Tous rhinocéros !

On doit au génial dramaturge Eugène Ionesco beaucoup d’œuvres apparemment absurdes, mais en réalité très évocatrices. Entre autres, Rhinocéros. Selon l’auteur lui-même, cette pièce « est la description, assez objective, d'un processus de fanatisation, de la naissance d'un totalitarisme qui grandit, se propage, conquiert, transforme un monde, et le transforme totalement, bien sûr, puisqu'il est totalitarisme ». Rhinocéros est donc une sorte d’auberge espagnole présentant une portée universelle et intemporelle, d’où la possibilité de s’y référer pour dénoncer n’importe quel processus totalitaire, fût-il étranger aux deux grands totalitarismes du vingtième siècle, qu’a connus et détestés le chrétien Ionesco.

 

L’intrigue – surréaliste au dernier degré – est d’une frappante simplicité : les habitants d’une ville sont atteints les uns après les autres de «  rhinocérite », maladie consistant à se transformer peu à peu en rhinocéros. Au début, l’émotion est générale, car cette maladie effraye, et ses victimes suscitent autour d’elles le dégoût et l’horreur. Mais les gens s’habituent insensiblement à voir des rhinocéros évoluer autour d’eux, finissent par les trouver beaux et se transforment les uns après les autres. Lorsque le rideau tombe sur cette pièce faussement cocasse, le dernier citadin réfractaire à la maladie s’est laissé séduire par elle et y a succombé à son tour ; on ne trouve plus dès lors un seul être humain dans la ville, peuplée de rhinocéros uniformément verts.

 

Or, il se trouve que l’Occident – en particulier la France – connaît de nos jours une épidémie de « rhinocérite » terminale qui se manifeste à bien des égards, dont les plus graves sont l’avortement gratuit et quasiment obligatoire, le « mariage » des invertis, l’« homoparentalité », l’eugénisme, l’apostasie générale et l’islamisation rampante, mais rapide de ce qui fut la Chrétienté. Nous n’aborderons ici que ce dernier phénomène – sans prétendre épuiser le sujet, bien entendu, car il mériterait plusieurs volumes à lui tout seul (comme chacun des cinq autres, d’ailleurs).

 

Islamophilie et syndrome de Stockholm

 

Quiconque est doué d’un minimum de jugeotte, de bonne foi, d’honnêteté, de courage intellectuel et de culture historique le sait pertinemment : cette fameuse « religion de paix et de tolérance » que cherchent à nous fourguer – y compris de force, c’est-à-dire à coup de lois scélérates et liberticides – les grandes âmes saignantes, les « assoces » d’extrême gauche, les lobbies immigrationnistes, les réseaux mondialistes, la synarchie maçonnique nationale et internationale ainsi que les autres marchands de contre-vérités à la fois anti-occidentales et antichrétiennes – tous adeptes enthousiastes de la « coallahboration » et de la dhimmitude – n’a jamais progressé et ne progressera jamais que par le sabre. Autrement dit, par l’invasion (belliqueuse hier, « pacifique » aujourd’hui), la terreur, l’esclavage, l’oppression et (c’est nouveau) l’auto-culpabilisation compulsive porteuse de repentance post-coloniale.

 

(Observons au passage que le vert est très à la mode chez les ayatollahs de toutes farines, qu’ils soient pseudo-écologistes ou islamistes.)

 

Si l’on veut bien examiner en détail le drapeau de l’Arabie Saoudite (pays de la Mecque), on s’aperçoit qu’il est très bavard, puisqu’il énonce en arabe la profession de foi islamique, ou chahada, et qu’en prime, ce texte (« Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah, et Mahomet est son prophète  ») est explicitement souligné d’un sabre. Nous y voilà.



Nul n’a sans doute aussi bien exposé l’ignominie ontologique de l’islam que le Franco-algérien M. Alcader (converti au catholicisme) dans son livre Le vrai Visage de l’islam, paru aux éditions Kyrollos et préfacé par le Général Gallois. En outre, peu de gens ont dénoncé avec une telle pertinence l’extraordinaire faveur que nos dirigeants abrutis et(ou) complices accordent à cette fausse religion odieuse entre toutes. C’est pourquoi ce qui suit ne fera que citer ou paraphraser cet ouvrage, que tout Français – et tout chrétien, notamment – devrait lire avant qu’il ne soit trop tard.

 

L’islam – qui veut dire « soumission » – exècre et pourchasse quiconque ne se soumet pas à ses lois. L’auteur en donne l’exemple suivant, que nous citerons parmi une infinité d’autres :

 

« Les hurlements des loups près de la bergerie

« Il est significatif […] de constater qu’à chaque veillée de Noël, le 24 décembre au soir, au moment même de la messe de minuit, les haut-parleurs de la mosquée de Bethléem, construite comme “par hasard” en vis-à-vis de la basilique de la Nativité, lieu de la naissance même du Christ, se mettent en branle pour hurler ce verset […] :


« “iam ialed wè lam iouled” (“Dieu n’a pas enfanté et ne s’est pas enfanté lui-même”).


« Le message est donc clair : il s’agit simplement de crier plus fort que les chrétiens, le jour même de la fête de la venue du “Fils de Dieu” sur terre, et sur le lieu même de cette descente de “Dieu parmi les hommes”  :


« “Les chrétiens affirment que Dieu a enfanté un Fils, Jésus, et que par lui « Dieu s’est fait homme ». Nous, musulmans, nous opposons à ce dogme et affirrmons donc, en criant plus fort qu’eux (c’est-à-dire en hurlant dans les haut-parleurs, poussés à l’occasion au maximum) que ce n’est pas vrai, et donc que


Dien n’a pas enfanté et il ne s’est pas enfanté lui-même” !


« S’il se trouvait une autre explication à ce hurlement de Noël face à la basilique de la Nativité, je serais curieux de la connaître… Mais il se trouverait bien encore quelques occidentaux pour affirmer candidement qu’il ne s’agit là que d’un pur hasard, la naïveté occidentale en la matière n’ayant pas nécessairement de limite ! »


C’est dans les innombrables appels aux « djihad » (guerre sainte) que s’exprime le mieux l’exquise tolérance de cette religion de fer, de feu et de sang. Mme Raphaëlle de Neuville, politologue citée par l’auteur et spécialiste de l’islam, souligne que :


« L’islam divise le monde en deux camps : les disciples de Mahomet, le parti de Dieu (Sourate 5, verset 56), et les ennemis de Dieu, ceux qui refusent de se convertir à l’islam (S. 41 ; S. 19 ; S. 28) et que l’on peut légitimement obliger, par la violence, à devenir des disciples d’Allah. On oublie trop souvent que l’islam s’est répandu essentiellement par les armes et que Mahomet a conduit lui-même 27 campagnes militaires » (revue « Permanences », novembre 2002).


Les appels à tuer les chrétiens et, par extension, tous les non-musulmans, sont nombreux, en effet, dans le coran :


« Tuez les païens partout où vous les trouverez, attrapez-les, assiégez-les et tendez-leur des pièges » (S. 9, v. 5). Etc. etc.



Tout cela ne peut manquer d’exercer un déplorable effet sur l’intellect et la mentalité des malheureux dont les oreilles ont été rebattues de ces horreurs depuis leur toute petite enfance. Mgr Bernardini, évêque de Smyrne, en Turquie, en donne un exemple significatif :


« Dans un monastère catholique de Jérusalem, il y avait, et peut-être y est-il encore, un domestique arabe musulman. Une personne gentille et honnête qui était très appréciée par les religieux. Un jour, avec un air triste, il leur dit : “Nos chefs se sont réunis et ils ont décidé que tous les infidèles doivent être assassinés. Mais vous, n’ayez pas peur, car c’est moi qui vous tuerai sans vous faire souffrir…” (« L’Osservatore Romano », 26 octobre 1999).


