORE ! On se prend à abominer passionnément la République, régime usurpateur né dans le mensonge, le sang et l'excrément, sous-produit du suicide de la France, et l'on souhaite assister le plus tôt possible aux râles ultimes de l'abominable gueuse qui étrangle et déshonore notre patrie depuis plus de deux cents ans.

Peu avant d'être conduite à l'échafaud, Marie-Antoinette a écrit à sa sainte belle-sœur, Elisabeth de France, des lignes d'une bouleversante élévation spirituelle et morale ; elle suivait en cela l'exemple de Louis XVI qui - dans sa dernière lettre - pardonnait à ses juges, l'un des signes du martyre. Et l'on a envie de l'applaudir en la voyant congédier le prêtre jureur, donc faussement prêtre, qui a l'affront de venir lui proposer une confession en présence du soudard ayant reçu l'ordre de ne plus la quitter des yeux jusqu'à la guillotine !...

La Reine de France a eu un procès digne - dans l'abjection - de celui fait à Notre Seigneur et à sainte Jeanne d'Arc. Étant donné l'évidente valeur de rachat des humiliations injustes comme des souffrances physiques et morales imméritées qu'elle a endurées à la fin de sa jeune vie (trente-huit ans), on est en droit d'espérer qu'elle n'est pas restée longtemps en purgatoire, si tant est qu'elle ait dû y faire un séjour. Certes, le grand péché de sa vie aura été d'être futile, coquette, insouciante, voire dépensière, mais elle aura eu bien plus de temps pour s'en repentir que le bon larron sur sa croix n'en a eu pour regretter ses crimes avant de trouver grâce aux yeux du Sauveur.

LA PATRIE CATHOLIQUE EN DANGER

 

Au sein de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, c'est-à-dire dans le bastion le mieux organisé de la résistance catholique à l'apostasie conciliaire, on assiste actuellement à une vaste offensive de déstabilisation. Une demi-douzaine de prêtres, dont certains pourraient être des taupes, ont entrepris ce qui ressemble fort à une opération de type Solve et coagula… Pour la mener à bien, ils se sont réparti la tâche : le mentor des plus jeunes a commencé par préconiser ex abrupto un rapprochement avec la Rome occupée, qui ne pourrait aboutir à terme qu'à l'absorption de la FSSPX par le Vatican maçonnique, et l'on se demande désormais si tel n'est pas le but véritable de toute la manœuvre... Puis, ce prêtre ayant été évincé à juste titre, l'un de ses protégés a écrit - sous pseudonyme - un livre extraordinairement venimeux, malhonnête et corrosif afin de tourner en dérision les dénonciateurs de la gnose pérenne, qu'il présente comme des maniaques du "conspirationnisme" ou de la "théorie du complot", sans doute parce qu'il est lui-même, à l'évidence, un pion actif de ce très réel complot, de cette très réelle conspiration. Un troisième s'en est pris à l'"intégrisme", terme péjoratif dont - comme par hasard - les ennemis de la Tradition catholique usent et abusent pour stigmatiser celle-ci. Un quatrième, et non des moindres, s'est avéré être - au fil de ses écrits et interventions à fort coefficient médiatique - un adepte déclaré de Nietzsche, ainsi qu'un excellent ami d'Alain de Benoist, gourou de la "nouvelle droite", fondateur du GRECE, païen et antichrétien écumant. Accessoirement, ledit prêtre (ou druide ?) trouve très chic de faire - sous pseudo, lui aussi - la recension de livres érotiques ou l'apologie de la liberté religieuse dans un hebdomadaire de droite. Enfin, un cinquième a éprouvé le besoin de mettre les pieds dans le plat à propos de la gestion du séminaire d'Écône, alors qu'il n'était investi pour cela d'aucun mandat par sa hiérarchie. On vient de le muter au Mexique, peut-être dans l'espoir que l'indolence des autochtones exercerait une action émolliente sur ses ardeurs rebelles... Bien entendu, le "doyen d'Aquitaine" (c'est ainsi qu'en grand féodal modeste, il se fait appeler) regimbe à l'instar d'un Gaillot ! À suivre...

Ces prêtres se trouvent être des "grandes gueules". Cela expliquerait-il pourquoi la hiérarchie a tant différé le remerciement de l'un comme le déplacement de l'autre et pourquoi les trois ou quatre derniers semblent bénéficier d'une indulgence qui, à la longue, ne manquerait pas de passer pour de la complicité ?...

À moins que la cause de cette étrange inertie ne doive être cherchée ailleurs... Depuis quelques années, les fidèles de la Fraternité observent - avec inquiétude pour les plus lucides d'entre eux - les velléités de ralliement qui semblent obséder une partie de la hiérarchie. Mais comment justifier - lorsqu'on dit défendre la Tradition catholique et sous peine de violer le principe thomiste de non-contradiction - un éventuel ralliement à la contre-Église qui éclipse l'Église depuis plus de quarante ans, qui a mis fin arbitrairement à la célébration du Sacrifice dans la quasi-totalité des lieux de culte en lui substituant une pseudo-messe concoctée en loge par un prélat franc-maçon et six protestants, qui est même en train de promouvoir l'abomination de la désolation dans le Lieu saint, notamment avec les pandémoniums d'Assise, puis à présent de Fatima ? Jusqu'à quand la hiérarchie de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X va-t-elle s'évertuer à maintenir la vraisemblance de plus en plus chancelante de la validité de la "messe de Paul VI" comme des sacrements (?) dispensés par la secte conciliaire, de l'autorité des évêques (?) sacrés selon un rite plus que douteux comme des prêtres (?) ordonnés selon un rite de la même farine ? Le caractère sacrilège et blasphématoire des "messes" du Novus Ordo apparaît avec une acuité particulièrement cruelle aux Etats-Unis, où - avec la bénédiction des ordinaires (éclaboussés d'ailleurs par toutes sortes de scandales d'ordre sexuel ou financier) - se célèbrent couramment des "messes gays", des "messes du clown", des "messes de Bouddha", des "messes charismatiques", des "messes de la danse", des "messes du tambour", des "messes du fromage" (au cours desquelles le "célébrant" est coiffé d'une mitre en forme de tranche de fromage) et des dizaines d'autres "cérémonies" plus grotesques et immondes les unes que les autres, au cours desquelles on va jusqu'à "consacrer" des gâteaux secs et du jus de fruit ?... À quel catholique véritable pourra-t-on faire avaler longtemps encore qu'il faille en passer par les fourches caudines d'un pape hérétique et plein de lui-même, qui est en train de préparer rien de moins que l'avènement de l'Antéchrist, avec son obsession de l'"unité" du genre humain dans le cadre d'une paix purement humaine et d'une religion unique, c'est-à-dire noachid dont Notre Seigneur Jésus-Christ serait nécessairement exclu ? N'est-il pas temps de dire à tous ces idiots utiles ou initiés de haut vol que TROP C'EST TROP et qu'EN VOILÀ ASSEZ ? Le moment n'est-il pas venu de proclamer enfin Urbi et Orbi que LE ROI EST NU et qu'IL FAUT ARRÊTER DE SE MOQUER DE DIEU ?