On remarquera, signale M. Alcader, le dilemme intérieur de cet homme, pris entre sa conscience et son devoir, ainsi que sa décision finale : le devoir l’a finalement emporté !


Et cette violence inhérente à l’islam ne va pas sans une redoutable hypocrisie. Le Père Mazzucchelli, longtemps missionnaire en pays arabe, rapporte ce fait vécu :


« Je venais de prendre un autobus à Sainte-Marie-Majeure, à Rome. Un homme m’a invité à m’asseoir à ses côtés. C’était un Arabe qui était en compagnie d’un de ses amis. J’ai d’abord refusé, vu que je n’avais à faire qu’un petit trajet. Il a insisté en me disant en italien : “Nous serons honorés d’avoir parmi nous un prêtre catholique, car nous avons du respect pour les prêtres catholiques”. Comme j’allais m’asseoir, il m’a dit en arabe  : “Assieds-toi, fils de chien”. Avec son ami, il a a repris sa conversation en dialecte égyptien, lui expliquant : “Il faut toujours être gentil avec les prêtres, cela nous permet d’avoir accès aux paroisses, de rencontrer des gens. Il faut leur parler de paix et d’hospitalité orientale. Puis, quand viendra l’heure du djihad, c’est par eux qu’il faudra commencer”. Quand je suis arrivé à ma station, je les ai gentiment remerciés en italien, puis je leur ai lancé en arabe : “Merci beaucoup, mais écoutez-moi bien. Moi, je ne suis pas “fils de chien”, je suis « fils de Dieu ». Bonsoir !”  »


Cette anecdote témoigne bien de la patience orientale, mise – en l’espèce – au service du djihad. Mais au fur et à mesure que s’accroît la présence musulmane en pays chrétien, les précautions oratoires sont de moins en moins fréquentes. M. Aboubakr Adjazairi, cheikh de Médine et de tendance « salafiste modérée », écrivait ainsi dans un quotidien du soir, le 25 janvier 2002  :

 

« Il est du devoir des musulmans […] de se doter de toutes sortes d’armements et de se perfectionner dans l’art militaire, […] défensif, mais aussi offensif, pour que le Verbe de Dieu soit le plus haut […], de fabriquer tout genre d’armes, même au détriment de la nourriture, de l’habillement et du logement dont on peut se passer. Alors le djihad sera accompli dans les conditions les plus satisfaisantes ».

 

… C’est-à-dire au prix d’un bain de sang, ce que nefuseront toujours de reconnaître les sombres crétins ou petits machiavels qui – en Occident – croient ou font semblant de croire aux vertus de la « pluriethnicité », du « multiculturalisme », de la « multiconfessionnalité » et du « dialogue interreligieux ».

 

À ce propos, penchons-nous sur cette dernière engeance, bien plus à craindre encore que ses protégés dans la mesure où le traître est mille fois pire que l’ennemi, surtout quand il avance derrière de vertueuses banderolles se réclamant de l’« ouverture à l’étranger », du « droit à l’immigration  », de la « volonté de dialogue », des « négociatiosn pour la paix », sans oublier les increvables « droits de l’homme » ni l’insubmersible « tolérance  », principalement celle qui consiste à tolérer n’importe quoi, y compris l’intolérable. Il faudrait tout citer de ce que M. Alcader écrit en conlusion à ce sujet, car c’est évidemment la partie la plus importante du livre. On se bornera donc à émettre les points de vue suivants, qui recoupent largement les siens.

 

La catalepsie de l’Occident vis-à-vis de l’invasion islamique a bien des causes.

 

  1. D’abord, le sentiment de culpabilité des anciens colonisateurs, soigneusement entretenu et exacerbé par tous ceux qui ont intérêt à ce que les nations occidentales se métissent, se fondent dans un monde uniforme selon le mot d’ordre maçonnique Solve et coagula (dissoudre et recomposer). Mais autant l’Occident apostat se révèle chaque jour plus soluble dans l’islam, autant l’islam se confirme quotidiennement comme étant insoluble dans quoi que ce soit, en particulier le monde athée, productiviste et jouisseur qui est en train de se mettre en place. Les loges commencent seulement à s’en rendre compte ; sera-ce trop tard pour la réalisation de leur « Grand Œuvre » ? On en frémit pour elles…

  2. Ensuite, le fait que la gauche marxiste – discréditée par la révélation des horreurs du communisme – éprouvait le pressant besoin de se reconstituer une clientèle. Naturellement, un « lumpen proletariat » tout frais pondu se composant d’allogènes importés par des patrons peu scrupuleux avec l’aide objective des « assoces » pseudo-humanitaires, devrait être pain bénit pour cette gauche-là. L’ennui est que l’islam – « religion » de l’immense majorité de ces peuplades pittoresques – n’est pas plus réductible à une idéologie athée qu’à une mentalité hédoniste. Plaignons donc bien fort les pauvres « camarades », qui risquent d’être longtemps encore privés de leur Grand Soir… Bref, l’islam est allergique à toute forme de matérialisme, capitaliste ou socialiste, mais il n’en est pas plus favorable et sympathique aux chrétiens pour autant !

  3. Last but not least, une variante du syndrome de Stockholm. L’islam ne cessant d’afficher partout – y compris en Occident – sa haine immémoriale, inextiguible et croissante (sans jeu de mot) de tout ce qui n’est pas lui, les Occidentaux sont saisis d’un scrupule paralysant consistant à se dire « Si ces gens-là nous détestent à ce point, c’est forcément parce que nous le méritons ». Or, si l’Occident actuel mérite d’être détesté, c’est assurément pour d’excellentes raisons – à commencer par son apostasie du christianisme –, mais ce n’est sûrement pas parce que l’islam lui demeure encore étranger et qu’il éprouve à son égard de la méfiance, le plus souvent inhibée.


    Cette méfiance est de plus en plus palpable, et les collabos de l’islam – qui craignent à juste titre un retour de manivelle – la classent sous le néologisme « islamophobie ». Rappelons que le mot d’origine grecque phobie signifie « crainte » et non pas « haine ». On pourrait donc revendiquer impunément son islamophobie si ce néologisme de combat n’était sans cesse brandi à tort par les immigrationnistes de tous poils (de même que les homophiles écumants usent et abusent du néologisme non moins imbécile « homophobie  »). La crainte de l’islam, qui est ultra-justifiée, mais que les « islamophiles  » travestissent en haine de l’islam, est très forte au sein de la secte conciliaire, pour d’excellentes raisons à la fois historiques et actuelles. Peut-être est-ce justement pour cela qu’en vertu du syndrome susmentionné, le clergé de cette secte qui éclipse actuellement l’Église du Christ fait assaut de bassesses, de prosternations, de repentances envers ses « frères-z-en-Abraham  », allant jusqu’à leur céder les églises désaffectées… qu’ont vidées son apostasie et son incurie, précisément !…


    Mais pour ce qui est de la lâcheté et du déculottage, le monde laïque, la « société civile » n’est pas en reste, loin de là. Entre autres multiples symptômes de sa veulerie crasse, les tribunaux ont pris l’habitude de condamner pour racisme toute déclaration « islamophobe », même soigneusement mesurée. Or, l’islam n’est pas une race, c’est un système de domination politique à prétexte « religieux » ainsi qu’à vocation hégémonique et universelle ; en outre, les critiques anti-religieuses, voire les blasphèmes sont censés être admis par la République… à condition de ne viser que le christianisme, car les mêmes tribunaux savent très bien regarder ailleurs lorsque quelqu’un – musulman ou non – insulte grossièrement la religion catholique, et Dieu sait si la chose est de plus en plus fréquente, ne serait-ce que dans la mesure où les chrétiens – les derniers catholiques, a fortiori – ont de moins en moins d’amis dans le monde.



    Et s’il n’y avait que les magistrats pour se prosterner déjà en direction de La Mecque !… Car il y a d’abord les politiques, puis les médias, puis encore l’opinion publique, celle que l’on flatte, intoxique, terrorise, déforme, réinvente à coups de sondages bidon et de « news » tronquées, frelatées, mensongères. Tout ce monde assiste, impuissant ou réjoui, à l’islamisation inexorable de notre pays comme de tout l’Occident. Il est hébété, tétanisé, paralysé non seulement par la crainte des attentats, mais aussi, mais surtout par celle de passer pour (oh non, pitié !) ISLAMOPHOBE !… Telle est l’étiquette qui stigmatise, qui marginalise, qui tue socialement, voire judiciairement, tel est le pilori absolu et définitif, la damnation sur terre. Alors que cracher, vomir, uriner, déféquer sur le christianisme, ça passe comme une lettre à la poste. Tout le monde ou presque s’en moque ou, pire encore, l’approuve. Il n’est pas jusqu’au son des cloches d’église qui ne dérange les oreilles sensibles des citadins réinstallés à la campagn ou y ayant une résidence secondaire. « L’Angelus trois fois par jour, ça va pas, non ? Va falloir m’arrêter ça, moi qui n’entendais plus le vacarme de la circulation en ville ! »… Voici ce qu’il faut souhaiter à ces délicats  : que tous les clochers de nos villes et de nos campagnes (enfin… ceux qui seront restés debout) deviennent des minarets surmontés du drapeau vert, d’où un haut-parleur sursaturé glapira vingt-cinq fois par jour sa haine de la Croix et du Crucifié. Ils trouveront ça très bien, très « tendance  », parce que l’islam aura fait d’eux de gentils dhimmis bien dociles, bien consentants, bien collaborants. Trouvant ringard d’élever leur cœur vers la Sainte Trinité, ils seront ravis d’élever leur postérieur vers un Allah  qui leur promet de jouir des soixante-douze vierges de son paradis musulman (et les musulmanes, au fait, à quoi auront-elle droit ?…


    Ils seront enfin tous devenus pleinement, heureusement, fièrement rhinocéros.


    Merle Noir, le 24 décembre 2009

 

 

Paroles d'experte

 

 

La vidéo suivante est riche d’enseignements. Qu’on en juge :



source : http://www.dailymotion.com/video/x8izco_fantasme-laicard-republicain_webcam

 

Elle nous apprend, en effet, que dans les écoles « hors contrat » – c’est-à-dire les écoles catholiques intégristes –-, il se passe aujourd’hui encore, en ce début de vingt et unième siècle, des choses à faire dresser les cheveux sur la tête. Qu’on en juge : il y est conseillé à l’encadrement de battre plusieurs fois par jour les élèves à coups de bâton, et il y est interdit aux enfants d’avoir des contacts visuels avec leurs parties intimes, d’où la nécessité pour les internes de se laver tout habillés. Quant aux relations entre les femmes et les hommes, elles y sont enseignées d’une manière hallucinante, qui n’est pas précisée, mais dont chacun pourra imaginer le caractère infiniment rétrograde.


Pourtant, disons-le tout net : cette salutaire dénonciation d’aussi abominables traitements, qui relèvent à la fois du sado-masochisme non consenti, d’une pudibonderie moyenâgeuse et d’une conception néandertalienne des relations entre les sexes, reste malheureusement très en-deçà de la sinistre réalité, car selon des personnes apparemment mieux informées que son auteur, il y a bien pire encore, et force est de déplorer qu’une aussi éminente experte l’ait ignoré ou ait préféré le passer sous silence.


Ainsi, l’hiver (selon des sources sûres), les enfants récalcitrants (par exemple, ceux qui ont regardé subrepticiement leurs parties intimes) sont contraints à ramper en slip dans la neige une heure durant, après quoi on les plonge dans un bain d’eau bouillante additionnée de soude caustique. L’été, pendant des heures entières, on les attache en plein soleil et dans la même tenue, couchés par terre et liés à quatre piquets, après quoi on les enferme toute une nuit dans la chambre froide de l’établissement. Parfois aussi – histoire de se montrer « clément » – on les oblige à manger des araignées et des cafards vivants ou à se tenir à genoux pendant toute l’heure de cours sur une règle en fer à section carrée, à moins qu’on ne les suspende par les pouces à un portique. Mais le comble de l’horreur est atteint lorsqu’on enfonce des bambous enflammés sous les ongles des plus rétifs. Et encore ne sont-ce là que quelques exemples des supplices et humiliations sans nombre que de répugnants tortionnaires infligent à leurs jeunes victimes avec l’approbation enthousiaste de parents fanatisés par les curés intégristes.


On aura compris (je l’espère) que les « faits » monstrueux évoqués au paragraphe précédent sont fantaisistes, mais compte tenu de l’argument d’autorité, allez donc savoir si des esprits non avertis n’ajouteraient pas foi à de telles élucubrations proférées par des « experts ». Quant au premier paragraphe, on a pu constater de visu et auditu qu’il exposait une dénonciation bien réelle, laquelle est fort capable d’emporter l’adhésion du plus grand nombre, quand bien même on pourrait aussi croire à un canular tant le bouchon est envoyé à une aussi ridicule distance.

Examinons à présent l’intéressante personnalité de l’« experte » qui tient de tels propos et remettons-nous-en, pour cela, à Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fiammetta_Venner

Joli pedigree pas vrai ? Et tellement tendance, avec ça !  Cette passionaria n’est-elle pas la « compagne » de Caroline Fourest (bien sûr) et une collaboratrice de Charlie Hebdo (évidemment) ? Autrement dit, plus à gauche de l’extrême gauche de l’ultra-gauche, il n’y a pas. Plus antifrançaise, anticléricale, antichrétienne et anticatholique écumante, il n’y a pas. Plus LGBT (*), il n’y a pas. Plus chienne de garde enragée, il n’y a pas. Ses seules relations avec le torchon en question (dont le rédacteur en chef est désormais à la tête de Rance Inter !…) suffiraient à la cataloguer. Charlie Hebdo est en effet le spécialiste incontesté du ricanement le plus révolutionnaire, de l’insulte la plus gratuite, de l’injure la plus grossière, du blasphème le plus immonde, bref de la haine la plus manifestement satanique. Et c’est là, bien entendu, son titre de gloire ! Qu’une telle « sociologue » dispense ses lumières à un tel « journal » en dit long, par conséquent, sur la sûreté de ses sources, son irréprochable objectivité journalistique et sa parfaite connaissance de la religion catholique ainsi que de ce qu’est une école authentiquement catholique. Songez, par exemple, que la donzelle présente Benoît XVI comme un dangereux fondamentaliste catholique… Défense de se rouler par terre en faisant pipi partout : ça ruinerait la moquette.