Si la hiérarchie de la Fraternité reconnaît la nécessité de dénoncer une bonne fois pour toutes l'occupation de l'Église par ses pires ennemis, elle saura quoi faire des trublions "maison", car QUI PEUT LE PLUS PEUT LE MOINS. Sinon, elle se contentera de quelques mutations sans grandes conséquences qui laisseront les loups dans la bergerie, plus acharnés que jamais, quand bien même deux d'entre eux auront perdu au passage quelques dents ou quelques griffes, à savoir les moyens d'intoxication et(ou) d'anesthésie que sont devenus France Livres, Fideliter, Pacte et La Nouvelle Revue Certitudes : ces gens sont pleins d'imagination pour utiliser les moyens du bord, car ils ont été formés à cela, et la popularité qu'on leur a laissé acquérir parmi les fidèles naïfs (tels le poisson dans l'eau cher au maoïsme) ne pourra que les aider à fomenter une rébellion qui fera éclater la Fraternité. Voilà à quoi aura conduit la faiblesse vis-à-vis, d'une part des ennemis de l'extérieur (en l'occurrence, les suppôts de la Rome occupée), d'autre part des ennemis de l'intérieur, infiltrés ou pervertis et tolérés jusqu'à présent de façon incompréhensible.

Il est vital de ROMPRE entièrement et définitivement avec la contre-Église, qui est du reste en train de péricliter comme elle le mérite, ainsi que de VIRER sèchement et sans complexes une poignée de prêtres dévoyés, faute de quoi la Tradition catholique finira par ne plus pouvoir subsister que dans quelques minuscules poches de résistance isolées les uns des autres et sans aucun pouvoir de contre-attaque. Mais n'est-ce pas là ce qu'ont prédit maintes prophéties publiques et privées ?... Satan a commencé par corrompre la hiérarchie catholique, et l'abcès a explosé à la face du monde lors du conciliabule Vatican II. Il n'était que normal de s'attendre à ce qu'il agisse de même avec le "petit reste". Et si ce "petit reste" ne veut pas être réduit bientôt à l'insignifiance, il va devoir livrer sans plus tarder un combat de chiens, quelque répugnance qu'il en éprouve : c'est aussi tragiquement simple que cela. En tout état de cause, mieux vaut le scandale que le mensonge, car le mensonge, invention et arme favorite du malin, est bien en définitive le pire de tous les scandales.

le 1er septembre 2004Haut de page

L'homme-dieu et son corps-roi

Quoique lui-même fortement teinté de paganisme (et par ailleurs inverti), le baron Pierre de Coubertin, initiateur des Jeux Olympiques de l'ère moderne, serait très surpris par le culte paroxystique voué désormais au corps humain. Ce culte se célèbre ordinairement dans les magazines - féminins d'abord, puis maintenant unisexes et homosexuels -, où le retour de la belle saison, entre autres, s'accompagne de " conseils-beauté ", " trucs-minceur ", " suggestions-bronzage " et autres avis dont on perçoit bien le caractère hautement spirituel et parfaitement indispensable. Mais tous les quatre ans, il connaît un regain de puissance avec les Olympiades, spectacle planétaire de gladiateurs omnisports, version contemporaine du Panem et Circences de la Rome décadente.

Citius, fortius, altius (plus vite, plus fort, plus haut), telle est la devise des J.O. Le corps humain ayant toutefois ses limites (n'en déplaise à ceux qui voudraient le diviniser en vue de mieux l'exploiter commercialement), force est de trouver des expédients pour le pousser sans cesse au-delà, et cela se traduit par le dopage. Certains jeunes se damneraient à seule fin de gagner deux centièmes de seconde, un demi-centimètre en longueur ou en hauteur et une médaille en métal peint ; a fortiori sont-ils prêts à tricher, à se déformer et, finalement, à se détruire pour briller davantage que leurs concurrents moins malhonnêtes et(ou) moins suicidaires et(ou) disposant d'une pharmacopée plus facilement décelable. La "culture de mort" sévit dans le sport aussi...

Mais les Jeux Olympiques se sont particulièrement signalés, cette fois-ci, par leur fête de clôture, conçue exprès comme une sorte de gigantesque bacchanale. On sait que la paganisme a connu son heure de gloire en Grèce, et l'on ne peut qu'y constater son retour en force... comme, du reste, dans tout ce qui fut la Chrétienté. Selon un vieux dicton, LE CHIEN RETOURNE À SON VOMI, et la Chrétienté est en train de redécouvrir les "joies saines" du paganisme : non seulement elle massacre ses enfants avec désinvolture dans le sein de leurs mères au nom du "droit de la femme à disposer de son corps", mais elle adore toutes les idoles possibles et imaginables, sportives ou non, "dieux du stade" ou stars du showbiz. Bien sûr, le spectacle de cette fête de clôture était "bon enfant", comme on dit ; bien sûr, la liesse "populaire" (à 800 € la place !) régnait dans le stade, mais pourquoi cette célébration forcenée, quasi maçonnique des moissons, des vendanges, du bien-manger et du bien-boire ? Pourquoi ces scènes d'orgie dyonisiaque, aussi étrangères à l'ascétisme sportif qu'à la tempérance chrétienne ? Dans le magnifique stade d'Athènes, le veau d'or était omniprésent, mais aucun Moïse n'a paru pour le fracasser, et il n'a pas fini de perdre des âmes avant d'être anéanti par l'auteur des Dix Commandements.

le 1er septembre 2004
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Au nom de la lutte contre l' "homophobie" et la misogynie
L'homme et le père relégués aux oubliettes

 

Une émission de TF1 - importée des Etats-Unis, faut-il le souligner ? - montre un quarteron de "gays" en train de "relooquer" façon folâtre un hétéro marié (un beauf nul, en somme). Et ça ne s'arrête pas là : non contents de le saper comme eux (c'est-à-dire comme un bouffon antiphysique ayant viré SDF), les chéris lui refont aussi tout l'appart', au gus, avec la bénédiction de son épouse, qui est peut-être une taupe du Lesbian Power, va savoir, Edouard... Vous pariez combien que dans pas longtemps, on aura de la chance d'être seulement toléré lorsqu'on s'affichera hétéro ? Ce n'est déjà plus tout à fait le cas dans le quartier du Marais, à Paris, où les couples homme-femme qui ont encore le toupet réactionnaire de se promener en public sont désormais en butte aux quolibets des tarlouzes locales, particulièrement foisonnantes dans le quartier d'un célèbre promoteur ministériel de l'Enculture. Tout est bon pour verrouiller la dévirilisation déjà très avancée de notre civilisation mourante. On imagine très bien, d'ici quelques années (sauf si les fidèles d'une certaine religion-d'amour-de-paix-de-tolérance-et-de-haute-civilisation imposent leur charia entre-temps), un Premier Ministre venir faire son outing chez l'inverti mondain Stéphane Bern en disant "Eh bien, oui, pourquoi ne l'admettrais-je pas ? Je suis hétérosexuel… [silence glacial du public de synthèse, masque réfrigéré de Bern] Quand donc prendra fin cette hétérophobie rétrograde qui opprime impitoyablement 40% de la population ? " (car d'ici là, on peut penser que la bougrerie aura fait du chemin). Ne rigolez pas : à Sodome, c'est ainsi que tout a commencé. Heureusement, on sait comment ça a fini...