L’islamophobie dont ces Untermenschen font profession n’a rien à voir avec la profonde méfiance de l’islam qui devrait caractériser tout occidental, et singulièrement tout chrétien. Elle ne tient, en effet, qu’à la peur panique (et justifiée) de voir triompher bientôt une « religion » qui aurait pour premier réflexe d’en finir (dans l’excès grotesque et imbécile, certes !) avec toute « liberté sexuelle », auquel cas les bacchanales de la « fierté LGBT » auraient du plomb dans l’aile, entre autres manifestations de la toute-puissance actuelle du lobby en question. « Ah, si seulement l’islam n’était pas aussi rétrograde sur le plan sexuel, quel tapis rouge ne déroulerions-nous pas sous ses pieds conquérants, sachant combien il ne manquera pas, un jour, de persécuter ces fumiers de cathos, acharnés à brider les légitimes élans de nos culs plébéiens ! »… Oui, mais voilà, il ne faut taper sur Charybde que si l’on tape également sur Scylla. Alors, bien sûr, on fait mine de brocarder équitablement Mahomet et Jésus, mais comme le chien retourne toujours à son vomi, on en revient au final à la haine absolue du catholicisme, seule véritable cible du laïcisme et de l’athéisme néo-jacobins, puisqu’il est la seule Religion vraie. On a favorisé l’immigration à outrance, honni et persécuté le Front National, et l’on se retrouve maintenant avec des barbus et des mosquées un peu partout ! Mince alors, que faire ?… Tiens, on va se payer la fiole de Mahomet en publiant les dessins humoristiques danois ! Oui, mais c’est ballot : voilà-t-y pas que nos amis musulmans nous font maintenant la gueule !… Quel dilemme !… Eureka !!! Recommençons à cogner comme des sourds sur cet increvable punching ball que sont le christianisme, ses œuvres et ses pompes ! Là, au moins, les barbus seront de notre côté, et ça pourra servir un jour, ne serait-ce que quand il s’agira de se liguer avec eux pour liquider physiquement les derniers cathos. Après ça, on verra bien…


Il faudrait un miracle de la Grâce divine pour redresser des esprits aussi tordus, pour sauver des âmes aussi malades. Miracle toujours possible, cela va de soi.

(*) lesbiennes-gay-bisexuels-transsexuels (rien que du beau monde!)

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Merle Noir, 17 aout 2009

 

 

Le pedigree de la "chose" d'un peu plus près...

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A la place des Francs-Maçons, je m'inquièterais beaucoup d'avoir une mégère avec un QI de palourde dans mes rangs...Pourtant, cette trainée traine sa graisse dans les couloirs du Grand Orient de France. C'est tout ce que cette bande de satanistes dont le but ultime est la destruction de la Chrétienté a trouvé comme porte-parole !

Il est toujours triste et lamentable de voir quelqu'un, même un individu aussi dépravé que cette personne, se ruer en enfer de toutes ses forces. Néanmoins, comme le disait à l'instant Merle Noir, on ne peut que se tordre de rire en lisant les élucubrations de son cerveau malade : était-elle complètement idiote de naissance, ou bien avons-nous ici la tragique illustration de l'effroyable abêtissement provoqué par le péché mortel accepté et aimé ? Est-ce sa haine diabolique pour le Beau, le Bien, le Vrai, qui la rend aussi stupide ? Regardez ses yeux, cette haine vous clouera sur place de stupeur ! Pauvre femme...


Parmi ses perles les plus récentes, voici le titre de son livre co-écrit avec C. Fourest : " Les Nouveaux Soldats du pape – Légion du Christ, Opus Dei, traditionalistes "...Visiblement, la palourde n'a jamais lu un quelconque document concernant les traditionalistes, sans quoi elle saurait qu'ils ne sont nullement inféodés au pape actuel, au contraire ! Il est tout à fait mystérieux que quelqu'un puisse écrire de telles énormités à longueur de temps (au point que certains croient qu'il s'agit de canulars ! voir les commentaires sous la vidéo dailymotion en tête d'article) sans que personne ne se lève pour le ridiculiser et le faire taire une bonne fois pour toutes. Ceci ne peut très-vraisemblablement s'expliquer, ainsi que l'édition de ses livres, que par ses accointances avec la Franc-Maçonnerie.
Les réactions des internautes qui crient au "foutage de gueule" sur les sites qui vendent ses livres sont systématiquement censurées. J'avais ainsi essayé d'écrire un commentaire au sujet de son dernier livre (cf ci-dessus), sur le site d'Amazon...il a été mis à la poubelle sans aucune explication, évidemment. Quelques commentaires plus "modérés" (?) sont néanmoins passés. Pour ceux qui voudraient essayer, voici le lien :
http://www.amazon.fr/nouveaux-soldats-Légion-Christ-traditionnalistes/dp/2755702591/ref=cm_cr_pr_product_top

Evidemment, il serait intéressant de savoir QUI détient Amazon, ou est principal actionnaire... no comment !

 

Dans le même ordre d'idées, il est très inquiétant d'apprendre que cette palourde empoisonnée enseigne à la Sorbonne..du fond d'un aquarium d'eau salée, très vraisemblablement. On voit ainsi quel genre de personnes "forme" l'intelligence des futures "élites"...et pourquoi on peut s'attendre à avoir une population presque uniquement composée de crétins d'ici peu. Les quelques résistants qui savent utiliser leur cerveau seront largement minoritaire face à ces foules d'abrutis.

En tout cas, Fiametta Venner a pour le moment débarrassé le plancher internetique de sa puanteur malfaisante, son blog n'étant plus mis à jour depuis janvier 2009 : http://fiammettavenner.wordpress.com/
Attention, retenez votre respiration en le visitant, car les intoxications par les coquillages pourris sont les plus dangereuses de toutes !

Une chose est certaine en tout cas : tant que cette "dame" (?) continuera de donner des interviews du style de celle placée en tête d'article, je me ferai un plaisir de relayer l'info sur le site de La Mésange. J'ai d'ailleurs pris soin d'enregistrer la sublime vidéo ci-dessus, au cas où Dailymotion aurait l'idée de la supprimer de son site !

 

La Mésange, 18 aout 2009

 

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LE GAG AUTHENTIQUE DU COLÉOPTÈRE PÉTOMANE


En 1961, un chimiste allemand, le Pr. Schildknecht, se mit à étudier le scarabée-bombardier (Brachinus). Il découvrit que ce coléoptère possédait deux glandes produisant un composé liquide, deux poches pour leur stockage, deux chambres de combustion et deux conduits externes orientables, comme des canons à l’arrière d’un bombardier.


À l’analyse, le liquide contenait 10% d’hydroquinone et 23 % de peroxyde d’hydrogène : un véritable mélange détonant ! Si nous allions, vous ou moi, dans un laboratoire et préparions cette formule, le mélange nous sauterait aussitôt à la figure… Mais le scarabée-bombardier ajoute un inhibiteur qui empêche l’explosion. Quand un ennemi s’approche, il dirige le mélange vers les tubes par la chambre de combustion et – juste au bon moment – injecte un anti-inhibiteur, et BOUM !, le jet explose au nez de l’ennemi.


Maintenant, essayons d’imaginer comment le scarabée-bombardier aurait élaboré ce procédé en le perfectionnant par les mécanismes de la Sacro-Sainte Évolution. Réfléchissons donc un peu.


Supposons qu’il y a des millions d’années, naquit un petit scarabée, et baptisons-le Dudule. Un beau matin, Papa et Maman scarabée lui offrent une panoplie de chimiste pour son anniversaire. Et le petit Dudule fait des expériences dans son laboratoire : il mélange une solution d’hydroquinone et de peroxyde d’hydrogène et… BOUM ! Dudule explose, et ses restes s’éparpillent de tous côtés. Ainsi s’achève la triste histoire de Dudule.


Donc, durant des centaines de générations, des millions de générations, plusieurs milliards de trillons de générations, nos petits scarabées mélangent le peroxyde d’hydrogène avec l’hydroquinone et explosent. BOUM ! RE-BOUM ! RE-RE-BOUM ! etc. etc. etc. … Pendant d’innombrables trillons de générations...........................................................................


Puis, aussi subitement que mystérieusement, l’un d’eux invente l’inhibiteur. Comprenons bien : il ne ressentait nul besoin de l’inhibiteur avant de réaliser le mélange explosif, et le jour où il y parvient, il explose. Donc, il ne peut pas transmettre l’information à sa descendance, puisqu’il n’a pas de descendance. Toute transmission est impossible. Mais supposons, envers et contre toute vraisemblance, qu’il obtient l’inhibiteur.


Serait-ce alors un fantastique bond évolutif, un triomphe inventif ? Non ! Même pas.


Car alors, avec l’inhibiteur, le voici en présence de DEUX substances, et il doit les stocker. Il lui faut une poche spéciale pour cela, et je me demande bien comment il fait pour la trouver… Mais soyons cool, et supposons encore qu’il y parvient. Il a donc sa poche, il y met son mélange… et que se passe-t-il ? Rien ! Il ne se passe rien. Le mélange demeure tranquille en lui brûlant simplement les muqueuses sur la paroi de la poche. Et durant des milliers et des milliards trillonesques de générations, les scarabées font leur petit mélange, ajoutent l’inhibiteur, stockent le tout et se font traverser la panse par l’attaque chimique du composé. Adieu donc, descendance !… Et le tout sur des XXXXXXXXXX de générations…


Maintenant, réfléchissons encore un peu. Tant qu’il avait l’inhibiteur, il n’avait nul besoin d’un anti-inhibiteur. Et il n’avait pas besoin de l’inhibiteur avant de secréter les composants chimiques du mélange. Alors, pourquoi inventer l’anti-inhibiteur ?… Mais supposons qu’un petit scarabée parmi des trillons (hyper-futé ou chanceux, celui-là) parvienne à cette invention ! Serait-ce un progrès fantastique, un triomphe de l’Évolution ? Non !… L’erreur fatale, au contraire ! Il a obtenu sa poche, il mélange les composants, ajoute l’inhibiteur, puis injecte l’anti-inhibiteur… et BOUM ! Game over, once more !


Tout explose !... Disparu, le petit génie !... BOUM ! RE-BOUM et RE-RE-BOUM !… Pendant des XXXXXXXXXXXXXXXXX de générations, voici qu’il se remet à exploser.


Nous avons vu qu’il lui faut deux chambres de combustion. Or, il ne ressent aucun besoin de tels organes tant qu’il ne dispose pas des deux composants explosifs, de l’inhibiteur et de l’anti-inhibiteur.


Pourquoi, dans ces conditions, se serait-il doté de chambres de combustion, sinon par une sorte d’« intuition rétrospective » ?…


Mais admettons encore que les chambres de combustion se soient formées. Donc, nous sommes prêts ? Nous disposons des explosifs, de la chambre, de l’inhibiteur et de l’anti-inhibiteur. Tout est paré !


Pas tout à fait, cependant… Il faut, voyez-vous, que le scarabée-bombardier introduise chaque élément JUSTE AU BON MOMENT.


Rendez-vous compte des situations embarrassantes où il va se trouver ! Alors qu’il vient de sécréter le réactif, son copain vient le trouver et lui tape sur l’épaule en disant : « Alors, Jojo, ça boume ? »… Et BOUM ! Le copain se respire une gigantesque perlouze ! Des coups à vous faire perdre vos copains, ce truc !…


Il faut donc qu’il sache exactement QUAND envoyer le signal. Il a besoin pour ça d’un réseau de transmission, de savoir quand il est menacé, qui est ennemi ou ami. ET TOUT DOIT ÊTRE FONCTIONNEL DÈS LE DÉBUT. TOUT LE DISPOSITIF, DÈS L’ORIGINE.


On aura bien compris où je veux en venir : l’impossible « évolution » du scarabée-bombardier est beaucoup plus qu’une satire drolatique : c’est une véritable PREUVE que ce scarabée ne peut s’être transformé progressivement au travers de myriades de générations successives, par l’effet du hasard ("mutations opportunistes", mon œil !) et des processus naturels. Le temps n’y fait rien. Il faut qu’il ait été CRÉÉ (C.R.É.É.) avec un système défensif aussi complexe et aussi remarquable. Ainsi le minuscule et (presque) inoffensif scarabée-bombardier fait-il exploser le mythe en forme de dogme de la transformation progressive de toute créature qui est baptisé « Évolution » (avec un grand E pour mieux se substituer à la Création, avec un grand C qui n’est pas usurpé, lui). De même qu’on dit que Satan est le singe de Dieu, l’« Évolution » est une singerie de la Création. Car il va de soi que cette fausse théorie a porté un sérieux coup à la foi de tous ceux pour qui la Bible signifiait quelque chose jusqu’aux suites d’un certain voyage dans les Galapagos… C’était bien là, du reste, le but de la manœuvre !

Le scarabée ne s’est pas fait lui-même, par évolution. en raison de sa simple existence, cet humble petit coléoptère appelle nécessairement un CRÉATEUR.


Avec son système défensif ultra-perfectionné, avec la parfaite synchronisation de ses actes, le scarabée-bombardier rend gloire au Dieu plein d’Amour et aussi d’HUMOUR qui l’a créé.


Les exemples de création intelligente abondent chez ces animaux qui agissent comme s’ils « savaient » et qui témoignent ainsi de l’infinie intelligence de leur Créateur.


« De la terre, louez le Seigneur, bêtes sauvages et troupeaux de toutes sortes, reptiles et oiseaux ailés. […]


« Qu’ils louent le nom du Seigneur, car Son nom seul est grand, Sa majesté est sur la terre et dans les cieux ». (Psaume 148 ; 7-13)


Voilà donc un exemple bien réel, et marrant qui plus est !


Ce que chacun devrait commencer d’entrevoir, c’est qu’on a répandu un anti-catéchisme en faisant croire aux gens qu’on les libérait de la « superstition ». On leur a lavé le cerveau sous couleur de le leur « décaper », mais cela vaut pour les non-scientifiques et même les idéologues déguisés en scientifiques, car les vrais scientifiques ont compris, eux ! Il est vrai que beaucoup éprouvent encore le besoin d’assurer leur carrière en ne publiant que des travaux « scientifiquement corrects », mais d’autres ont eu le courage de se remettre au boulot et de revenir sur ce qu’ils croyaient sincèrement à jamais acquis, quitte à se faire lourder de l’Université, car c’est ainsi que fonctionne la « tolérance » des athées inconditionnels qui sont au pouvoir. C’est en acceptant de réexaminer ses dogmes sans relâche que la Science progresse et mérite son nom. La Science qui refuse de voir et d’entendre, la Science qui anathémise, qui marginalise, qui exclut - au nom de prémisses erronées, surtout ! - n’est qu’une secte de plus… un peu comme la franc-maçonnerie dont elle est le pur produit… C’est cette pseudo-Science qui a présenté le Saint Suaire de Turin comme un faux alors que TOUTE la communauté scientifique digne de ce nom SAVAIT et avait DÉMONTRÉ qu’il est authentique, et la vérité a été rétablie depuis, sauf par ces mêmes médias qui, ayant annoncé à son de trompes que la datation au carbone 14 avait « révélé » un faux, se sont soigneusement tus sur la dénonciation ultérieure de ce mensonge.


Il existe, au sein de cette « science »-là, une « Sainte Inquisition » - d'ailleurs beaucoup moins respectable que la vraie - qui veille au grain et s’assure que rien de dérangeant ne transpire dans le grand public. Son action ressemble de plus en plus à un combat d’arrière-garde, et c’est heureux ; n’empêche que des revues de vulgarisation comme Sciences et Vie ou Sciences et Avenir se font encore et toujours les défenseurs sourcilleux de la « vulgate » darwinienne, qui a plus que du plomb dans l’aile. Je tiens à rappeler ce mot de Jean Rostand, homme bien, quoique grand athée devant l’Éternel, qui a eu le beau courage d’écrire : « L’Évolution est un conte de fées pour grandes personnes ». Malheureusement, il a crié dans le désert...