Quant au père de famille, sa cote ne cesse de dégringoler à l'applaudimètre de l'ignominie régnante. En témoigne la promulgation annoncée d'une loi votée par la gauche, qui va permettre de donner à l'enfant le nom de son père OU celui de sa mère OU celui de son père ET celui de sa mère, dans un ordre OU dans l'autre, sans préjudice des noms accumulés d'un nombre indéterminé d'aïeux, de bisaïeux, de trisaïeux, etc. Si le seul véritable but de toute l'opération -outre l'inévitable prétexte démago de la promotion de Lafâââme- n'est pas d'achever le laminage de la famille en scotomisant le symbole de la Loi qu'est le père, reflet humain de Dieu le Père, je veux bien me faire cathare ou derviche tourneur. Depuis toujours, en effet, le patronyme est le plus sûr fil conducteur de toute lignée; par conséquent, le vrai bon moyen de brouiller les cartes en empêchant chacun de savoir qui il est et d'où il vient, c'est de supprimer la prééminence du patronyme comme moyen d'auto-identification : des électrons "libres", sans repères sûrs, sans attaches fermes, sans racines avérées, seront excessivement faciles à domestiquer. On a eu le divorce, puis la contraception, puis l'avortement, puis l'automatisation du divorce, puis le "mariage" des pédés et des gouines, puis l'adoption d'enfants par les couples de sodomites et de gougnotes et l'insémination artificielle des tribades; il n'y avait donc aucune raison pour que le libéralisme devenu fou écumant n'autorise pas chacun à se bricoler une identité-Lego, tout en l'encourageant sotto voce à profiter de l'occase pour balancer enfin aux orties le patronyme, cette vieille lune réac et machiste des temps obscurs d'avant les Lumières Socialistes, où l'Homo Vir avait droit de cité dans l'exacte mesure voulue par le Créateur...

Et je ne vous raconte pas la vague de suicides chez les généalogistes !... Pas plus que la longueur parfaitement ridicule… et légale que pourront afficher certains noms lorsque des parents n'auront pas voulu avoir l'air de renier leurs deux grands-pères maternels ou leurs quatre arrières-grands mères maternelles, par exemple... Bonjour, les Kevin Ahmed Lin-Piao-Belkacem-Gutierrez-Dupont-Durand-Dubois-Duchnock et tutti quanti !... Ça va être de la soie, par exemple, quand vos géniteurs vous auront affublé d'un tel blaze à rallonge, de remplir les cases-confettis des formulaires de l'Administration ! Les mentions simples et rapides du genre "Zézette épouse X", il faudra les oublier ! Vous additionnez ça à l'analphabétisation galopante consciencieusement organisée depuis des lustres par la Rééducation Antinationale, et vous obtenez un schprountz du tonnerre de Brest...

À moins que... À moins que toute cette complication imbécile et crapuleuse n'annonce, tout compte fait, la remise en selle obligée du patronyme par le biais de la bonne veille pratique consistant à attribuer des surnoms signifiants, dont une grande partie des noms de famille actuels sont justement issus. Ainsi s'achèvera le retour au tribalisme ayant donné naissance à des patronymes aussi explicites, voire truculents que "Petit", "Legrand", "Lefort", "Lefranc", "Vaillant", "Bonamant", "Couillard", etc. Et comme le paganisme est déjà solidement en place, on peut dire que l'avenir ne va plus tarder à se conjuguer au passé du définitif !


Antilopes

le 10 octobre 2004

Hitler, repoussoir increvable

 

Le 8 octobre, dans le journal de 7 heures de France 2, le correspondant de la chaîne à Berlin parle de la sortie outre-Rhin du film allemand Der Untergang (La chute), qui retrace les derniers jours d'Hitler et de l'Allemagne nazie.
On caricature à peine le sens de ses propos en les résumant de la manière suivante :
"Tremblons, citoyens ! Des Allemands ont eu le culot de faire un film dans lequel Hitler est dépeint comme un être humain, et non pas comme le monstre d'antisémitisme et de racisme qu'il était. De plus, le rôle est interprété par l'excellent acteur allemand Bruno Ganz, au charisme certain. À un moment donné, on voit même une larme couler sur la joue du Führer. Cela risque fort de rendre l'Ogre sympathique. On aurait mieux fait de réaliser un film sur les débuts d'Hitler, car à cette époque-là, il n'avait rien pour inspirer la pitié".
Suit un "micro-trottoir" réalisé à la sortie d'un cinéma, dont il ressort que les Allemands (tremblons, citoyens !) ne trouvent pas ce film ignoble. Une jeune fille naïve se laisse aller à dire qu'elle a été surprise de découvrir en Hitler un être humain. Un jeune homme, plus futé, y va du couplet bien lisse qu'on attendait de lui pour faire contre-poids. Une femme d'âge mûr regrette d'avoir vu des jeunes sortir du film en riant, comme si l'on pouvait faire quoi que ce soit de plus politiquement correct après avoir assisté à la déconfiture finale du fauve traqué, hurlant de colère folle et impuissante...
Citoyens-z-et hyènes, voilà une opération de basse désinformation (Hitler aurait été un homme !) qui n'a -et c'est heureux- guère de chances d'aboutir face au barrage des sacro-saints tabous pieusement entretenus par notre vigilance républicaine. Dénonçons toussembleu, toussembleu cette dérisoire, mais scandaleuse tentative de nous tromper, nous qui ne pouvons heureusement imaginer le monstre sur les genoux d'une mère, souriant aux anges en têtant ! Nous qui savons de foi qu'il a surgi soudain, tout armé, botté et casqué, dans le bouclier certifié Nacht und Nebel d'une grosse Walkyrie aux tresses filasse chevauchant lourdement sur les cuivres pompiers de Richard Wagner, le SS de Bayreuth !...
Cette propension pathologique à diaboliser autrui -si typique de notre époque terminale- ne peut s'expliquer que par le besoin irrépressible, quoique inconscient, de remplacer le démon (qui n'existe pas ou plus, comme chacun sait) par des ersatz d'apparence humaine. Or, c'est justement le démon qui a perverti l'humanité en la poussant à commettre ce péché originel ayant fait de chacun de nous - et pas seulement Adolf Hitler - un "monstre" au moins potentiel. L'être humain est tout sauf innocent à la naissance, contrairement à ce que bêlait Jean-Jacques Rousseau. La nature humaine est malade, blessée, faillible, pécheresse, et à l'occasion, elle accouche de ce qu'il est commodément convenu d'appeler un monstre, lequel n'est au fond que la personnification extrême de ce que chacun de nous a de pire en lui. Mais le rassurant angélisme nouveau a besoin de démons inédits pour donner toute sa mesure et tenter de crier plus fort que la Révélation, ce qui, à terme, ne pourra que le rendre aphone...

 

B. Thimmonde
le 10 octobre 2004

 

Controverse linguistique

 

Une polémique fait rage depuis peu dans les couloirs de l'Académie Française, si feutrés d'ordinaire. Les sages du Quai Conti se montrent en effet très divisés sur le nouveau nom qu'ils entendent proposer pour l'Hexagone (anciennement "France"), à seule fin de prendre en compte les tendances socialo-démographiques que l'on nous présente comme aussi incontournables qu'irréversibles, voire nécessaires. Malgré la discrétion qui préside en général aux délibérations de l'auguste assemblée, nous avons pu apprendre ceci.

Sont en lice plusieurs projets d'appellation nouvelle reflétant les tendances, affinités et appartenances politiques ou philosophiques des uns et des autres. La plupart des académiciens se divisent entre partisans acharnés du " Chirakistan " et zélateurs féroces du "Sarkozistan", l'affrontement fratricide (au sens de frère***) abondamment annoncé pour 2007 faisant déjà sentir ses prémices. Mais d'autres noms jouent les outsiders : le "Jospinistan" pour les nostalgiques de Léon Trotski, le "Languistan", le "Maméristan" et le "Delanoïstan" pour les futurs "outés" mais encore secrètement pacsés, ou encore le "Hollandistan" pour les membres du courant socialiste majoritaire, idée critiquée par beaucoup dans la mesure où existe déjà le "Batavistan" (en passe -il est vrai- de ne plus mériter ce nom du fait de regrettables événements récents). À la dernière séance de l'Académie, Maurice Druon a piqué une de ces colères homériques dont il a le secret, a traité l'Hexagone de "Kollaboristan" et a claqué la porte en braillant à tue-tête le Chant des Partisans, laissant ses confrères-zé-sœurs commencer à rebaptiser les autres pays d'Europe. On doit déjà à Hélène Carrère d'Encausse l'appellation "Néostalinistan" pour la Communauté des États Indépendants (autrement dit, les vestiges de l'URSS). Les idées du même genre ne manquent pas : "Rosbifistan", "Bochistan", "Belgistan", "Ritalistan", "Espingouistan", "Portuguistan", "Hellénistan" et autres États du Califat zéropéen en voie de constitution accélérée, que de forts mauvais plaisants voudraient renommer "Pétochistan".

En attendant les résultats de ce beau remue-méninges au sommet, qu'il est réconfortant de voir nos académiciens français retrouver enfin le chemin de la créativité linguistique !

 

le 18 novembre 2004

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Les tribulations de deux terroristes en France
ou
Pourquoi UN attentat de TYPE « TWIN TOWERS »
est-IL inimaginable À Paris ?

 
Selon des révélations émises par les services de renseignements français, les attentats perpétrés à New York et à Washington le 11 septembre 2001 auraient dû être commis dans la capitale française, Paris.
 
Pour plusieurs raisons que nous détaillerons ci-après, il ressort de nos informations que deux terroristes venus du Moyen-Orient étaient arrivés à Paris avec la ferme intention d'accomplir « le châtiment d'Allah le Miséricordieux contre tous ces chiens de Françaouis infidèles », mais n'ont pu parvenir à leur fin. Voici le résumé et l'itinéraire de l'expédition des deux terroristes, une fois arrivés sur le territoire français.
 
Dimanche 23h30 : ils débarquent à l'aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle en provenance de Turquie. Ils quittent l'aérogare après huit heures d'attente de leurs bagages, dont on finit par leur apprendre la perte. Ils prennent un taxi. Le chauffeur kosovar les observe dans le rétro et, voyant leurs faciès de touristes, entreprend de leur faire faire le grand tour de la ville. Devant leur mutisme, le compteur affichant déjà 122,41 euros, il décide de les achever en prenant le périf et se colle dans les embouteillages.
 
Après une pause pipi à la gare du Nord, un ami du chauffeur monte et s’empare de leurs attachés-cases sous la menace d’une arme. Les deux complices leur distribuent des baffes en abondance, puis les virent de la caisse à grands coups de lattes. Bonjour, le pavé de Paris.
 
Lundi 12h00 : ayant retrouvé leurs esprits après la raclée qu’ils ont reçue, les deux terroristes ont réussi à se traîner jusqu’à un hôtel près de Montparnasse. Ils louent une voiture, et dix minutes avant d'arriver à la Concorde, ils se retrouvent immobilisés par une manifestation unitaire monstre réunissant (entre autres) les agents de la RATP, les cheminots, les profs et lycéens en grève, les agriculteurs, les camionneurs, les infirmiers, les fonctionnaires, les aiguilleurs du ciel, les altermondialistes d'ATTAC, les motards-en-colère, les intermittents-du-spectacle, les sans-papiers en fin de non-droits, les militants d’Act-Up et les lesbiennes unijambistes.
 
Lundi 16h00 : Ils arrivent enfin sur les Champs, où il leur faut changer de l'argent ; un cambiste clandestin, fraîchement débarqué d’Albanie et rencontré par hasard, leur refile des faux billets en euros neufs contre leurs bons dollars en petites coupures usagées (et pour moitié de la valeur faciale de ceux-ci).

Lundi 19h30 : Ils se dirigent vers Orly en vue d'y détourner un avion d'Air France et de le crasher sur la Tour Eiffel. Manque de pot, les pilotes d'Air France sont en grève, car ils exigent de toucher quatre fois leur salaire pour quatre fois moins d'heures de vol ; quant aux contrôleurs aériens, ils sont en pleine partie de poker, car eux aussi sont français et veulent gagner plus en travaillant moins. Le seul avion qui pourrait éventuellement décoller est celui d'Air Liberté, qui fait le point fixe en bout de piste depuis dix-huit heures...
 
Employés et passagers campent dans l'aérogare, chantant des chansons populaires, criant des slogans assassins contre Swissair et le gouvernement. Les CRS se lancent à l'assaut de la foule, tout le monde prend des coups. Un vrai bordel.
 
Lundi 19h45 : Devant l’extrême instabilité de la situation, les deux terroristes songent à modifier leur plans et décident d'aller faire sauter Monaco. Ils se dirigent donc vers le comptoir d'air Littoral, dont l'employée comorienne leur vend des billets pour un vol qui n'existe déjà plus.
 
Lundi 20h00 : À cette heure, les terroristes commencent à se demander si faire sauter Paris ne serait pas considéré, somme toute, comme un acte de charité.
 
Lundi 20.30 : Morts de faim, ils décident d'aller manger quelque chose au Hilton Orly ; ils prennent des asperges, une omelette au fromage et du jus d'orange.
 
mardi 0h35 : Ils essaient de se remettre, à l'Hôpital Pompidou, d'une salmonellose provoquée par l'omelette, après avoir attendu des heures aux urgences, se chiant littéralement dessus ; ils n'auraient dû rester que quelques jours à l'hosto, mais ils y ont aussi attrapé une légionellose à cause de l'air conditionné.
 