L’Évolution avec un grand E est une imposture intégrale que des sciences telles que la génétique ou la stratigraphie commencent à dénoncer comme telle, faits expérimentaux à l'appui. En étudiant les pinsons des Galapagos, Darwin a eu le mérite de CONSTATER l’évolution « restreinte » (comme on parle de la relativité restreinte). Au sein de la même espèce, en effet, il existe manifestement des variations au fil du temps. MAIS CES VARIATIONS RESTENT À L’INTÉRIEUR DE LA MÊME ESPÈCE, selon le bon vieux proverbe « Les chiens ne font pas des chats » ! Autrement dit, il est dommage que Darwin ait franchi la ligne rouge un beau jour en extrapolant de sa découverte la théorie de l’Évolution « générale », c’est-à-dire – en s’appuyant sur le cas des pinsons des Galapagos – de tendre à faire croire qu’une espèce pouvait évoluer en une autre. De la sorte, il entrait en conflit non seulement avec le bon sens et la simple ÉVIDENCE, mais aussi – on me pardonnera de l'ajouter – avec la Genèse, qui stipule bien que chaque plante et chaque animal donne des semences SELON SON ESPÈCE. Darwin a cédé en fait au vieux péché luciférien de l’orgueil. Tenté d’affaiblir le mérite du Créateur, il ne s’est plus senti délirer, et ses successeurs – tous athées et antichrétiens - ont été et sont encore bien pires que lui.


L’article dont j’ai tiré l’exemple du « coléoptère pétomane » a été écrit par Duane T. Gish et publié en français par le Cep (Revue du Centre d’Études et de Prospectives sur la Science), dont la devise est : « Pour une vision du monde inspirée par la Révélation »


CEP - 4, rue de Beauvais - 91410 Saint-Cyr-Sous-Dourdan

(Téléphone et télécopie : 01.60.81.27.24)

Merle Noir

 

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NAUSÉE INTERDITE

 

De toutes les ignominies du temps présent, qui n’en est pas avare, les pires sont celles qu’une société marchant sur la tête a dorénavant banalisées, institutionnalisées et imposées par des lois iniques. On se bornera ici à en citer cinq parmi les plus notoires : le massacre des innocents, la sacralisation absolue de la vie des pires violeurs et assassins, la condamnation des opposants au massacre des innocents, la sanctification des vices les plus abominables, ainsi que l’avènement de la néo-inquisition antinationale et antichrétienne chargée de défendre – entre autres – ces nouvelles « valeurs ». Et on se limitera à l’hexagone, tristement représentatif à cet égard de l’ensemble des pays développés.


Dans notre pays finissant, l’étouffement systématique des valeurs chrétiennes a démarré en fanfare le 16 janvier 1975 avec l’adoption de la loi Veil autorisant l’avortement. Il s’est poursuivi le 30 septembre 1987 avec l’abolition de la peine de mort sous l’impulsion de Robert Badinter, avocat et alors Garde des Sceaux, puis, le 27 janvier 1993, avec l’adoption de la loi Neiertz punissant l’« entrave à l’avortement volontaire » de deux mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 2.000 à 30.000 francs. Il est en train de s’achever avec ce que la novlangue cafarde appelle pieusement la lutte contre l’« homophobie » – cette lutte étant synonyme, en fait, de promotion de l’homophilie –, y compris dans l’enseignement primaire, désormais soumis à son tour au matraquage ambiant. Pour couronner le tout, l’hexagone est riche aujourd’hui d’une « Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Égalité » (HALDE), présidée par Louis Schweitzer, membre du club Le Siècle et homme de réseaux, et qui n’est autre qu’une police parallèle dotée de pouvoirs exorbitants (dont celui, ouvertement totalitaire, de perquisitionner chez n’importe qui sur simple dénonciation) à seule fin d’imposer à tous les étages les idées, slogans et pratiques les plus ethniquement, sexuellement et politiquement corrects de l’heure.


Donc, depuis trente-trois ans, on a vu passer à la trappe, dans l’ordre chronologique : 1. la protection élémentaire due à la vie de tout être humain innocent, de la conception à la mort naturelle, notamment par la condamnation (à mort, le cas échéant) de quiconque attente  à cette vie ; 2. le droit immémorial de toute société humaine à se purger physiquement et définitivement de ses éléments les plus criminels ; 3. le droit non moins sacré de s’opposer à tout assassinat, surtout si la victime en est l’innocence absolue, et d’autant plus lorsqu’on est en présence d’un véritable génocide silencieux ; 4. le droit de dénoncer la promotion des pratiques sexuelles les plus répugnantes, les plus socialement néfastes, les plus ouvertement contraires à la loi naturelle ; 5. d’une manière générale, le droit de s’exprimer librement sur des « sujets de société » ayant trait ou non à l’une ou l’autre des quatre questions précédentes.


Et ce fascisme de moins en moins mou se développe, bien entendu, sous le couvert des soi-disant « droits de l’homme ». C’est-à-dire, en l’occurrence, le droit d’assassiner en masse les innocents, le droit de survivre durablement et aux frais du contribuable à la personne qu’on a assassinée, le droit de traîner en justice les opposants au droit d’assassiner en masse les innocents, le droit de persécuter tous ceux qui clament leur dégoût face à l’homophilisation croissante de la société ; enfin, le droit de priver les éléments « déviants » de la liberté d’expression, cette grande conquête de la démoncratie… en faveur des seuls partisans de la démoncratie, de ses pompes et de ses œuvres : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! ».


Pour ne citer que deux de ces « phénomènes de société » : comment et pourquoi l’avortement et la sodomie – que le corps social réprouvait, prohibait et réprimait plus ou moins sévèrement naguère – ont-ils pu se faire passer en si peu de temps pour des valeurs positives tandis que ce qui s’était toujours opposé à eux faisait soudain figure d’anti-valeurs haïssables ? La brutalité ahurissante et sans précédent de cette mutation en forme de dégénérescence spirituelle, morale et intellectuelle ne saurait s’expliquer par une évolution spontanée des mentalités. Il faut en chercher la cause réelle dans la négation terminale des droits de Dieu et leur remplacement par les soi-disant « droits de l’homme ». L’auteur du travail de sape ayant amené le triomphe des anti-valeurs actuelles est facile à démasquer, bien qu’il agisse principalement par l’intermédiaire de ses âmes damnées de la « secte des sectes », qui occupent tous les postes d’influence et toutes les positions dominantes : c’est le séducteur, le diviseur, le singe de Dieu, le père du mensonge, celui qui est homicide depuis le commencement parce qu’il n’a jamais admis que le Verbe dût s’incarner dans la créature humaine, si inférieure à ses yeux, celui qui hait donc cette créature presque autant qu’il hait les trois Personnes divines, auxquelles il doit sa damnation éternelle... Homicide, oui, vraiment, et à quel point ! Six millions de fœtus humains dilacérés vivants dans le sein de leur mère depuis 1975, six millions d’âmes privées de la vision béatifique, sans compter les âmes précipitée en enfer pour avoir commis ce crime innommable ou y avoir prêté la main à un titre ou à un autre !… Et l’on n’ose imaginer, en plus, combien l’usage de la « pilule du lendemain » a provoqué discrètement d’avortements précoces depuis qu’elle est sur le marché… De tels chiffres, qui ont de quoi donner le vertige, font pressentir avec une acuité particulière la terreur que beaucoup ressentiront à leur jugement particulier comme au Jugement général.