Mercredi 19h00 : Quatre jours après, ils sortent enfin de l'hôpital et se retrouvent tout près du Parc des Princes, où se joue un PSG/OM ; au vu de leur type méditerranéen prononcé, une bande de skins leur fout une taule, et aussitôt après, les supporters fachos du Virage Nord, les prenant pour des bronzés marseillais, leur refont le portrait dans l’autre sens. Pour oublier leurs misères et ne pas péter complètement les plombs, nos deux terroristes – soudain oublieux des préceptes intransigeants de leur religion de-paix-d’amour-et-de-tolérance – décident d'aller se bourrer la gueule, parce que « Tout fout le camp, et on n’arrive à rien, chiotte de bordel de Mahomet, sur le Coran de la Mecque, mon frère !!! ». Le mastroquet bosniaque, qui les a vus venir de loin, leur sert un pichet de gamay-village : retour direct à l'hôpital pour infection urinaire aiguë.
 
Samedi 23h45 : les terroristes, pas bien du tout, se font la malle, direction Gibraltar. Ils volent un pédalo à Cadix et foncent vers le Maroc à toute berzingue comme si les soixante-douze vierges du paradis d’Allah les y attendaient en geignant de désir. Il jurent sur les très saintes babouches de Ben Laden qu’ils ne remettront jamais plus les pieds dans notre pays pourri et jugent moins risqué d'aller foutre la merde aux États-Unis. D’où le 11 septembre 2001…

 

Remanié par Merle Noir à partir d'un texte anonyme circulant sur internet.
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La France
 
D'après "Le France"  (Paroles de Michel Sardou et Pierre Delanoë – Musique de Jacques Revaux)
Tout en chantant la Marseillaise,
De misérables insensés
Ont conspiré pour que se taisent
Les échos de mon fier passé. 

Tout en chantant la Marseillaise,
Ils auront si bien grenouillé
Pour me bâillonner à leur aise
Que les Français vont m'oublier.

 

 
   
Refrain
Ne m'appelez plus jamais France,  
Votre Euroland m’a supplantée,  
Ne m'appelez plus jamais France,  
C'est ma dernière volonté.
 
 
Grâce aux imams du laïcisme
Et de l'universalité,
La Turquie et son islamisme
Nous dicteront leur volonté.
 
La Chine et ses millions d'esclaves
Vont envahir tous nos marchés.
Cela, nos dirigeants le savent
Et ne font rien pour l'empêcher.
 
Au refrain
 
Comme la grenouille de la fable,
L'Euroland croit qu'en se gonflant,
Il va devenir redoutable,
Mais sa puissance n'est que du flan.
 
Quand l'Oncle Sam fera la guerre,
Il se servira de l'OTAN
Pour enrôler sous sa bannière
Cet obséquieux exécutant.
 
Au refrain
 
J'avais une âme gigantesque,
Partout j'ai creusé mon sillon.
Je n'étais pas assez grotesque
Aux yeux des pitres de l'Union.
 
J'avais une âme gigantesque,
J'étais une immense nation,
Mais mon esprit chevaleresque
N'est plus que de la prétention.
 
Au refrain
 
Tout en chantant la Marseillaise
En juillet comme en février,
Ils m'ont conduite au Père-Lachaise
En riant, les hauts initiés.
 
J'étais le plus ancien royaume
De ce qui fut la Chrétienté
Et qui, un jour, malgré ces gnomes,
Forcément, va ressusciter.
 
Au refrain
Merle noir, le 28 mai 2005
 
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Vous avez dit symboles ?

L’importance des symboles n’est pas à démontrer. Le plus grand, le plus beau, le plus saint de tous, le Crucifix, a illuminé le christianisme pendant dix-neuf siècles. Il fallait donc le dénaturer, le distordre. C’est ainsi qu’on a vu l’antipape post-conciliaire Karol Wojtyla et que l’on voit son successeur, Joseph Ratzinger, s’appuyer sur un crucifix dénaturé, distordu à outrance.

 

Il importait aussi de banaliser, de pervertir ce divin symbole. C’est ainsi que des croix pendouillent désormais au cou des prostitué(e)s dépoitraillé(e)s du showbiz comme de leurs imitations de la rue. Et tout cela n’a évidemment rien d’innocent. Pas plus qu’il n’était innocent que l’antipape conciliaire Montini arborât régulièrement en sautoir l’ephod du Grand-Prêtre juif, chef suprême du Sanhédrin.

 

Les douze pierres de cet objet représentent les douze tribus d’Israël. Non seulement il était porté par Caïphe, qui a condamné à mort Notre-Seigneur, mais il l’est aujourd’hui encore par le «  Grand-Prêtre  », entre autres ornements officiels, lors des Chapitres Américains (maçonniques) de l’Arche Royale. Et pour ne pas quitter si vite Montini, signalons que sa mère Judith, née Alghitsi (1874-1943), était d’une famille tout ce qu’il y a de plus franc-maçonne, ainsi que l’attestent les symboles figurant en bas-relief sur sa tombe et faussement démentis par la croix surmontant  celle-ci.

 

D’une manière générale, les frères *** raffolent des symboles… surtout des leurs. On peut même dire qu’ils les adorent, à défaut d’adorer le Dieu Trine. Ainsi le très maçonnophile Karol Wojtyla (alias Santo Subito), flanqué du marrane Aron Lustiger, a-t-il trouvé normal de procéder en personne, à Évry, à la «  dédicace  » («  consécration  ») d’une sorte de salle des fêtes polyvalente fièrement présentée comme étant la seule cathédrale construite en France au vingtième siècle, ce qui est déjà en soi… édifiant  ! Les prélats de la secte gallicano-conciliaire et leur architecte, le Suisse Mario Botta, n’allaient pas manquer une si belle occasion de se faire bien voir des loges, auxquelles bon nombre d’entre eux appartiennent d’ailleurs selon toute vraisemblance, et c’est ainsi que ladite «  cathédrale  » a été conçue comme une colonne tronquée, à savoir un symbole ouvertement franc-maçon. Quant à l’intérieur de l’édifice, il grouille d’autres symboles tous plus maçonniques les uns que les autres. Le Grand Architecte peut être satisfait  de ce temple élevé à sa gloire !…

 

Qui peut le plus peut le moins. L’idéologie dominante ayant su imprégner à ce point ce qui fut l’Église catholique romaine et qui est devenu par ses soins éclairés la secte conciliaire, il était logique qu’elle manifestât une morgue au moins égale dans le domaine profane. En témoigne le parti architectural de la tour à section elliptique qui surmonte le bâtiment pharaonique construit à Strasbourg en vue d’abriter les séances coûteusement transhumantes du Parlement européen. On remarquera, en effet, que le sommet de cette tour affecte un aspect volontairement inachevé, clin d’œil censé suggérer que la construction européenne  est un Grand-Œuvre forcément de longue haleine...

 

Il est évident qu’avec la bénédiction de ses employeurs, mondialistes forcenés, l’architecte s’est amusé à récupérer le thème biblique si bien illustré par le peintre Pierre Bruegel. La comparaison avec la tour de Babel, qui a souvent servi à railler le machin bruxellois, se trouve donc dorénavant assumée et retournée à l’avantage dudit machin, de même que l’appellation initialement méprisante d’«  impressionnistes  » a fini par désigner de façon laudative une école de peinture parmi les plus marquantes.

 

Dans sa version «  soft  », l’histoire de la tour de Babel est celle de gens qui parlent trop de langues pour se comprendre entre eux, ce qui est assurément le cas des eurolâtres. Dans sa version «  hard  », et du reste authentique, cette histoire est celle de la punition par Dieu d’une des premières tentatives d’accéder à l’unité humaine sans Lui. C’est à cela qu’on voit que les maçons de haut rang (à défaut de la piétaille libre-penseuse  des loges) ne sont nullement athées, mais ont en réalité inversé les rôles respectifs de Dieu et de Son singe.

 

Qu’on ne s’y trompe pas  : la nouvelle tour de Babel qui se dresse dans le ciel de Strasbourg lance à Dieu un défi muet  : «  Ah, Tu nous avais séparés en nations, condamnés à ne plus nous comprendre pour mieux nous empêcher de nous élever sans Toi  ? Eh bien, ne T’en déplaise, nous allons Te montrer que des milliers d’années après Ton acte d’autocratie jalouse, nous sommes devenus capables de surmonter ce «  signe indien  » et de parvenir à nos fins en supprimant les nations et en ne parlant plus qu’une seule langue  : celle de Mammon, de la démocratie et des droits de l’homme, riche de trois cents mots d’anglais basique.  » Les votes quasi obsessionnels du Parlement européen en faveur de toute entreprise de meurtre et de pourrissement défiant aussi bien la Loi divine que la morale naturelle ou le simple sens commun (avortement, «  mariage  » des sodomites, «  homoparentalité  », entre autres) témoignent éloquemment de cette révolte satanique comme de sa pérennité. C’est là une des multiples manifestations modernes du Mystère d’iniquité.

 

Mais le goût immodéré des maçons et apparentés pour les symboles vient peut-être de trouver une nouvelle illustration, qu’apprécieront les amateurs de messages subliminaux.

 

Le lundi 3 octobre 2005, les eurocrates faisaient semblant de se prononcer sur l’ouverture de négociations avec la Turquie en vue de l’adhésion à l’Union européenne de ce paradis des droits de l’homme, qui se trouve être musulman (quoique laïque, nous jure-t-on avec la main sur le cœur). Bien entendu, les dés étaient pipés depuis belle lurette, ne serait-ce qu’à cause de la volonté des États-Unis de voir s’affaiblir davantage encore une Europe institutionnelle déjà obèse, impuissante et ingérable. Ce faux suspense, entretenu par les jappements d’alarme «  adhésionnistes  » du chenil médiatique, visait notamment à faire oublier l’objectif fondamental de nos vertueux démocrates, qui est d’en finir avec une Europe conçue comme un «  club chrétien  » (pour reprendre la formule antichrétienne du haut initié Jacques Attali). Au feint et bruyant soulagement de tout ce qui trompe, exploite, muselle et opprime les peuples européens, il fut décidé d’ouvrir lesdites négociations.

 

Le lendemain, mardi 4 octobre, le croissant de la nouvelle lune dictait le retour du Ramadan, ce «  Carême des musulmans  », comme disent les journaleux apostats déjà prêts pour la dhimmitude.  Cerise sur le gâteau – et deuxième coïncidence rare (la dernière en date  remonte à 1942) –, commençaient le même jour les fêtes de Roch Hachana, le Nouvel An juif, qui ne devrait pas – lui non plus – donner lieu à trop de débordements christianophiles.

 

Troisième coïncidence tout aussi rare  : le 3 octobre, une éclipse partielle de soleil traversait l’Europe du Sud, laissant apparaître un croissant de soleil en France, pays d’ores et déjà occupé par l’islam, religion de paix, d’amour et de tolérance.

 

Or, quiconque connaît tant soit peu la mentalité et le mode de fonctionnement des francs-maçons sait très bien que ces gens ne laissent rien au hasard. Témoins parmi d’autres, la conception du plan de la ville de Washington et celle du billet d’un dollar, deux modèles insurpassables de symbolique maçonne.

 

Le soleil est un symbole christique, Notre-Seigneur étant appelé – entre autres – «  Soleil de justice  » (Sol Justitiae). Lorsqu’elle a éclipsé le soleil, la lune, symbole mahométan par excellence, n’en a laissé voir qu’un croissant, lui-même symbole lunaire et mahométan. Ne peut-on s’étonner de voir le soleil ainsi transformé en croissant par l’action de la lune la veille du Ramadan, alors même qu’on ouvrait en grand l’Europe anciennement chrétienne à l’«  islam modéré » (superbe oxymore  !) de la Sublime Porte, ennemie plus que millénaire de la Chrétienté, travaillée – en plus et à côté de l’islam sunnite – par une franc-maçonnerie sui generis, et refoulée à maintes reprises hors de la citadelle européenne lorsque le mot Chrétienté signifiait encore quelque chose  ? Ne serait-il pas intéressant de soumettre cet étrange faisceau de coïncidences à la sagacité d’un statisticien  ? La date du 3 octobre 2005, depuis longtemps fixée par les technocrates de Bruxelles, bruyants adeptes de la «  démocratie  » et ennemis de leurs propres peuples, peut-elle l’avoir été fortuitement  ?

À toutes ces coïncidences récentes, il faut ajouter celle – non moins troublante, car aussi peu fortuite – de la date retenue en France pour le référendum sur la «  Constitution européenne  », heureusement rejetée par ce qu’il reste du peuple français. C'était le 29 mai dernier. Or, la prise de Constantinople par les Turcs – désastre majeur dans toute l'histoire de la Chrétienté, puisque nous en subissons les conséquences aujourd'hui encore, et même de plus en plus – a eu lieu un 29 mai. Le symbolisme du choix de cette date prouve du reste que les deux projets antieuropéens du moment – «  Constitution européenne  » et adhésion de la Turquie à l'Union – étaient bel et bien liés dans l'esprit de leurs promoteurs, contrairement aux dénégations effrontées de ceux-ci comme de leurs chiens courants des médias. La «  Constitution  » a été rejetée par l’instinct «  populiste  » franco-néerlandais  ? Qu’à cela ne tienne  ! Outre que, selon l’habitude qu’ils en ont prise, les bons apôtres de l’Europe attrape-tout ne désespèrent pas de nous fourguer ce texte volontairement soporifique à la faveur d’une nouvelle «  consultation populaire  » – précédée, cette fois, d’une préparation d’artillerie digne des grandes offensives de la guerre de 14-18 –, ils continuent à entretenir l’intenable contre-vérité selon laquelle non seulement l’adhésion de la Turquie mahométane à l’Union européenne est sans rapport avec la «  Constitution  », mais elle est indispensable à la paix en Europe et dans le monde, voire dans l’ensemble du système solaire.

 

Que triomphe bien vite le Cœur Immaculé de Celle qui paraîtra dans le ciel «  revêtue de soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles  sur sa tête »  ! (Ap 12, 1)

 

 
 

 

 

Ils ne veulent pas de la Croix, ils auront donc le Croissant

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L’affaire dite « des caricatures de Mahomet » se prête à plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation, et ils ne sont pas forcément incompatibles entre eux. À chacun, en tout cas, il y a manipulation, et tant pis pour les esprits forts qui se croient tenus de ricaner d’un air entendu à la moindre évocation de quelque complot que ce soit.