Vous autres, « papas » modernes et « mamans » modernes, voici à présent le châtiment ironique que vous avez surabondamment attiré sur vos têtes : tous ces enfants à vous, supprimés entre les âges de quelques heures et neuf mois, figurez-vous que l’ONU – ce vaste machin amalgamant et globalisant d’inspiration luciférienne – vous oblige maintenant, sous prétexte du recul démographique provoqué par ses soins en Occident, à les remplacer par des enfants d’autrui, des enfants d’ailleurs, que vous allez devoir entretenir volens nolens jusqu’à la fin des temps, comme on réchauffe des scorpions dans son sein. Le plus beau de l’histoire, c’est que l’ONU est à la fois le grand héraut mondialisateur de la réduction néo-malthusienne des naissances (avec des résultats notables dans les seuls pays développés, mais quels résultats !) et le grand promoteur de l’invasion des mêmes pays développés par les « réfugiés politiques ou économiques » du tiers monde. Elle est, en quelque sorte, un VIH qui prétendrait guérir le sida. Comment ne pas voir que cette sinistre clownerie est machiavéliquement conçue, programmée, exécutée et imposée par les laquais humains des forces d’en bas ? Faut-il que l’abrutissement post-conciliaire ait embrumé la cervelle des ex-catholiques pour que leur silence soit si assourdissant ? Faut-il que le « péché contre l’esprit » se soit généralisé pour que la vérité et l’équité ne trouvent plus le moyen de s’exprimer qu’en s’opposant à la pseudo-légalité pré-antéchristique ? Faut-il invoquer, si l’on veut rester fidèle à la Parole de Dieu, les mânes héroïques d’Antigone contre le spectre grimaçant de Créon ? De fait, pour continuer à professer sa foi ainsi qu’on y est impérativement tenu, il faut accepter de passer pour asocial en refusant de se compromettre avec ce monde devenu fou furieux, qui sait imposer sa loi imbécile du plus grand nombre (la démocrasse) lorsque cela l’arrange de l’invoquer, et seulement dans ce cas.


L’Église a défini quatre péchés qui crient vengeance au ciel : le meurtre de l’innocent, la sodomie, la spoliation des pauvres et l’exploitation des ouvriers. Notre société putrescente est collectivement coupable des deux premiers au moins. Jusqu’à quand la Miséricorde divine supportera-t-elle de voir l’iniquité du monde percer la voûte des cieux ? Dans combien de temps cédera-t-elle le pas à la Justice divine, pour que celle-ci fasse retentir soudain la trompette de l’Ange ?… Dies irae, dies illa !

 


P.S. : Le poids subjectif des mots renforcé par le choc objectif des photos :

http://www.trdd.org/cbr/Resources/picturesF.html

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« QUOD EST VERITAS ? » 

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        « Qu’est-ce que la Vérité ? » demande Pilate à Jésus. Or, le cynique procurateur a justement la Vérité devant lui en la personne de ce jeune homme déroutant, qu’il s’apprête à condamner par veulerie, quand bien même il le sait innocent.

 

        La Vérité, c’est ce qui nous est communiqué dans le dépôt de la Foi. C’est la Révélation première qui est à l’origine du mosaïsme, puis du christianisme, à travers lequel elle s’est affinée progressivement et a pris sa forme définitive par le truchement infaillible de l’Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique et Romaine. Ce sont toutes les interventions divines répertoriées par les Écritures, entre autres « Je suis Celui qui suis », dit par Dieu à Abraham, et « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie », dit par Notre Seigneur à Ses disciples. Quoi de plus doux… et de plus indispensable au salut que de suivre cet Être en Soi, cette Voie de Vérité porteuse de Vie ?

 

        Mais notre monde moderne – ennemi de Dieu, donc de la Vérité - n’allait pas manquer de compliquer, d’obscurcir et de fausser les choses, voire d’en inverser l’ordre. Et il y a – hélas ! -  fort bien réussi depuis le dénommé Luther. Cela devait commencer avec Descartes, qui mit le ver dans le fruit lorsqu’il érigea le doute systématique en mode de raisonnement et qu’il voulut faire table rase de tout ce que l’homme connaissait. Prenant le contre-pied du bon sens le plus élémentaire, il déduisait de sa pensée son existence, puis l’existence de Dieu. En somme, il prétendait subordonner l’être (avec ou sans majuscule) à la pensée humaine, alors que sans la volonté de l’Être par excellence, il n’y aurait évidemment ni homme, ni pensée humaine. Comment un sophisme aussi grossier a-t-il pu séduire tant d’« esprits forts » au cours des siècles, au point de s’être imposé à une frange importante de tout ce qui fait profession de « penser » ?... Le vieux serpent – père de l’orgueil et de l’erreur - ne dort décidément jamais… Son lent travail de sape s’est poursuivi avec Kant qui, influencé à son tour par Descartes, en est venu à dissocier le réel de la connaissance qu'on peut en avoir, minant aussi bien la notion de connaissance que l'idée même de réel. Dire que c’est au nom d'une telle dé-Raison que ces « philosophes » s’en sont pris à la Vérité !… Et dire qu’on enseigne toujours leur « philosophie » !… « Qui veut faire l’ange fait la bête » : ce mot de Pascal semble avoir été écrit pour eux comme pour les auteurs de l'Encyclopédie, fatras prétentieux et bourré d'erreurs que l'intelligentsia maçonnique a toujours exalté pour ce motif, justement.

        La remise en cause du caractère absolu de la Vérité, la négation même de toute notion de Vérité intangible a gagné jusqu’aux plus hautes sphères de l’Église avec la montée du modernisme, qui devait atteindre son sommet (indépassable, espérons-le !) lors du Concile Vatican II. En faisant les yeux doux à toutes les fausses religions, sectes, hérésies, schismes et autres constructions artificielles d’une spiritualité dévoyée par le « père du mensonge », les membres du Concile – majoritairement férus de faux œcuménisme - ont ouvert une boîte de Pandore qu’il faudra refermer tôt ou tard, le plus tôt étant le mieux. En attendant, la plupart des fidèles de l’Église catholique… pardon, de l’Église conciliaire (expression assimilable à un aveu, car lancée par un prélat... peu catholique) pensent qu’il n’y a pas de Vérité absolue ou, en tout cas, que chaque « religion » en détiendrait une partie ; ainsi la Vérité (si tant est qu’elle existe) serait une sorte de patchwork évolutif et composé de pas mal de christianisme à la sauce protestante (vivement la canonisation du déjà « bienheureux » Luther !), d’une bonne dose de bouddhisme (pour le côté cool du zen), d’un chouia d’islam (parce qu’il faut bien justifier le bourgeonnement des mosquées en terre chrétienne), d’un zeste d’hindouisme (« libération » sexuelle oblige) ainsi que d’une pincée de quelques autres « religions » exotiques (pour le folklore et son attrait festif). Tout cela devait aboutir à l’abomination de la désolation dans le lieu saint, c’est-à-dire à Assise I, puis Assise II, en attendant Assise III et la suite.