Le mahométisme avance ses pions avec un culot chaque jour plus évident. Il ne trouve pas la moindre résistance dans ce ventre mou qu’est devenu l’Occident, et cela ne fait qu’exacerber encore sa volonté féroce d’intégrer enfin celui-ci dans son dar el salam  (royaume de la « paix », autrement dit de l’islam régnant sans partage). La publication initiale des dessins humoristiques « blasphématoires » vis-à-vis de l’islam et de son faux prophète par un journal danois remonte au 30 septembre 2005. Pourquoi donc l’« affaire » n’a-t-elle éclaté vraiment que fin janvier, début février 2006 ? Parce qu’entre-temps, les Frères Musulmans – organisation de loin la plus évoluée, donc la plus dangereuse de l’expansionnisme mahométan, animée par un cobra répondant au nom évocateur de Tarek Ramadan – a chauffé à blanc ce qui tient lieu d’opinion publique dans l’Oumma (communauté mondiale de l’islam). Et le piège a fonctionné : devant les premières réactions forcément négatives du monde islamique, des journaux norvégiens – volant au secours de la « liberté de la presse » (défense de rire) – ont repris les caricatures publiées par leur confrère nordique ; puis, comme la mayonnaise montait toujours (c’était couru d’avance, et du reste calculé), il s’est trouvé un journal français soucieux de se remettre à flots (France Soir) pour reprendre à son tour les dessins maudits, corsant ainsi la sauce. Résultat : gigantesque levée de bouclier dans l’Oumma, incendie des ambassades du Danemark et de Norvège en Syrie et au Liban sous influence syrienne, émeutes en Indonésie, graves menaces partout contre la France et ses intérêts, assassinat en Turquie d’un prêtre catholique italien au cri d’« Allah hou Akbar ! », et c’est évidemment très loin d’être fini... Réaction des gouvernements, associations, évêques, rabbins et autres grandes consciences collabos du ventre mou : un baisser-culotte piteux et unanime, donc prévisible, au nom des « droits de l’homme » et du « respect dû à toutes les religions » !... Esprit de Munich, es-tu là ?… « Toutes les religions », tu parles, Charles ! Où étaient ces cloportes lorsque passaient des films injurieux et blasphématoires contre la Très Sainte Vierge ou Notre-Seigneur Jésus-Christ ? Où seront-ils quand sortira la nouvelle saloperie antichrétienne et même antichristique attendue pour le printemps prochain, à savoir la transposition cinématographique du Da Vinci Code, ce livre ordurier dont les millions de copies publiées dans toutes les langues paveront l’enfer après le Jugement Dernier ? Où sont-ils en ce moment même, alors que leur ami l’islam – cette merveilleuse religion d’amour, de paix et de tolérance – opprime et massacre partout dans le monde les non-musulmans, et surtout les chrétiens, qu’ils aient le malheur de vivre officiellement ou non sous le joug de la charia ?

N’est-elle pas curieuse, cette initiative de la presse danoise consistant à agiter gratuitement un chiffon rouge devant une communauté musulmane très importante pour un si petit pays ?… N’est-il pas étrange aussi que les presses norvégienne et hexagonale se soient dépêchées de relayer une si énorme « gaffe » ? On aurait voulu exciter la termitière mahométane qui est en train de bouffer toute la maison Europe qu’on ne s’y serait pas pris autrement. Pauvres Scandinaves !… Ces fiers Vikings, devenus luthériens, mais lassés ensuite de l’austérité parpaillote, ont vu leurs mœurs s’avilir peu à peu à mesure que la virilité les abandonnait ; en outre, aveuglés par cette même tolérance qui les avait amenés à jeter leur gourme et leur bonnet par-dessus les moulins, ils ont ouvert en grand les portes de leurs pays à la sauvagerie mahométane, qui commence à s’épanouir chez eux aussi. Il est fort possible qu’on ait poussé à la faute le journal danois par lequel le scandale est arrivé. Au nom, bien sûr, du nécessaire « choc des civilisations » voulu par les néo-coms américains pro-sionistes et leurs chiens courants européens, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Pauvres hexagonaux, crétinisés – irrémédiablement, cette fois – par les célébrations du « Bicentenaire » de la chienlit nationale, puis par celles du centenaire des lois de séparation de l’Église et de l’État !… Et promis à un surcroît d’abrutissement définitif par l’institution annoncée d’une Journée nationale de commémoration de l’esclavage, après les incessantes Journées de remémoration de la Shoah, de la Shoah et de la Shoah (dont la chaîne Arte s’est faite la spécialiste hallucinée)… Les pleureuses de la repentance tous azimuts, capables de flétrir dans un même souffle et sans rire l’« homophobie » et l’« islamophobie »,  n’ont pas fini de faire recette, et la France n’a pas fini de sombrer dans l’amnésie provoquée par le « devoir de mémoire » ! Nous avions touché le fond, et maintenant, nous creusons.