        On doit mentionner ici un fait d’autant plus affligeant qu’à lui seul, il suffirait à prouver la déliquescence du magistère : la théologie de saint Thomas d’Aquin a été exclue des séminaires au seul et unique motif qu’elle est axée sur l’excellent principe de non-contradiction, en vertu duquel une proposition et son contraire ne sauraient être vrais tous les deux. On se rend compte, en effet, que ce simple bon sens ne correspond guère à la mentalité moderniste, qui - brouillée avec la Vérité, mais désormais aux commandes du Vatican - se caractérise par la faculté de tenir alternativement, voire simultanément pour compatibles deux propositions contraires, ce que saint Pie X avait déjà si bien cerné et dénoncé dans son encyclique Pascendi, alors que le modernisme (« égout collecteur de toutes les hérésies ») n’en était qu’à de timides coups d’essai encore faciles à réprimer : « Telle page de leur ouvrage pourrait être signée par un catholique : tournez la page, vous croyez lire un rationaliste ». En raison de leurs spectaculaires palinodies, de leur incessant va-et-vient entre la Vérité qu’ils ont apprise et l’erreur qu’ils leur arrive d’enseigner, de leur incapacité apparente de choisir l’une ou l’autre, un Wojtyla et un Ratzinger offrent deux éminents exemples de cette sorte de double pensée (le fameux double think annoncé par Orwell), ce qui n’est évidemment pas fait pour fixer et affermir la foi des fidèles, de plus en plus déboussolés…

        Comment s’étonner, alors, que des conciliaires ou des agnostiques (c’est de plus en plus la même chose) s’insurgent – parfois avec violence - lorsqu’on se borne à leur rappeler les vérités premières de la Foi ? Leur réaction indignée est à peu près la suivante :

« Qu’est-ce qui vous permet de prétendre que vous détenez la Vérité ? Qu’est-ce qui vous permet de juger ceux qui ne pensent pas comme vous ? »

Qui d’entre nous autres, « tradis », ne s’est déjà entendu poser ce genre de questions par un interlocuteur exaspéré, bien souvent un proche ? Comment surmonter l’ébahissement qui peut vous saisir face à une telle candeur, feinte ou sincère ? Comment réagir face à cette apostasie par ignorance, erreur, oubli, mauvaise volonté, indifférence, démission, suivisme ? Eh bien, ne nous décourageons pas, et faisons appel à la mémoire, à l’intelligence… ainsi qu’à la bonne foi de notre vis-à-vis, sans perdre de vue qu’à son baptême, l’Esprit Saint l’a marqué du sceau de la Vérité, qui fait de chaque âme catholique une épouse du Christ et qui peut « récupérer » in extremis jusqu’au dernier des pécheurs.

En premier lieu, ce qui nous autorise à affirmer que nous sommes dépositaires de la Vérité (et non pas détenteurs, car il va de soi que Dieu seul l’est), c’est tout bonnement qu’on nous l’a dite et répétée !… Et si l’apostat qu’on a en face de soi invoque les « progrès de la théologie catholique » pour mieux ergoter sur le caractère entier et immuable de la Vérité, il faut lui représenter que quarante années d’errances plus ou moins hérétiques ne pèsent pas lourd auprès des siècles lumineux qui ont précédé la prétendue « Réforme », mère des prétendues « lumières », et durant lesquels personne n’aurait eu l’idée saugrenue de vouloir séparer la Foi de la Raison, comme si l’une de ces deux « jambes de l’âme » pouvait marcher sans l’autre !… Or, tout catholique a le devoir non seulement de croire chaque article du dépôt de la Foi, mais aussi de le confesser, jusqu’à en mourir le cas échéant. Il importe de prêcher à temps et à contre-temps, disait saint Paul. L’insigne privilège qui nous a été donné de connaître la Vérité nous impose en retour le devoir sacré de témoigner d’elle, quelles que puissent en être les conséquences. Ou alors, il faudrait qu’on nous explique pourquoi ont accepté de périr les millions de martyrs (1) chrétiens qui ne cessent de se succéder depuis deux mille ans : sûrement pas pour que l’Église occupée invite un jour des bouddhistes à commettre l’effroyable sacrilège consistant à poser leur idole sur le tabernacle de la cathédrale d’Assise (partiellement détruite onze ans après par un tremblement de terre, le tabernacle en question étant fracassé...). En matière de Foi, « ceux qui ne pensent pas comme nous » ont forcément tort, n’en déplaise au relativisme comme au subjectivisme ambiants ; nous devons avoir le courage de le soutenir mordicus, mais sans en éprouver l’orgueil ridicule de « l’âne porteur des reliques » moqué par La Fontaine, puisque la vraie Foi est une grâce divine et que toute grâce est imméritée par définition. La servitude attachée à cette grâce, c’est l’humble apostolat… et ses croix.

En second lieu, nul n’a évidemment le droit de juger autrui sur le chapitre de la Foi. Ce jugement est l’apanage de Dieu, qui seul peut « sonder les reins et les cœurs », car Lui seul a accès aux moindres recoins d’une âme qu’Il connaît depuis la nuit des temps pour l’avoir créée avec amour. Cependant, nous avons bel et bien reçu la faculté de détecter l’erreur, ce qui nous impose le devoir de la juger et de la dénoncer en tant que telle, sachant que vouloir la mort de l’erreur, c’est vouloir passionnément non la mort de l’errant, mais bien au contraire son salut !

Cette double démarche – dire ou rappeler la Vérité et dénoncer l’erreur – n’est rien d’autre que la plus pure manifestation de l’authentique charité chrétienne : elle consiste, en effet, non à couvrir de miel hypocrite notre prochain qui est prisonnier de l’erreur, mais à le reprendre et même à le secouer jusqu’à un certain point pour l’aider à s’en affranchir (« La Vérité vous rendra libres »). L’œcuménisme à la sauce moderniste est donc le contraire démagogique et impardonnable de la charité chrétienne, puisqu’il consiste à maintenir les hérétiques, les schismatiques, les infidèles et les païens dans l’illusion de posséder au moins une fraction de la Vérité, leur ôtant d’avance toute envie d’adhérer à l’intégralité de celle-ci ; or, la Vérité est aussi indivisible que Dieu, auquel elle s’assimile, d’où il découle que même minime, la part d’erreur de ces âmes fourvoyées les exclut de l’Église Une fondée par Jésus-Christ et hors de laquelle il n’est pas plus de salut aujourd’hui qu’hier.

Mais nous savons tous, pour l’avoir expérimenté, combien il est difficile d’évoquer l’absolu devant des gens qu’infectent depuis si longtemps l’ambiguïté, le relativisme et le subjectivisme secrétés par le funeste Concile « pastoral » (et non pas dogmatique) Vatican II. Parler d’absolu à des esprits dûment « relativisés », c’est prendre le risque – suicidaire d’un point de vue mondain – d’avouer à des croyants partiels qu’on est intégralement croyant, c’est-à-dire « intégriste », comme ils disent !… Sous couleur d’aggiornamento, l’Église conciliaire s’est soumise à un monde où – du fait de l’inversion satanique de toutes les valeurs – il est devenu non seulement obligatoire de professer Urbi et Orbi le doute métaphysique, mais aussi interdit de ramer à contre-courant en invoquant la Révélation et le magistère bimillénaire de l’Église. Étant donné ce terrible endurcissement des âmes, des cœurs et même des têtes, qui n’annonce rien de moins que l’aboutissement du Mystère d’Iniquité, nous ne prierons jamais assez pour que l’Esprit Saint nous rende convaincants - sinon autant que les Apôtres après la Pentecôte, du moins suffisamment pour ramener peu à peu dans la bonne voie, en usant de patience et de douceur, ces apostats dont certains nous sont chers.

« Qui n’est pas avec moi est contre moi » a averti le Christ (« plenum gratiae et veritatis »). Venu sur terre pour séparer la Vérité de l’erreur, Il reviendra un jour pour séparer les élus des damnés, et Il vomira de Sa bouche les tièdes, ceux qui rougissent de Lui par respect humain. C’est pourquoi, dans Son service, il faut toujours craindre de ne pas en faire assez plutôt que d’en faire trop. Les tièdes sont innombrables et n’ont pas besoin que le « petit reste » des catholiques de tradition vienne grossir encore leurs rangs. Soyons donc des témoins, ou bien renonçons carrément à nous faire appeler catholiques.

30 juin 2008, Merle Noir  

(1) En grec, le verbe marturein signifie témoigner.

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