On se souvient de l’« affaire du foulard islamique ». Elle avait suscité, en Hexagonie uniquement, l’émotion des « progressistes laïques » (pléonasme), c’est-à-dire la quasi-totalité du magma jacobin qui, dans notre pays, fait semblant de penser, d’informer, de juger et de gouverner comme il le faudrait, mais qui est toujours là – et un peu là ! – pour mettre la vérité sous le boisseau et sous les verrous les derniers imprudents qui la clament. Cette « affaire » montée en épingle appelle l’analyse suivante, que personne ou presque n’a faite, et pour cause. On peut penser ce qu’on veut de l’islam, de son obsession inepte d’une prétendue  pureté, de son odieux mépris des femmes, qui le rend tout particulièrement méprisable, et il est même permis de rappeler ici la définition abrupte qu’en donnait saint Alphonse de Liguori : « cette religion dont même les chiens ne voudraient pas »… N’empêche qu’étant donné l’invraisemblable déliquescence des mœurs en Occident, on conçoit que croiser dans la rue à longueur de journée des petites pétasses « de souche » qui se promènent avec des jeans à ras le pubis, des débardeurs s’arrêtant juste en dessous des seins et – entre les deux – un string ostensible (parfois orné de diamants, pour être sûr d’attirer les regards), cela puisse scandaliser ne serait-ce que des indigènes normalement attachés à un minimum de pudeur et de décence (si toutefois ces deux mots ont encore une signification) ; que l’on songe, par conséquent, à ce que de telles exhibitions représentent aux yeux des colons – inassimilables et même non intégrables par définition – qu’on a insisté pour importer en masse dans nos pays contre la volonté des peuples autochtones et qui nous arrivent non seulement d’Orient, mais du moyen âge oriental, c’est-à-dire d’un tout autre espace-temps. Les caricatures de Mahomet, c’est la même chose, mutatis mutandis : on croit, ou l’on fait mine de croire que l’on a affaire à des esprits « adultes » capables de rire d’eux-mêmes, de leur propre religion, de leurs propres coutumes avec un humour aussi toxique et décadent que le nôtre, et à la surprise générale, on se plante avec majesté… On a voulu et obtenu la pluriethnicité, le multiculturalisme, le métissage systématiques et obligatoires. On a en prime ce fameux « choc des civilisations » souhaité et orchestré par ceux-là mêmes qui ont conçu et mettent en œuvre le projet babélien de la mondialisation, principal détonateur du choc en question, et il serait naïf d’évoquer, à propos de ces êtres, le gag de l’arroseur arrosé : en mondialisant ainsi à marche forcée, ils savent très bien quel chaos va en sortir et en sort déjà (ne parlons même pas de l’aspect purement économique des choses, de plus en plus préoccupant aussi). Ce qu’ils veulent surtout, c’est en finir avec les religions n’entrant pas dans le moule consensuel qu’exige leur volonté féroce d’uniformisation universelle. Même dénaturé dans le sens des loges par la secte gnostique conciliaire qui occupe et éclipse pour un temps l’Église romaine, même apparemment rallié au projet de « religion mondiale » censée procurer une paix éternelle à tout le genre humain, le catholicisme romain – ou son vestige – demeurait la bête noire des hauts maçons. Il fallait donc achever de l’abattre par une opération en tenaille consistant d’une part à « libérer » les mœurs et à fouailler l’hédonisme, d’autre part à lui balancer dans les pattes l’une des fausses religions les plus immondes qui aient jamais été inventées par le père du mensonge. Lorsque l’islam aura accompli la besogne à laquelle on le destine, c’est-à-dire transformer tous les apostats du catholicisme en dhimmis (pseudo-évêques hexagonaux en tête, cela va de soi), on compte bien se débarrasser de lui à son tour, et la route de l’Antéchrist sera enfin dégagée. On vient donc de mettre le feu à la barbarie islamiste afin de susciter un choc en retour des occidentaux, car on les sait suffisamment jobards pour croire dur comme fer que leur laïcisme d’État et leur crispation aussi veule que suicidaire sur la « liberté de religion » sont capables d’enrayer la marée verte… Comme si la « laïcité républicaine » n’avait pas toujours été exclusivement une arme par destination contre l’Église catholique, et elle seule !… Comme si elle avait de quoi séduire ou impressionner les hordes écumantes qui hurlent partout leur haine de l’Occident et leur frustration de n’avoir pu le soumettre plus tôt… Le réveil risque d’être pénible, en particulier pour les « gays, lesbiens, bisexuels et transsexuels », qui ont le vent en poupe à l’heure actuelle (oh, la ravissante image !), mais dont on ne sache pas qu’ils puissent raisonnablement compter sur le si tolérant mahométisme pour les autoriser à reconstruire Sodome… La stratégie des hauts maçons apparaît limpide à qui connaît tant soit peu leurs manigances multiséculaires : ils font flèche de tout bois pourvu que cela finisse par ruiner le christianisme, d’où la coalition contre nature et forcément éphémère entre d’un côté le rigorisme stupide d’un islam parti à la conquête du monde par le djihad, de l’autre le libertarisme déchaîné, deux ennemis jurés du catholicisme, qui repose à la fois sur l’adoration de la Sainte Trinité et une saine morale naturelle.

Lorsqu’on ne laisse pas Dieu régner par Sa présence, Il règne par Son absence, et le pire châtiment qu’Il puisse infliger à ceux qui Le rejettent, c’est de les abandonner à eux-mêmes, autrement dit à l’abîme.

Ce qui nous arrive est ni plus ni moins qu’un châtiment mérité au centuple et depuis longtemps retardé par l’infinie patience divine. En tant que nouvel Israël, la chrétienté – conduite par la France, fille aînée de l’Église – se devait de maintenir le double héritage de Moïse et de Jésus-Christ, de l’ancien et du nouveau Testaments. Israël a trahi sa vocation en commençant par pervertir la religion mosaïque, puis en refusant de reconnaître son propre Messie, et la sanction – effroyable – est tombée : destruction totale de Jérusalem et de son Temple par Titus en l’an 70, un million d’habitants passés par les armes ou morts de faim après s’être entre-dévorés pendant le siège. Et nous autres, apostats européens du nouvel Israël conduits par la France des « Lumières », nous avons aujourd’hui l’ennemi à demeure !… Mais un ennemi « pluriel », puisqu’il comprend à la fois les fous d’Allah, les hauts initiés du bourbier politicard, les nervis d’extrême gauche et les satanistes qui profanent et incendient des chapelles, quand ils n’assassinent pas des prêtres à coups de couteau : excusez du peu…

Pour finir quand même sur une note d’espoir relatif, signalons une convergence intéressante entre ce que les incultes et les conciliaires (c’est pareil) appellent « les trois religions monothéistes » ou « les trois religions du Livre ». Israël attend toujours son messie, qu’il n’a pas voulu reconnaître en Notre-Seigneur. Les chrétiens savent que le seul et unique Messie, qui est déjà venu une première fois, reviendra pour juger les vivants et les morts. Quant aux mahométans, ils attendent de leur côté un « mahdi » qui est leur version du messie. Certes, Juifs et mahométans ne peuvent imaginer qu’un « messie » qui serait un demi-dieu de la guerre sainte, leur donnerait une domination toute temporelle sur le monde et, au besoin, les aiderait à exterminer un tout petit peu leurs ennemis, à savoir le reste de l’humanité (les « goyim » pour les premiers, les « infidèles, idolâtres et polythéistes » pour les seconds). Rien à voir, évidemment, avec ce Dieu de pure bonté qui S’est incarné en vue d’être immolé, sauvant ainsi de la damnation non seulement Son peuple, mais aussi tous les hommes, et qui n’a jamais voulu régner que par l’Amour. Il n’est pourtant pas inconcevable qu’un sombre jour, face aux débordements de l’enfer appelés à accompagner la montée de l’Antéchrist (qui a peut-être déjà commencé), les derniers fidèles du catholicisme, seule vraie religion, ainsi que les sectateurs de l’islam et du judaïsme se rejoignent dans la Vérité et le martyre pour mener le combat final contre les forces des ténèbres... Observons, au passage, que l’attente d’un messie de la part des musulmans trahit bien les origines à la fois juives et chrétiennes de l’islam, panachage archi-caricatural du judaïsme et du christianisme. En attendant l’éventuelle conversion miraculeuse des mahométans, qui sont – force est de le rappeler – les premières victimes du mahométisme, l’affirmation quotidienne du succès planétaire de cette fausse religion autorise à penser que le malin savait ce qu’il faisait, au septième siècle de l’ère chrétienne, en inspirant ses divagations à un bédouin pillard, assassin, illuminé, érotomane et pédophile…

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… Bon, allez, assez de sinistrose, on oublie tout ça ! Le CAC 40 frise les cinq mille points, on peut gagner gros au Loto, et nous aurons les J.O. l’été prochain à Athènes, sans compter le somptueux spectacle de guignols que la présidentielle de 2007 réserve à ces veinards d’hexagonaux. C’est le moment de changer de télé, Raymond !… Et de commander vingt caisses de Heineken ! T’as raison, Marcel, le duel Sarko-Ségolène avec la TNT en 16/9ème entre deux matches du Mundial en Allemagne, faudra pas louper ça !

 

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